nov. 2, 2015, 13:20
by
First National
Certains observateurs du marché ont vu rouge en lisant le plus récent rapport trimestriel de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, mais l'organisme souligne que son évaluation constitue un avertissement précoce et non l'annonce de l'éclatement imminent d'une bulle immobilière.
Ce rapport relève plusieurs signes de surévaluation dans 11 des 15 principaux marchés au Canada. Il alerte notamment le lecteur de la situation problématique qui sévit à Toronto, Winnipeg, Saskatoon et Regina.
Parmi les facteurs surveillés par la SCHL, notons l'accélération des prix, l'emploi et la croissance du revenu ainsi que la construction excessive. L'organisme déclare vouloir promouvoir la stabilité en avertissant les acheteurs, les prêteurs et les constructeurs chaque fois qu'un marché s'écarte des facteurs économiques fondamentaux.
À Montréal, le risque de surévaluation est modéré en raison de l'augmentation modeste du nombre d'acheteurs d'une première maison, d'une faible croissance du revenu et de la surabondance d'appartements en copropriété invendus.
Vancouver – le marché dont les prix sont de loin les plus élevés au Canada – ainsi que Calgary et Edmonton affichent des facteurs de risque peu élevé. L'évolution de ces marchés concorde avec la situation économique locale.