La course pour outrepasser les règles régissant les prêts hypothécaires adoptées par Ottawa a entraîné une hausse du nombre de ventes de maisons et de leur prix en janvier. Elle semble également avoir suscité des préoccupations quant à une correction apportée dans les marchés les plus frénétiques au pays.
Moody’s Analytics et l’une des grandes banques ont produit des rapports visant à mettre en garde contre la chute des prix à Toronto et à Vancouver, qui viendra à un moment encore inconnu.
Selon Moody’s, un ralentissement continu dans les plus petits marchés, particulièrement ceux des Prairies, pourrait éventuellement affaiblir les deux plus grands marchés. Bien sûr, la chute des prix du pétrole freine la croissance économique des Prairies. Le rapport fait également état de la hausse inévitable des taux d’intérêt. Selon Moody’s, les taux d’intérêt augmenteront d’ici la fin de l’année en raison de l’économie prospère aux États-Unis.
En ce qui concerne la grande banque, son avertissement semble fondé sur l’inévitable : tout ce qui monte doit redescendre. Dans le rapport, on soutient que la hausse des prix actuelle ne peut durer, et que chaque hausse du prix des maisons à deux chiffres augmente les risques d’une plus importante correction des prix.