Les plus récents chiffres incroyables émanant des chambres immobilières de Toronto et de Vancouver agitent de nouveau la menace d’une crise de l’abordabilité.
Les moyennes nationales peuvent être trompeuses si l’on tient compte des prix stratosphériques sur les marchés les plus dynamiques du pays. Cela dit, les mesures les plus courantes de l’abordabilité peuvent également nous induire en erreur en raison de leur cadre de référence restreint.
Le Residential Construction Council of Ontario, qui représente les constructeurs de maisons, a publié un rapport qui signale des problèmes économiques plus vastes affectant l’abordabilité.
Ce document applique un paramètre plus large tenant compte du coût total de l’« utilisation » d’une maison par rapport au revenu net après le paiement des autres dépenses essentielles. À l’échelle nationale, ce paramètre indique que le logement accapare 38,5 % du revenu restant après le paiement des dépenses de première nécessité.
Le rapport peint également un portrait préoccupant de la situation des milléniaux, c’est-à-dire les acheteurs d’une première maison. En effet, il indique que 26 % des ménages ontariens consacrent à l’habitation plus de 60 % de ce qui leur reste dans les poches après avoir réglé leurs dépenses essentielles et que 60 % des membres de ce groupe ont moins de 45 ans.
Selon une autre mesure, chaque dollar en avoir immobilier net accumulé par les jeunes adultes leur coûte 1,35 $ en dette hypothécaire supplémentaire. Voir : www.gensqueeze.ca/secret_study