De récentes études suggèrent que les Canadiens maintiennent un niveau limite de dettes à la consommation, mais les conclusions divergent quant à la façon dont les consommateurs gèrent ces dettes.
La dernière analyse du service d’évaluation du crédit TransUnion révèle une augmentation de 2,7 % des dettes à la consommation, pourcentage qui rend compte de toutes les créances excepté les prêts hypothécaires. La dette moyenne des Canadiens s’établit actuellement à environ 21 350 $. Par région, ce sont les Albertains qui arrivent en tête, avec 27 800 $, tandis que les Québécois affichent le taux le plus bas, avec 17 600 $.
Le caractère troublant de l’étude de TransUnion tient à l’alourdissement du fardeau des emprunteurs dits à risque, qui ont vu leur solde de carte de crédit grimper de près de 6 % en moyenne, dépassant la barre des 6 600 $ en mars. Sur une note plus positive, les taux de défaut restent très bas.
L’une des principales sociétés d’assurances et sociétés financières au pays a publié un rapport légèrement plus pessimiste tenant compte de la dette hypothécaire. Selon ce rapport, 4 propriétaires sur 10 au pays se retrouveraient incapables de payer toutes leurs factures au moins une fois par année, et la dette hypothécaire moyenne serait passée à 181 000 $, soit une hausse d’environ 6 000 $ par rapport à l’automne.
L’étude tend également à démontrer que le prix élevé des maisons pousserait certains Canadiens à compromettre leur plan de retraite pour payer leurs dépenses actuelles.