juil. 5, 2016, 09:50
by
Maria Broekhof
Une semaine complète s’est écoulée depuis que les habitants du Royaume-Uni ont voté pour le retrait de leur pays de l’Union européenne.
Le « Brexit » a attisé la peur dans la population et, au premier abord, certaines prédictions apocalyptiques ont semblé se confirmer : la livre sterling a coulé à pic, les marchés ont chuté et les obligations européennes ont sombré.
Or, une semaine plus tard, la sagesse l’a emporté. Les marchés de Toronto et de New York ont récupéré presque toutes leurs pertes, la livre s’est stabilisée et la valeur des obligations de cinq ans du gouvernement du Canada a augmenté pour atteindre la marge de sécurité.
Certains prétendent que le « Brexit » n’aurait dû surprendre personne et évoquent le fiasco du « Boaty McBoatface » pour illustrer leur affirmation. (Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’histoire, vous trouverez de plus amples renseignements à ce sujet ici : https://www.theguardian.com/environment/2016/apr/17/boaty-mcboatface-wins-poll-to-name-polar-research-vessel.)
Au Canada, il ne semble pas que le « Brexit » aura une incidence quelconque sur les marchés de l’habitation et des prêts hypothécaires, du moins dans un avenir prévisible. Les obligations n’ont affiché aucune variation suffisamment importante pour influencer les taux fixes. L’augmentation du taux préférentiel au Canada et aux États-Unis sera vraisemblablement reportée, si bien que les taux variables ne devraient pas subir de pression à la hausse.