Financière First National SEC

Scott McKenzie parle de l’évolution de l’industrie, de faits saillants pour First National et de notre promesse en matière de service

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Au cours des six premiers mois de 2021, la demande de prêts hypothécaires a continué d’augmenter à un rythme record. Afin d’aider les professionnels hypothécaires à répondre aux besoins d’acheteurs de maisons partout au Canada, First National a investi massivement dans de nouvelles capacités et a lancé plusieurs nouveaux produits. Dans le cadre de cet entretien de mi-année, Scott McKenzie, premier vice-président, Prêts hypothécaires résidentiels de First National nous partage ses réflexions sur l’état de l’industrie et nous donne des précisions sur d’importants développements commerciaux.

Scott, lorsque vous faites le bilan du premier semestre de 2021, quels sont les réalisations et les événements commerciaux ou de marché qui se distinguent?

La principale observation que je ferais est que nous avons connu des conditions de marché printanières depuis juin 2020. Même dans les régions du pays ayant dû composer avec des défis économiques additionnels – pensons à la région des Prairies, où l’industrie pétrolière et gazière a subi des pressions –, les prix des maisons sont restés stables ou ont augmenté. Ce qui me frappe, c’est la vigueur du marché ainsi que la capacité des courtiers hypothécaires à traiter un volume extraordinaire avec expertise. Ce fut tout un parcours.

La pandémie a-t-elle eu une incidence sur la demande de services de courtage hypothécaire?

Oui, une incidence positive. Les Canadiens ont réagi aux confinements en recourant davantage aux services et à l’expertise des courtiers hypothécaires.  Je soupçonne que la part de marché a augmenté en conséquence. Selon moi, les professionnels hypothécaires sont les personnes auxquelles les emprunteurs devraient s’adresser lorsqu’ils cherchent à financer l’achat d’une maison. Et les courtiers ont fait un travail formidable de gestion de dossiers dans un monde virtuel. Avant la pandémie, ils savaient utiliser les technologies de services, ce qui leur a permis de faire une différence notable pour les emprunteurs dans un contexte de distanciation physique et de confinements.

Ça doit être un défi pour tous les acteurs du secteur hypothécaire de faire face à un tel niveau de demande.

C’est une observation juste. La progression du marché a été surprenante. Bien que personne ne se plaigne de la croissance, le stress lié à la croissance reste un stress. Pour First National, respecter nos obligations à l’égard des courtiers et des emprunteurs représente un bon stress. C’est quelque chose que nous prenons très au sérieux et c’est pourquoi nous avons fait des investissements sans précédent dans le développement de notre équipe au cours de la dernière année.

Revenons sur l’état du marché. Les maisons sont-elles surévaluées en ce moment?

C’est impossible à dire. Personnellement, je ne crois pas à l’existence d’une bulle immobilière. Cependant, certaines dynamiques sous-jacentes ont évolué. Le travail à domicile a permis aux gens de quitter les grands centres comme Toronto, ce qui a été lourd de conséquences pour la demande dans des villes environnantes comme Guelph, Cambridge, Shelburne et Hamilton. L’augmentation des prix des maisons à Peterborough, par exemple, est assez frappante. Grâce à la technologie, l’emplacement géographique n’est plus un facteur déterminant dans le choix d’un lieu de travail. First National en est un bon exemple. Nous introduirons cet automne une approche au travail dite Numérique de conception (Digitial by Design). Cette approche offrira aux membres de notre équipe une plus grande souplesse quant à leur lieu de travail après la pandémie.

Cet état de demande accrue représente-t-il la « nouvelle normalité »?

Je ne pense pas que ce soit le cas, mais il est difficile de se faire une idée du marché en ce moment. Jusqu’à récemment, les nouvelles inscriptions ne suivaient pas le rythme de la demande, ce qui a alimenté la hausse des prix. Fait intéressant, j’entends dire qu’il faut compter un peu plus de temps pour vendre une maison ou, comme l’un de nos courtiers partenaires a décrit la situation, il y a quelques mois, la maison moyenne attirait dix offres, maintenant c’est deux.  Mais gardez en tête que toute cette demande a été libérée en l’absence d’immigration, un moteur traditionnel du marché du logement. Lorsque les frontières seront rouvertes et que le Canada commencera à accueillir 400 000 nouvelles personnes par année, la demande et l’augmentation des prix seront mieux soutenues.

Quant à First National, comment évaluez-vous votre efficacité à ce jour?

Au cours de la dernière année, à l’échelle nationale, nous avons embauché plus de 400 nouveaux employés dans la division de souscription de prêts résidentiels, y compris des gestionnaires et des dirigeants très expérimentés, et nous avons aussi procédé à des promotions internes. Je pense que cela a créé une situation plus vigoureuse pour nous et cela se reflète dans l’amélioration de nos niveaux de service. Cela dit, nous ne sommes pas exactement là où nous voulons être et je tiens à remercier les courtiers pour leur patience et leur soutien. J’aime croire que nous sommes tous dans le même bateau. Nous sommes tous confrontés aux défis que représente le ralentissement des délais d’exécution en matière d’évaluations et de services juridiques et, pour la partie de l’équation qui nous appartient, First National ne ménage aucun effort pour répondre au besoin de ressources supplémentaires. Pour répondre à la question, je pense que nous avons offert de bons services cette année dans les circonstances.

Comment le nouveau taux de référence applicable aux prêts hypothécaires assurés et non assurés, en place depuis le début du mois de juin, a-t-il affecté la demande?

Le marché a légèrement ralenti au cours des premières semaines de juin, mais je ne pense pas que cela ait beaucoup à voir avec le nouveau taux de référence. Ce taux a un impact de moins de 5 % sur le montant du prêt hypothécaire qu’un emprunteur peut obtenir. Cela dit, il est possible qu’une partie de la demande ait été devancée en mai, soit juste avant que l’annonce n’ait été faite. Il est également possible que le taux de référence plus élevé ait pour effet de diriger une partie de la demande à venir vers le marché des prêts Alt-A.

Parlant de prêts Alt-A, comment se comporte Excalibur?

Très bien. Nous avons enregistré énormément de croissance. Nous mettons également en œuvre notre plan pour déployer Excalibur à l’extérieur de l’Ontario. Après le prélancement de l’année dernière, Excalibur est maintenant pleinement opérationnel et connaît beaucoup de succès en Colombie-Britannique. Un projet pilote est également en cours dans les provinces des Prairies et, au cours du mois de juillet, le système sera lancé en Nouvelle-Écosse. Les projets pilotes nous permettent de tester nos systèmes et de développer une souscription spécialisée et sur mesure pour la région. Surtout, ils nous permettent de nous assurer que notre produit, tel qu’il est conçu, trouve sa place auprès des courtiers hypothécaires. C’est bien de commencer ainsi, car ça nous assure que nous avons les bons niveaux de service et que notre offre est la bonne.

Quelles autres avancées First National a-t-elle réalisées depuis le début de l’année?

En février, nous avons lancé en grande pompe la carte MasterCard domiciliaire garantie de First National, dont la Banque Duo est l’émettrice. Elle améliore notre avantage concurrentiel en donnant à nos courtiers hypothécaires partenaires en Ontario un nouveau produit fort utile à proposer aux clients d’Excalibur. Ensuite, en avril, nous avons lancé notre programme de revenu déclaré qui est conçu pour aider les emprunteurs qui sont travailleurs indépendants à contracter un prêt hypothécaire Excalibur. Cela améliore également notre offre auprès des courtiers en Ontario.

Qu’en est-il de la technologie, des développements dans ce domaine?

Nous continuons d’investir dans Merlin en vue d’améliorer ses capacités pour les courtiers et de rester à la fine pointe de la transformation numérique qui s’opère dans le secteur hypothécaire. Je qualifierais cela d’approche sérielle et continue, plutôt que d’approche ponctuelle, en matière d’amélioration. Dans ce sens, l’une de nos priorités cette année est d’améliorer la technologie qui aide les courtiers à nous transmettre des documents. Nous aurons toute une feuille de route technologique pour 2022.

Quelles sont vos prévisions pour le deuxième semestre de 2021?

Je ne m’attends pas à ce que les ventes se poursuivent au même rythme enregistré pendant la première partie de l’année, mais nous sortons de la pandémie, des entreprises vont rouvrir et le Canada redeviendra, une fois de plus, un chef de file mondial en matière d’immigration. Ainsi, même si nous assistons à une stabilisation de la demande, tout m’indique que le marché du logement sera très actif, y compris dans des segments tels que celui des copropriétés à Toronto, où un rebond commence à se faire sentir. De plus, les Canadiens commencent à dépenser l’argent qu’ils ont économisé pendant la pandémie pour rénover leur maison, ce qui a un effet positif sur le refinancement hypothécaire.

Qu’avez-vous à votre programme pour le reste de l’année 2021?

Le service figure en tête de liste de nos priorités. Nous ferons de notre mieux, par le biais du service, pour faciliter la vie des courtiers et des emprunteurs et pour être à la hauteur de la réputation de First National en tant que prêteur fiable et constant. Nous mettons beaucoup l’accent sur le développement des talents et des capacités de notre équipe ainsi que sur le recrutement d’encore plus de personnes.

Autre chose à ajouter?

Nous sommes enthousiasmés par ce qui nous attend et reconnaissants à l’égard de nos courtiers partenaires pour leur clientèle. Notre porte est toujours ouverte.