L’expérience est un des champs où First National se démarque.De nombreux membres de notre équipe sont avec nous depuis 10, 15, 20 et 25 ans. Dans quelques cas, ils sont avec nous depuis le début de nos activités en 1988. Nous saluons les personnes engagées qui célèbrent un anniversaire important en présentant leur histoire dans leurs propres mots.Aujourd’hui, nous vous présentons Abby McQuire, directrice, Financement commercial.
Abby, félicitations pour tes 20 ans avec First National.Te rappelles-tu la date exacte de ton entrée en service?
Oui, c’était le 2 octobre 2000. Après avoir obtenu mon diplôme en économie avec distinction de l’Université Queen’s, j’ai pris l’été pour réfléchir à mon plan de carrière. J’ai rencontré Stephen Smith dès ma première entrevue. Il avait aussi fréquenté l’Université Queen’s. Nous avions ce lien en commun et j’ai été très impressionnée par lui et les autres gestionnaires que j’ai rencontrés ce jour-là.
Pourquoi as-tu choisi de te joindre à First National?
Pour vous dire la vérité, j’ai mis mon CV en ligne en septembre 2000 et c’est par hasard que First National l’a trouvé. Ma formation en économie et mes emplois d’été et à temps partiel dans le secteur bancaire convenaient parfaitement au profil recherché. J’ai été convoquée à une entrevue et tout s’est très bien passé. À l’époque, First National avait un poste de premier échelon à pourvoir. Ma conversation avec Stephen m’a amené à penser que First National, qui n’avait que 12 ans à l’époque, était une entreprise en pleine croissance et qu’il y avait un bon potentiel pour une future évolution professionnelle au sein de l’entreprise.
À quoi ressemblait l’entreprise en 2000?
À l’époque, First National n’était pas un nom très connu. À la lumière de la taille et de l’étendue de l’industrie, il s’agissait d’un très petit joueur. Aucun de mes pairs, personne à Queen’s ou ailleurs que je connaissais, n’en avait entendu parler. À l’époque, First National venait tout juste de prendre son envol. Nous avions des émetteurs, des bailleurs de fonds la comptabilité, le service à la clientèle et une personne responsable de l’informatique dont un placard à fournitures lui servait de bureau. Ça se résumait à ça. Il n’y avait aucun service des RH ou service du marketing et nous n’avions même pas notre propre contentieux.
Combien de personnes travaillaient ici quand tu as commencé?
À l’époque, nous étions une cinquantaine à occuper le côté nord d’un étage de notre tour de bureaux de Toronto, où nous occupons aujourd’hui sept étages. À mon premier jour de travail, j’ai vu un nombre surprenant de pupitres de travail inoccupés et j’ai commencé à devenir nerveuse en me demandant si j’avais pris la bonne décision. J’ai terminé ma journée de travail et je suis rentrée chez moi. Quand mes parents m’ont demandé comment s’était passé mon premier jour, je leur ai dit que j’avais rencontré des gens formidables, mais je me demandais si l’entreprise allait survivre vu tous ces pupitres vides. Mes parents m’ont conseillé de persévérer et de voir ce qu’il en adviendrait. Je suis contente de l’avoir fait parce que nous savons tous ce qui s’est passé par la suite. Au cours des 20 années suivantes, First National serait à l’avant-scène de l’innovation et deviendrait la norme de référence du secteur des prêts hypothécaires. Aujourd’hui, First National est un nom largement reconnu et l’entreprise a été présentée dans d’innombrables articles comme une réussite canadienne. En restant, j’ai pu vivre l’expérience de la fête organisée pour célébrer notre premier milliard de dollars de prêts hypothécaires administrés. Ensuite, la célébration de nos 5 milliards de dollars et, plus récemment, de nos 100 milliards de dollars. Dieu merci, j’ai suivi les conseils de mes parents, sans quoi je n’aurais pas pu travailler pour l’un des meilleurs employeurs du Canada et l’une des plus grandes réussites entrepreneuriales.
Quel a été ton premier poste?
Au départ, j’ai travaillé avec le groupe administratif chargé des mainlevées d’hypothèques résidentielles. J’arrivais tous les matins et il y avait une grande pile de dossiers papier sur mon pupitre. Je passais les dossiers en revue et je remplissais les documents nécessaires pour chacun d’entre eux. Mais ce n’était pas tout. Je travaillais partout où le travail me menait. L’une des tâches qui m’ont été confiées consistait à rendre compte des bénéfices et des pertes de la société sur une base mensuelle et à examiner ces données avec le directeur principal des hypothèques résidentielles. C’était bien avant que nous ne devenions une société publique. Comme nous étions petits, j’ai eu la possibilité de devenir une joueuse pouvant occuper toutes les positions. Ce fut un excellent moyen d’élargir ma connaissance de l’entreprise.
Combien de temps cela a-t-il duré?
Huit mois de traitement de documents de mainlevée d’hypothèques résidentielles, après quoi je suis passée au service à la clientèle. Dans ce rôle, je passais mon temps au téléphone et j’offrais aux clients une bonne expérience globale, en m’assurant que leur expérience avec First National était positive et en veillant à ce que leurs besoins en matière de prêts hypothécaires soient satisfaits. Mais je continuais de travailler sur les rapports financiers mensuels, de sorte que cette responsabilité a été reportée.
Combien de personnes travaillaient au service à la clientèle à l’époque?
Quatre à peine. Je sais, cela semble incroyable vu l’ampleur de notre service à la clientèle aujourd’hui. J’ai adoré cette expérience, car ce fut un moyen efficace d’en apprendre plus sur l’entreprise et les gens avec qui je travaillais étaient formidables. En fait, l’une des raisons pour lesquelles je suis toujours là est que je n’ai jamais vécu de mauvaise expérience dans aucun des rôles que j’ai tenus au sein de First National. J’ai toujours travaillé avec des gens aimables et connaisseurs qui étaient là pour me soutenir.
Pendant comment de temps as-tu travaillé au service à la clientèle?
Environ un an, puis, sur la base de quelques bons conseils, je suis passé à la division commerciale de First National. C’est alors que les bureaux vides ont commencé à se remplir de nouveaux employés.
Que faisais-tu à tes débuts dans les opérations commerciales?
Je suis devenue la toute première analyste commerciale chez First National. À l’époque, les émetteurs de prêts commerciaux avaient décidé qu’ils avaient besoin d’un soutien analytique pour leur croissance future et c’est ainsi que le rôle [d’analyste commercial] était né. À ce moment-là, cela correspondait parfaitement à mon parcours et à mon expérience. Il s’agissait également d’une question d’être au « bon endroit au bon moment ». Actuellement, nous avons plus de 40 analystes, ce qui démontre la grande nécessité de ce poste. C’est Peter Cook qui a vraiment été le fer de lance de l’idée de créer le rôle et j’ai travaillé avec Peter et son groupe pendant près de dix ans. À l’origine, j’étais assise dans le même bureau que Peter et le simple fait de l’écouter au téléphone et lors de réunions m’a permis d’acquérir une excellente formation sur le marché, l’industrie et la manière de faire les choses de manière efficace pour nos clients. J’ai vraiment apprécié cette possibilité et j’en suis reconnaissante à ce jour.
Quel est le rôle d’un analyste?
Au sein de la division commerciale, les analystes jouent un rôle crucial. Au départ, ils sont les premiers à voir une transaction, ils passent en revue les chiffres, analysent l’actif, recherchent les anomalies, étudient le marché et prodiguent des conseils sur le montant préliminaire des prêts. Les analystes compilent de complexes demandes de prêts assurés par la SCHL et de prêts conventionnels et ils participent à la négociation des conditions de la transaction. Ils participent également au développement d’offres de financement pour les clients nouveaux et existants. Une fois qu’un dossier est approuvé, les analystes rédigent des lettres d’engagement, présentent le projet au financement où ils travaillent en étroite collaboration avec le service de financement pour s’assurer que la transaction se déroule sans heurts et dans les délais. L’un des nombreux aspects intéressants de ce travail est de pouvoir assister aux inspections immobilières. Rencontrer les propriétaires, interroger des locataires et évaluer les zones d’un bâtiment qui doivent faire l’objet d’investissements m’a vraiment permis d’apprendre sur le terrain.
As-tu envisagé à l’origine de te lancer dans le financement commercial?
En grandissant, mes grands-parents possédaient deux immeubles d’habitation sans ascenseur dans le quartier Yonge-Eglinton à Toronto. Donc, j’avais une certaine connaissance de ce que c’était que de posséder et d’exploiter une propriété commerciale. Cette exposition, aussi limitée soit-elle, m’a permis de mieux apprécier le secteur du point de vue du propriétaire.
Es-tu passé d’analyste directement à ton rôle actuel?
Non, après huit ans comme analyste, j’ai pris un congé de maternité et je suis revenue en tant qu’émettrice. Sur le plan des titres, je suis passée d’analyste à analyste principale, puis à gestionnaire et maintenant à directrice, tout cela au sein de la division commerciale et tout cela sans quitter mon bureau! Il convient en fait de noter que, lorsque j’ai commencé, moins de 5 % des personnes travaillant dans le secteur de l’immobilier commercial étaient des femmes. C’est encore un secteur dominé par les hommes aujourd’hui, mais elle a fait beaucoup de chemin en 20 ans. First National offre un soutien incroyable à ses employés à bien des égards, mais surtout en leur faisant bénéficier d’un excellent leadership avant-gardiste qui n’a pas d’équivalent dans l’industrie.
Comment décrirais-tu le rôle d’émetteur?
C’est un défi. Ça exige beaucoup d’équilibre et de solutions créatives. Quiconque ayant travaillé comme émetteur depuis longtemps dirait la même chose... Que, malgré la pression, les défis et les complexités de la mise en place d’une transaction complexe sont enivrants. Mais nous travaillons en équipe, de sorte que les défis et les succès sont partagés. Lorsque je suis revenue de mon deuxième congé de maternité en 2012, j’ai rejoint l’équipe d’Andrew Drexler, ce qui a été une expérience fantastique. Nous avons travaillé ensemble sur un certain nombre dossiers passionnants et avons réalisé du travail de pionniers. Nous avons également le plaisir de travailler avec Moray Tawse, qui est un formidable mentor et leader depuis des années. Tout le monde chez First National pense avoir dans la meilleure équipe, et je suis certaine que c’est le cas. Ces dernières années, je me suis particulièrement spécialisée dans les prêts à la construction commerciale assurés par la SCHL.
Comment ça se passe?
Il faut des années pour achever la construction d’un projet de tours d’habitation. Il y a plusieurs pièces mobiles qui doivent être prises en considération tout en gérant ou atténuant les risques pendant le processus. Nous sommes très fiers des projets de nos clients, comme certaines des tours d’appartements qui ont été construites près des rues Yonge et Eglinton, là où mes grands-parents possédaient autrefois leurs petits immeubles sans ascenseur. Un de ces projets de construction a remporté plusieurs prix de l’industrie et a servi de vitrine à la SCHL. Ce fut une collaboration très, très réussie pour l’emprunteur, la SCHL et First National.
Tu travailles beaucoup avec la SCHL.
Absolument. Notre relation avec la SCHL est incroyablement importante pour nous. Il y a deux ans, notre équipe a accordé le plus important prêt unique assuré par la SCHL au Canada, d’un montant de plus de 200 millions de dollars, pour un projet de construction d’une tour. Depuis lors, il y a eu des projets plus importants, mais au moment de l’approbation de la SCHL, c’était le plus important. First National est le plus grand prêteur commercial faisant affaire avec la SCHL au pays et nous sommes fiers de notre relation avec l’organisme, de l’expertise que nous apportons à nos emprunteurs et de notre capacité à structurer des financements qui permettent à nos clients de réaliser de meilleurs rendements. Notre équipe et notre entreprise ont également été à l’avant-garde du financement de logements abordables à Toronto. Il y a un besoin urgent de logements abordables dans la province de l’Ontario et particulièrement à Toronto. Nous sommes enthousiasmés par le travail que nous avons accompli avec la SCHL et nos emprunteurs pour répondre en partie à ce besoin.
Ça doit être gratifiant de voir les clients réussir.
Absolument, il y a tellement d’histoires à succès. Nous sommes fiers de voir des clients, dont certains ont commencé avec rien, se frayer un chemin jusqu’à posséder d’importants portefeuilles immobiliers. Il est très gratifiant de savoir que nous avons joué un rôle important qui les a aidés à y parvenir.
Autre chose à ajouter?
Quand je repense à ces 20 années extraordinaires, je pense que je dois beaucoup de gratitude à First National. Je deviens émotive juste à y penser. J’adore la compagnie et je suis reconnaissante pour toutes les occasions et le mentorat dont j’ai bénéficié au fil des ans. Il est rare de travailler dans une entreprise comme celle-ci où j’ai pu vivre toutes leurs réussites et tous leurs jalons. Aujourd’hui, en 2020, sur sept étages de la même tour de bureaux, il n’y a plus de pupitres disponibles, à tel point que nous devons déménager dans un nouvel immeuble de bureaux pour faire face à la croissance. Nous avons parcouru un long chemin depuis mon premier jour au bureau. Lorsque je parle à mes amis de Queen’s qui connaissent aujourd’hui le nom First National et son lien avec la Smith School of Business, ils me disent que j’ai pris la bonne décision en 2000. C’est ce que je pense aussi.
Si vous souhaitez féliciter Abby pour avoir atteint cet important jalon dans sa carrière, vous pouvez lui écrire à l’adresse Abby.McQuire@firstnational.ca.