Comment le fait de créer ses propres possibilités a permis à Aaron Cameron de réussir

Financière First National SEC 26 mars 2024   mins

L’expérience est l’une des forces de First National. Plusieurs membres de notre équipe sont avec nous depuis de nombreuses années. Quelques-uns sont avec nous depuis le début de nos activités en 1988. Aujourd’hui, nous saluons Aaron Cameron, vice-président, Services de prêts commerciaux, à l’occasion de ses 15 années de service.

Aaron, que faisais-tu avant de te joindre à First National? 

J’enseignais l’anglais en Corée. J’y étais depuis un an et j’ai dû revenir plus tôt que prévu parce que je me suis blessé au genou en jouant au soccer sur une plage pendant la Fête annuelle de la boue. Je n’avais aucune expérience directe dans le secteur des prêts ou des affaires. Je voulais simplement travailler au centre-ville de Toronto et exercer une activité liée à la finance. Il aurait pu s’agir d’assurances, de prêts hypothécaires, d’obligations ou de fonds communs de placement, ça m’importait peu. 

Tu n’avais donc pas de formation en finance, mais tu aimais manifestement les sports.

C’est exact. À l’université, j’ai étudié en sciences politiques, en économie et en biologie et j’ai décroché une mineure en psychologie. J’avais aussi les genoux fatigués après des années de pratique du hockey et du patinage artistique. Je me suis blessé au genou pendant la Fête de la boue par pure malchance et je m’en souviendrai toujours, parce que la plage où je me suis blessé se trouve être celle où la marée monte le plus rapidement au monde, après la baie de Fundy. Alors que je me tortillais de douleur, la marée s’est mise à monter. Nous utilisions nos sacs à dos pour délimiter les filets et, comme de fait, ils étaient partis à la dérive et se trouvaient maintenant 30 pieds au large. Nous avons donc perdu nos clés de voiture et nos portefeuilles. Nous étions à deux ou trois kilomètres de la maison, alors j’ai dû me traîner tant bien que mal sur une jambe. Puis une pluie torrentielle s’est mise à tomber du ciel. J’ai fini par rentrer chez moi pour découvrir que je n’avais pas ma clé d’appartement. C’était en juillet 2008. 

Que s’est-il passé ensuite? 

À mon retour de la Corée, peu après ma blessure, j’ai ressenti le besoin de commencer une vraie carrière. J’ai donc postulé auprès de Career Edge, un service de placement, de mémoire un mardi matin. Le mardi après-midi, on m’informait que First National souhaitait me rencontrer en entrevue. Le mercredi matin, j’ai passé l’entrevue et l’on m’a embauché le jeudi. Ce fut très simple et First National répondait à mes deux critères : le bureau était situé au centre-ville et il s’agissait d’une entreprise de services financiers. J’ai commencé le 8 septembre à travailler en souscription de prêts résidentiels en tant que coordonnateur aux déboursés.

Tout s’est-il bien passé à partir de là?

Quelques semaines après mon entrée en fonctions, la crise financière a éclaté. Bear Stearns a fait faillite, tout le secteur s’est arrêté et on n’avait plus besoin de moi pour du financement. Cependant, mon gestionnaire nous a informés qu’il y avait d’autres occasions à saisir au sein de First National parmi les intéressés. J’ai levé la main et manifesté mon intérêt à être muté à un autre service. J’ai commencé par les assurances et, une fois ce travail terminé, je suis passé au service de l’équipe chargée des impôts résidentiels. J’ai obtenu ma permanence en février 2009.

Comment as-tu fini par passer des prêts résidentiels aux prêts commerciaux?

C’est une drôle d’histoire. J’avais toujours un exemplaire de The Economist sur mon bureau. Le chef du service m’a vu et je suppose qu’il s’est dit que j’avais l’air d’un jeune sous-employé qui aimerait peut-être traverser du côté des prêts hypothécaires commerciaux. Scott a appelé Steve Crane, qui dirigeait le service d’administration de prêts commerciaux à l’époque, et lui a demandé s’il avait de la place pour un jeune qui s’appelait Aaron. C’était, de mémoire, au début du mois de février 2009. Steve m’a convoqué dans son bureau pour un entretien. Je me souviens de deux questions clés qu’il m’a posées. Il voulait savoir si je m’y connaissais en matière de prêts hypothécaires commerciaux et si je connaissais quelque chose à propos des titres adossés à des créances hypothécaires commerciales. J’ai répondu non et non. Mais Steve m’a néanmoins avoué qu’il m’aimait bien et que je commençais le lundi suivant au sein du service d’administration de prêts commerciaux. C’est environ un an plus tard que j’ai été nommé chef d’équipe. Un an après cela, j’ai été promu au poste d’analyste commercial et j’ai passé environ trois ans à travailler avec Dru McAuley, qui a été pour moi un mentor. Fort de cette expérience, j’ai été invité par Jeremy Wedgbury à passer au service du crédit commercial de Dave Morrison. Ces expériences m’ont donné une vision de l’entreprise et du secteur de l’immobilier commercial. C’est une vision qui m’est très utile dans le cadre de mon poste actuel au sein des services de prêts commerciaux.

Quelle leçon as-tu apprise?

Continue à te porter volontaire et à lire The Economist! En vérité, le thème de mon histoire – et c’est probablement le même pour de nombre de personnes chez First National – est de créer ses propres occasions. Garde la tête basse, travaille fort, assure ta disponibilité, continue à contribuer et fais preuve d’initiative.

Comment as-tu fait preuve d’initiative?

L’une des choses que j’ai faites, même lorsque j’étais coordonnateur aux déboursés de prêts résidentiels, a été de rédiger un manuel de procédures pour mon travail. Personne ne m’avait demandé de le faire, mais j’ai pensé que cela apporterait une valeur ajoutée et j’ai donc pris l’initiative de partager le manuel avec mon gestionnaire. J’ai fait quelque chose de similaire lorsque je travaillais dans les services. Je restais tard dans le soir, j’ai appris à développer de beaux graphiques pour suivre certaines tendances et j’ai présenté un dossier d’information révisé. Dans chacun de mes rôles, j’ai voulu trouver ce qui devait être fait, puis c’est ce que je faisais. Je ne demandais pas la permission et je n’ai jamais laissé mon travail de jour en pâtir. J’ai tout simplement voulu créer de la valeur ajoutée et ça a porté ses fruits. 

Existe-t-il encore des occasions à saisir au sein de First National pour ajouter de la valeur de cette manière?

Absolument. Une culture axée sur l’ouverture et la créativité qui encourage la prise d’initiative est un pilier de l’approche de notre division de prêts commerciaux. 

Quatre principes définissent First National comme lieu de travail : toujours s’efforcer de faire mieux, gagner la confiance, encourager l’autonomie et mettre l’accent sur la responsabilité. De ces quatre, lequel résonne le plus à tes oreilles et pourquoi?

En fait, tous les quatre, mais mettre l’accent sur la responsabilité et s’efforcer de faire mieux ressortent du lot. Dans ces deux cas, ce qui résonne, c’est l’idée de faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes. Ce qui m’attire dans ce secteur, c’est sa complexité. Il n’y a pas deux dossiers identiques et c’est ce qui rend le travail fascinant. 

Quelle est ta réalisation professionnelle dont tu es le plus fier ou qui est pour toi la plus marquante?

Ce sont la résolution de problèmes et la recherche d’efficacité qui me procurent le plus de satisfaction. Dans les services, j’aime trouver ce qui doit être réparé, puis le réparer. Plus le problème est complexe, plus la solution est gratifiante. Aujourd’hui, nous sommes en voie de devenir une institution plus avertie et ce fut l’occasion de réaliser des milliers de petites victoires et d’exemples de carrières préférés. Ils sont vraiment trop nombreux pour tous les énumérer. 

Le secteur des prêts hypothécaires commerciaux a la réputation d’être un monde d’hommes. 

C’est le cas, ou du moins ce fut le cas jadis. Il faut probablement une génération pour briser le moule, mais le moule est en train d’être brisé. Ma génération est beaucoup plus diversifiée que la précédente. De même, mon époque est moins diversifiée que sera celle de la génération qui me suit. Si je prends l’exemple de mon équipe, elle compte plus de femmes que d’hommes et elle est plus représentative de la société torontoise. 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui vient de faire son entrée chez First National?

Si tu es prêt à te creuser les méninges et à apporter ta contribution dans le seul but de résoudre des problèmes, tu connaîtras du succès. Je sais pertinemment qu’ici, dans les services de prêts commerciaux, il y a aujourd’hui des occasions de contribuer. Fais donc preuve d’initiative et participe même sans qu’on doive te le demander. 

Qu’est-ce qui te garde ici?

L’objectif de devenir une institution plus avertie. Je veux me rendre jusqu’au bout. C’est ma mission et ma motivation. 

Une dernière question. Pourquoi animes-tu un balado dont chaque épisode génère des milliers de téléchargements?

Mon travail de jour est très axé sur l’interne et le balado est donc un excellent moyen pour moi de suivre l’évolution du secteur et de le faire de la manière la plus agréable et la plus éducative possible, soit en interviewant de grands leaders du secteur. Nous produisons quelque 40 épisodes par année. L’idée du balado m’est venue par pure chance et je suis très, très reconnaissant d’y participer et de faire partie de First National.

Si vous souhaitez à votre tour féliciter Aaron pour avoir franchi cet important jalon dans sa carrière, vous pouvez lui écrire à l’adresse aaron.cameron@firstnational.ca. Si vous souhaitez écouter son balado, vous pouvez le faire à l’adresse https://commercialrealestatepodcast.com/hosts/aaroncameron/

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