Brian Kimmel: Bâtir une carrière qui valorise l’autonomie

Financière First National SEC 26 mars 2024   mins

Aujourd’hui, nous saluons Brian Kimmel, vice-président adjoint, Financement commercial, à l’occasion de ses 30 années de service.

Brian, que faisais-tu avant de te joindre à First National?

J’étais le trésorier de Central Park Lodges. À l’époque, il s’agissait d’une des plus grandes sociétés de résidences pour personnes âgées au Canada. J’avais entendu dire que First National était le meilleur prêteur agréé par la SCHL, dont je ne connaissais rien. J’ai organisé une réunion et fait connaissance avec Stephen Smith, Moray Tawse et l’équipe en vue de faire appel à leurs services. En 1993, Central Park Lodges a procédé à ce qui était, à l’époque, un des plus importants montages financiers assurés par la SCHL jamais réalisés dans le secteur des résidences pour personnes âgées. Le montage couvrait une quinzaine de propriétés. J’ai été exposé à First National pour une première fois dans le cadre de cette transaction de 80 millions de dollars et ça m’a impressionné. Le chef de la direction, le vice-président directeur et le principal gestionnaire de comptes de First National travaillaient tous sur mon dossier.

Comment as-tu abouti à First National?

Il a fallu environ un an pour mener à bien cette transaction. En 1994, Central Park Lodges a été vendue. C’est alors que Stephen et Moray m’ont proposé de me joindre à First National en tant que représentant de comptes. Ce qui est intéressant dans l’histoire, c’est que mon ancien employeur possède aujourd’hui des actifs valant des milliards de dollars et possède ou exploite plus de 200 propriétés. Il demeure un de mes principaux clients 30 ans plus tard.

Te souviens-tu de la date de ton premier jour à l’emploi de First National?

Je n’oublierai jamais ce premier jour. On m’a assigné un tout petit cubicule dans un tout petit bureau sans aucun personnel de soutien. C’était tout un changement par rapport à mon environnement de travail précédent. Je me souviens m’être demandé ce que je venais de faire. Mais ce sentiment n’a pas duré longtemps. J’ai rapidement fait connaissance avec les autres membres de l’équipe, car nous travaillions côte à côte. Des types comme Peter Cook, Dru McAuley et Barry Gidney, qui sont toujours ici d’ailleurs. 

Comment t’es-tu débrouillé dans ces premiers jours?

Nous avons eu beaucoup de plaisir. Chacun d’entre nous devait réunir tous les aspects de chaque dossier, passer en revue tous les documents juridiques, rédiger ses propres lettres d’engagement et orchestrer tout le financement. À l’époque, nous réalisions probablement quatre financements par mois. Aujourd’hui, nous en réalisons 30 ou plus par mois. 

Comment ton rôle a-t-il évolué?

Je ne me souviens pas trop quel était mon premier titre... peut-être directeur, mais en toute honnêteté, les titres n’avaient aucune importance. J’avais pour responsabilité principale un certain nombre de comptes et, au fil du temps, j’ai développé des relations avec d’autres clients, principalement dans le secteur des résidences pour personnes âgées. Aujourd’hui, des résidences pour personnes âgées constituent environ 70 % de mon portefeuille. C’est mon avantage concurrentiel. Très peu de personnes au pays possèdent cette spécialisation et l’expertise qui l’accompagne. Une autre différence fondamentale est que je suis désormais responsable d’une équipe de personnes. À l’époque, je n’étais responsable que de moi-même. 

Comment le marché des résidences pour personnes âgées a-t-il évolué au cours des 30 dernières années?

Les changements ont été spectaculaires d’un bout à l’autre du marché. Tout est plus grand, les commodités sont plus agréables et les services sont de meilleure qualité. C’est un changement pour le mieux par rapport au service que nous étions en mesure d’offrir il y a 30 ans. À l’époque, un résident pouvait généralement s’attendre à occuper un espace de vie de 250 pieds carrés. Aujourd’hui, une personne âgée peut louer un penthouse de 1 500 pieds carrés si elle est prête à payer le prix. La démographie a également évolué. Lorsque je travaillais pour Central Park Lodges, l’âge moyen des résidents était de 75 ans et l’espérance de vie était probablement inférieure à 80 ans. Aujourd’hui, le locataire moyen a probablement 87 ou 88 ans et son espérance de vie est supérieure à 90 ans. La construction d’une résidence pour personnes âgées peut aujourd’hui coûter plus de 100 millions de dollars en raison de la multiplication des commodités . Il s’agit d’un secteur à forte intensité de capital. Par conséquent, ses acteurs ont également changé. Le secteur était jadis fragmenté, mais les petits exploitants ont depuis disparu. En l’absence d’envergure, d’expertise et d’accès à d’importants fonds propres, il leur était impossible d’être concurrentiels. Les exploitants qui réussissent aujourd’hui sont de grandes sociétés publiques ou appartenant à de grands fonds de pension.

En tant que prêteur, penses-tu au consommateur final?

Tout le temps. J’ai souvent des conversations avec des acteurs du secteur à propos des produits qu’ils offrent. Fondamentalement, il y a deux enjeux qui animent le marché à l’heure actuelle. Le premier, c’est l’abordabilité. Pour construire une résidence dotée de commodités telles qu’une piscine et une salle de jeux, il faut prévoir des loyers suffisants pour que le projet soit réalisable. À mon époque, le loyer moyen était inférieur à 2 000 $ par mois. Aujourd’hui, c’est plus de 5 000 $ par mois et ça représente un véritable défi. Le deuxième enjeu est celui de la dotation en personnel. Il y a une grave pénurie de personnel de la santé et c’est un problème de taille qui afflige l’ensemble du secteur. En tant que prêteur, je suis conscient de ces enjeux, car ils ont des répercussions sur mes clients. 

Parle-nous de la progression de ta carrière et de la manière dont tu as réussi à atteindre tes objectifs?

Les dossiers auxquels je prends part sont beaucoup plus complexes aujourd’hui que je ne l’aurais cru possible il y a 30 ans. À l’époque, mon travail se limitait à monter des prêts hypothécaires. Aujourd’hui, j’aide mes clients dans le cadre de fusions et d’acquisitions, d’opérations de mise en bourse, de restructurations, de projets de construction et de coentreprises. Il y a possibilité d’apprendre à chaque tournant. Pour y parvenir, j’ai donc fait preuve d’ouverture et d’envie d’apprendre à chaque tournant.

Quelle est ta réalisation professionnelle dont tu es le plus fier ou qui est pour toi la plus marquante?

C’est une question difficile, car nous travaillons sur tellement d’opérations intéressantes et complexes. J’ai travaillé sur plusieurs premiers appels publics à l’épargne, dont ceux de Chartwell en 2003 et de Regal en 2014. Il s’agissait de dossiers très intéressants. En juin de cette année, nous avons conclu le plus important financement d’immobilisations de ma carrière, d’un montant de 165 millions de dollars. Il a fallu près d’un an pour tout ficeler. Malgré la complexité, nous avons été en mesure de livrer à notre client tout ce qu’il souhaitait. Je suis fier de toutes ces opérations et je tire une grande satisfaction d’aider nos clients à réussir. 

Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui en sont à leurs débuts chez First National?

Développez une connaissance approfondie des produits de financement que nous offrons et une connaissance approfondie du marché que vous servez. Une telle connaissance renforce la confiance des clients et vous confère de la crédibilité. Je dirais également qu’il faut prendre le temps de développer des relations personnelles avec les clients. Ça n’arrive pas du jour au lendemain; ça prend des années pour y parvenir. Quelqu’un qui débute doit donc se donner au moins cinq ans pour réussir dans le montage de prêts. 

Quatre principes définissent First National comme lieu de travail : toujours s’efforcer de faire mieux, gagner la confiance, encourager l’autonomie et mettre l’accent sur la responsabilité. De ces quatre, lequel résonne le plus à tes oreilles et pourquoi?

Pour moi, c’est l’autonomie. L’entreprise m’a fait confiance que je ferais ce que je pensais être le mieux pour gérer mes affaires. On ne m’a pas imposé un plan en 15 points ou un modèle à suivre. On m’a donné la possibilité de décider par moi-même de la meilleure façon de servir mes clients, et c’est absolument ce à quoi je dois mon succès.

Comment contribues-tu à la culture d’inclusivité de First National?

J’encourage chaque membre de mon équipe à traiter avec le plus grand respect tous les membres de l’équipe élargie de First National et l’ensemble de nos clients. Le respect est notre valeur fondamentale. 

Le secteur des prêts hypothécaires commerciaux a la réputation d’être un monde d’hommes. Les choses changent-elles?

Je pense que ça change en ce moment. Je vois plus de femmes occuper des rôles de premier plan, et pas seulement chez First National. À mes débuts, il n’y avait pas aucune femme qui occupait un poste comme celui de cheffe de la direction financière ou de trésorière, mais la situation a manifestement changé depuis et l’évolution est très impressionnante.  

Pourquoi quelqu’un qui vient d’arriver chez First National devrait-il rester et y faire carrière?

Parce que notre culture est excellente pour les jeunes. C’est ce qu’il y a de mieux chez First National. L’entreprise met le bon accent sur l’avancement de carrière. Vous pouvez faire vos débuts ici directement après la fin de vos études, apprendre les rouages des services et, éventuellement, passer à la partie analytique de nos activités, si c’est ce que vous souhaitez. Nous réalisons du travail intéressant et concret avec d’extraordinaires clients et nous apprenons du nouveau tous les jours. Je continue d’en apprendre à ce jour, même après 30 ans.

Qu’est-ce qui te garde ici?

À ce jour, j’ai l’impression d’apporter une valeur ajoutée à First National et je suis toujours aussi enthousiasmé par les dossiers que nous traitons. Mes clients et mes collègues de First National me manqueraient, c’est certain. J’en connais certains depuis 30 ans. J’aime vraiment ça travailler en collaboration. C’est caractéristique de First National.

Si vous souhaitez à votre tour féliciter Brian pour avoir franchi cet important jalon dans sa carrière, vous pouvez lui écrire à l’adresse brian.kimmel@firstnational.ca.

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