Sarah Fralick: Inspirer les autres tout en gravissant les échelons de l’entreprise
Sarah Fralick décrit comment elle a gravi les échelons depuis la réception jusqu’au poste de directrice et cheffe d’équipe en financement commercial : en se fixant des objectifs de carrière réalistes.
Il y a 25 ans, je sortais du collège et je travaillais comme esthéticienne et à temps partiel à la réception d’un centre de conditionnement physique. La mère de mon petit ami de l’époque connaissait Janice Dobbin, qui travaillait pour First National, et a décidé de prendre l’initiative de remettre mon CV à Janice. Janice a depuis pris sa retraite, mais à l’époque, elle gérait le service de financement commercial, où je travaille aujourd’hui. Je crois que la boucle est bouclée. Quoi qu’il en soit, je ne cherchais pas activement un nouvel emploi et travailler dans la finance n’était pas dans les cartes pour moi, mais j’ai été convoquée en entrevue pour un poste de réceptionniste à pourvoir. Je suis ainsi devenue la 69e personne embauchée par First National depuis les débuts de l’entreprise.
Nous n’avions pas de salle de courrier à l’époque et il fallait donc prendre les appels entrants, ouvrir les enveloppes et envoyer les colis. L’entreprise était beaucoup plus petite et le fait d’être assise à la réception m’a donné l’avantage d’apprendre à connaître tout le monde dans le bureau. Les originateurs aimaient blaguer et disaient qu’ils pouvaient entendre mon rire tout au fond du bureau.
J’avais l’idée préconçue que First National aurait une culture rigide. Mais ce n’était pas du tout le cas. La culture était très accueillante et elle l’est à ce jour. En discutant avec tout le monde et en voyant mes collègues évoluer professionnellement, j’ai très vite su que c’était ici où que je voulais bâtir ma carrière. Abby McQuire est l’une des personnes qui m’ont inspirée. Elle a commencé à travailler à First National à peu près à la même époque et nous étions alors parmi les rares jeunes femmes dans le bureau. J’ai vu Abby grimper dans l’échelle organisationnelle et j’ai voulu faire comme elle.
Environ sept mois après mon arrivée, la gestionnaire de l’équipe de l’administration de prêts résidentiels qui m’a approchée et m’a dit qu’elle souhaitait m’avoir dans son équipe. Mais elle m’a également dit qu’on me voulait aussi du côté commercial. Ce fut un moment extraordinaire pour moi dont je suis la plus fière dans ma carrière. Au bout du compte, j’ai choisi le côté résidentiel parce que j’aimais l’idée de travailler pour une femme que j’admirais et je pensais que ce serait un bon tremplin pour ma carrière. Pour être honnête, je ne connaissais rien des prêts hypothécaires et le financement résidentiel me semblait accessible, alors que le financement commercial m’intimidait.
Je ne sais pas, mais j’aime à penser que c’est parce que j’avais une bonne attitude, que j’établissais de bonnes relations avec tout le monde et que j’avais fait bonne impression.
L’administration de prêts résidentiels a été un excellent terrain d’apprentissage. Je voudrais souligner qu’à l’époque, tout était sur papier, il n’y avait aucune automatisation, et que je passais beaucoup de temps à trouver et à récupérer des dossiers physiques dans une salle d’archivage. Au bout d’un certain temps, j’ai cru que j’avais acquis suffisamment d’expérience en matière d’administration et que j’étais prête à apprendre le volet commercial. J’ai postulé lorsqu’un poste s’est libéré et j’ai eu la chance de travailler avec Daryl Bellwood. C’est lui qui m’a formé. Daryl est devenu vice-président adjoint chargé de l’origination et j’ai gravi les échelons du côté du financement.
Après avoir travaillé dans l’administration de prêts commerciaux, j’ai décidé que je voulais vraiment être du côté du financement. J’aimais l’urgence qu’il y avait à conclure des opérations hypothécaires de plusieurs millions de dollars et l’importance du travail lui-même. Donc, au bout de trois ans, la gestionnaire du financement, Rita Casinha, m’a demandé si j’avais l’intention de poser ma candidature à un poste dans ce service. J’ai répondu par l’affirmative et le reste appartient à l’histoire. Je travaille en financement depuis 20 ans. J’ai commencé en tant que spécialiste du financement commercial, pour ensuite devenir spécialiste principal du financement, puis gestionnaire. Depuis 2023, je suis directrice et cheffe d’équipe. Je dirige aujourd’hui une équipe de six personnes et je travaille en étroite collaboration avec la vice-présidente adjointe, Véronique Clermont, sur des projets spéciaux et sur la gestion d’interventions, tout en apportant soutien et mentorat à mon équipe directe.
Je me suis fixé des objectifs personnels réalistes. Je voulais gravir les échelons, mais j’ai été honnête avec moi-même en ce qui concernait mes attentes professionnelles. Je savais que j’aurais à apprendre en cours de route. En fait, je voulais apprendre. Ma motivation n’était pas d’obtenir un meilleur poste. C’était de savoir et de comprendre ce que je faisais à chaque niveau afin de jeter les bases nécessaires pour avancer [dans ma carrière].
Réseautez en apprenant à connaître vos collègues dans vos conversations quotidiennes. Connaissez et comprenez leurs rôles, car c’est ce qui vous aidera à déterminer où vous voulez aller dans l’entreprise. Évitez également de passer inaperçus. Participez aux événements organisés par l’entreprise et faites-vous voir. Exprimez-vous clairement et en toute transparence sur vos aspirations professionnelles auprès de vos supérieurs. Ne les laissez pas deviner.
Nous mettons l’accent sur la reddition de comptes. J’en fais une affaire personnelle, car je crois en la reddition de comptes et je reconnais que je détiens la clé de mon propre succès.
Absolument. Lorsque je regarde mon équipe aujourd’hui, elle est très diversifiée. Elle est composée de différents âges, sexes et ethnies et elle est très compétente à tous les égards. C’est très encourageant. Il est également important de préciser que, à mes débuts, la plupart des employés de First National, notamment dans la division commerciale, étaient des hommes. L’équipe de direction a reconnu que le secteur était historiquement à dominante masculine et s’est engagée à changer cette dynamique au sein de First National en veillant à ce que les femmes ne soient pas exclues du lieu de travail ou de la haute direction. C’est un effort qui est toujours en cours, mais, en tant que femme, je me sens absolument soutenue dans l’avancement de ma carrière ici.
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