L’élection fédérale est derrière nous et nous savons maintenant à quoi ressemblera le prochain gouvernement.
Parmi les principales promesses faites au cours de la campagne électorale figurait l’engagement de résoudre les problèmes de logement du pays. Selon une enquête réalisée pour Royal LePage, le logement était le troisième enjeu national en importance de la campagne : l’économie/le coût de la vie, n° 1 à 86 %; les soins de santé, n° 2 à 75 %; le logement, n° 3 à 62 %. Dans certains des marchés les plus chers du pays, comme celui de Vancouver, le logement a même grimpé à la deuxième place, devançant les soins de santé.
Tous les grands partis ont présenté des plans visant à faire construire davantage de logements et à les rendre plus abordables. Les conservateurs et les libéraux ont tous deux pris l’engagement audacieux de doubler la construction de logements pour atteindre 500 000 unités par année, mais les conditions économiques actuelles constituent un obstacle évident à de tels projets.
[traduction] « Dans une grande partie du pays, les mises en chantier sont en fait en baisse en raison de la situation économique. L’idée que nous pourrions doubler les mises en chantier dans un laps de temps relativement court n’est donc pas réaliste », a affirmé Mike Moffatt, de l’Institut pour l’intélliProspérité, cité par le Globe and Mail.
Par ailleurs, Murtaza Haider, un réputé observateur du marché de l’Université métropolitaine de Toronto, considère que l’accent mis sur l’augmentation de l’offre constitue une amélioration par rapport à des politiques antérieures, comme l’interdiction imposée sur les acheteurs étrangers.
Bien entendu, toutes ces promesses s’inscrivent dans l’ombre de l’incertitude créée par les turbulences tarifaires qui règnent aux États-Unis.