Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du du 3 novembre 2025

La semaine dernière, la Banque du Canada a fait ce que l’on attendait d’elle et a réduit son taux directeur de 25 points de base. Il s’établit maintenant à 2,25 %. 

La banque centrale a détourné son attention de l’inflation et surveille désormais de plus près la croissance économique. L’inflation reste supérieure à la cible de 2,0 % fixée par la Banque, mais elle se situe toujours dans la fourchette opérationnelle de 1,0 % à 3,0 %. 

Le produit intérieur brut du Canada stagne. L’économie s’est contractée de 0,3 % en août, après avoir progressé de 0,3 % en juillet. Cette faiblesse persistante fait suite à une contraction de 1,6 % au deuxième trimestre. Le taux de chômage est de 7,1 %. 

La Banque signale qu’elle a probablement mis fin à ses baisses de taux pour le cycle en cours. Le gouverneur Tiff Macklem a averti que « la politique monétaire (c’est-à-dire les taux d’intérêt) ne peut pas réparer les dommages causés par les droits de douane. » Si la politique monétaire de la banque centrale peut aider l’économie à s’adapter à ces circonstances, « elle ne peut pas la remettre sur la même trajectoire qu’avant les mesures tarifaires », a-t-il ajouté. 

Dans son Rapport sur la politique monétaire, publié en même temps que l’annonce des taux d’intérêt, la Banque a averti que le conflit commercial avec les États-Unis « transforme radicalement » l’économie canadienne. 

Aux États-Unis, la banque centrale a également réduit son taux de référence d’un quart de point. Le taux de la Réserve fédérale se situe actuellement dans une fourchette comprise entre 3,75 % et 4,0 %. L’inflation aux États-Unis continue de dépasser les 2,0 %, mais la croissance de l’emploi ralentit. 

Allant de l’avant, les décisions de la Banque du Canada seront en grande partie influencées par les mesures de relance prévues dans le budget fédéral.