Financière First National SEC

Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel, semaine du 16 mai 2022

  • Financière First National SEC

 

Malgré un certain ralentissement du marché canadien de l’habitation, il demeure plus actif que la moyenne à long terme et il en sera probablement ainsi au cours des quelques prochaines années à venir.

Les plus récentes Perspectives du marché de l’habitation de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) se projettent jusqu’en 2024 et prévoient un ralentissement de la croissance des prix, des ventes et des mises en chantier. Toutefois, ce ralentissement est relatif aux chiffres records enregistrés en 2021, de sorte que ces trois facteurs resteront au-dessus de leurs moyennes à long terme. Ces chiffres élevés seront soutenus par une demande continue alimentée par une croissance économique robuste (PIB) ainsi que des hausses des taux d’emploi et de migration nette.

Bien que la modération et la stabilité du marché de l’habitation soient généralement considérées comme positives, la SCHL prévoit également que l’immobilier continuera d’être de plus en plus inabordable.

La SCHL souligne que le maintien de prix élevés et la hausse des taux d’intérêt sont des facteurs clés de l’abordabilité. Cependant, dans un nouveau rapport distinct, intitulé Rapport sur l’offre de logements, l’organisme désigne le principal coupable : l’offre.

« Le plus grand problème qui nuit à l’accessibilité au logement au Canada est que l’offre ne suit tout simplement pas le rythme de la demande », selon le rapport.

« Les mises en chantier ont eu du mal à suivre la croissance démographique », ajoute le rapport.

La publication du Rapport sur l’offre de logements est prévue semestriellement en 2022 et 2023. La SCHL dit espérer être en mesure d’estimer le nombre de logements nécessaires au Canada pour faciliter l’accession à la propriété.