Financière First National SEC

Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 25 janvier 2021

  • Financière First National SEC

Le désir d’accéder à la propriété demeure fort au Canada.  La plus récente enquête menée par l’une des grandes banques du pays pour prendre la mesure des intentions d’achat d’une maison indique que près de 60 % des Canadiens aspirent à devenir propriétaires d’une maison.  Un peu plus de la moitié de ces personnes sont à la recherche d’une maison individuelle.

L’accessibilité financière demeure une préoccupation majeure, environ 60 % des personnes interrogées déclarant que les maisons dans leur quartier sont inabordables.  Selon l’enquête, au Canada, le budget moyen pour l’achat d’une maison s’élève à 445 000 $.  L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) chiffre le prix moyen d’une maison (tous types confondus) à 607 000 $.

Sans surprise, un pourcentage considérable des personnes interrogées – 45 % – s’attendent à devoir quitter la municipalité qu’elles habitent actuellement pour acheter une plus grande maison.  L’évolution des besoins en matière d’habitation et le désir d’acquérir une propriété plus spacieuse sont les principaux moteurs du marché à l’heure actuelle.

Ces acheteurs bénéficient d’un certain répit qui prend la forme de taux d’intérêt qui restent bas.  La Banque du Canada a clairement indiqué qu’elle ne prévoit aucune augmentation des taux avant 2023.

Moyennant le déploiement rapide des vaccins contre la COVID-19, l’économie devrait connaître une reprise forte, mais agitée.

« Il est certain que l’arrivée plus précoce que prévu du vaccin est un développement très positif.  Mais nous partons d’un trou plus profond", déclare le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

La banque centrale mise sur une reprise stable et durable.  Des analystes et observateurs du marché s’attendent à ce que la Banque réduise son programme d’assouplissement quantitatif avant de se tourner vers des hausses de taux d’intérêt à mesure que la situation économique s’améliore et que l’inflation revienne, de manière durable, vers sa cible de 2 %.