Financière First National SEC

Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 25 novembre 2019

  • Financière First National SEC

La Banque du Canada aurait toujours d’excellents motifs pour procéder à une réduction des taux d’intérêt, mais elle ressent maintenant moins de pressions à s’engager dans cette voie.

Selon les derniers chiffres de Statistique Canada, l’inflation a augmenté de 0,3 % de septembre à octobre, et le taux d’inflation annuel moyen est demeuré stable à 1,9 %. L’inflation de base a légèrement augmenté, passant de 2,0 % en septembre à 2,1 % en octobre. C’est cette inflation de base, qui ne tient pas compte du coût des produits volatils comme les aliments et le carburant, que surveille la Banque du Canada. Les frais d’intérêt hypothécaires et l’assurance automobile ont été deux des principaux facteurs d’inflation le mois dernier.

L’autre facteur déterminant des taux d’intérêt canadiens semble également s’être stabilisé. La Réserve fédérale américaine affirme qu’elle ne s’attend pas à ce que son taux de référence baisse encore cette année.

À la fin du mois dernier, la Fed a réduit son taux directeur d’un autre quart de point, le ramenant dans la fourchette de 1,5 % à 1,75 %. Les procès-verbaux des réunions de la Fed – qui ont été publiés en même temps – montrent clairement que le Federal Open Market Committee (FOMC), qui fixe le taux, a peu d’appétit pour de nouvelles réductions. La banque centrale américaine a baissé son taux à trois reprises en 2019.

L’actuel président des États-Unis fait pression pour obtenir des taux d’intérêt négatifs, comme en Europe, mais les données ne démontrent pas que cette stratégie produit les résultats escomptés.