Financière First National SEC

Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 27 septembre 2021

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La fête du Travail est passée et, avec elle, l’idée même que tout le monde serait « de retour au bureau ».

Par conséquent, certaines questions persistent, dont la suivante. Les travailleurs vont-ils retourner au bureau, et si c’est le cas, y aura-t-il un changement de cap qui verra les acheteurs de maisons lorgner à nouveau l’immobilier urbain?

Le cabinet de conseil en immobilier Avison Young espère pouvoir contribuer à répondre à cette question grâce à un nouvel outil appelé qu’il qualifie de son indice de vitalité. Le cabinet utilise des données anonymes de téléphones cellulaires pour suivre le volume de la circulation piétonne au centre-ville de 23 villes nord-américaines, dont Calgary, Edmonton, Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver.

Les premiers relevés indiquent qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir avant que la situation ne revienne à ce qu’elle était avant que la pandémie ne frappe. L’indice suggère que les acheteurs, les vendeurs, les locataires et les prêteurs devraient se préparer à une nouvelle normalité, du moins dans un avenir prévisible.

En prenant comme référence la période ayant précédé la vague de confinements, c’est-à-dire jusqu’au début du mois de mars 2020, l’indice de vitalité montre que le trafic piétonnier dans les principales métropoles du Canada reste en baisse d’entre 65 % et 90 %.

La capacité grandissante de travailler à domicile et le perfectionnement continu du travail à distance semblent renforcer l’idée que le retour au bureau dans les proportions qui existaient avant la pandémie est peu probable, même si les vaccins font leur travail et que des restrictions sanitaires sont levées.

De nombreux membres de l’importante cohorte des acheteurs d’une première maison sont prêts à travailler à distance et – surtout – désireux et capables de le faire. Compte tenu des problèmes d’accessibilité financière auxquels ils sont confrontés, cependant, il est probable que les propriétés moins chères, situées en dehors des villes, resteront plus recherchées jusqu’à ce que le parc immobilier ait suffisamment augmenté pour répondre à la demande et avoir un effet stabilisateur sur les prix.