Financière First National SEC

En toute intimité avec Thomas Kim : partie II

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Chez First National, notre groupe des marchés des capitaux a pour mandat de gérer le financement et la titrisation de tous les nouveaux prêts hypothécaires commerciaux et résidentiels initiés ainsi que de protéger notre portefeuille contre les risques liés aux taux d’intérêt.C’est toute une tâche pour la petite équipe de professionnels dirigée par Thomas Kim.Thomas s’est joint à notre équipe en 2012 et a été nommé vice-président et directeur général, Marchés de capitaux en novembre 2018. Afin de mieux comprendre cette importante fonction et l’homme qui l’occupe, nous vous présentons la deuxième partie de notre série En toute intimité.

Thomas, quand vous étiez jeune, auriez-vous envisagé de devenir le chef d’un groupe de marchés de capitaux du principal prêteur hypothécaire non bancaire du Canada?

Non, je ne pense pas que j’avais une idée très claire de ce que je ferais. À l’Université de Toronto, j’ai obtenu un diplôme de premier cycle en génie industriel, qui, à première vue, semble sans rapport avec ce que je fais aujourd’hui. Cependant, en rétrospective, ce programme m’a fourni une formation très utile en plus de m’exposer à des théories et des méthodologies analytiques et quantitatives. Le génie oblige les étudiants à gérer des quantités déraisonnables de travail vraiment difficile. Je pense qu’il n’y a rien dans le monde des affaires d’aussi grand et effrayant que l’école d’ingénierie. Donc, en ce sens, c’était une bonne préparation.

Pourquoi n’avez-vous pas fait carrière en génie industriel?

J’ai toujours été plus intéressé par les affaires. Et gardez en tête que le génie industriel a de nombreux points en commun avec le monde des affaires, en particulier avec l’exploitation et la gestion.

Vous êtes titulaires de la désignation de CFA, ou analyste financier agréé. Était-ce le billet d’entrée pour votre rôle dans les marchés de capitaux?

Je ne dirais pas que c’est le cas, non. Il s’agissait d’acquérir une base de connaissances. Venant d’un milieu non commercial comme ce fut mon cas, cela m’a certainement permis de ne pas accuser de retard par rapport aux autres quant à mon niveau de compréhension. Je recommanderais une formation de CFA à quiconque fait ses débuts dans l’industrie. Le fait de suivre les cours avec succès démontre un niveau de sérieux et d’engagement.

Votre premier emploi dans votre carrière a été au sein d’une grande compagnie d’assurance-vie.

C’est exact. J’avais fait un stage à Manuvie pendant environ un an pendant mes études universitaires, après quoi, une fois mon diplôme en poche, on m’a offert un poste dans un service plutôt unique qui venait en appui aux prêts hypothécaires commerciaux et aux dettes privées. Un des négociants a quitté après avoir accepté un emploi au sein de Nereus Financial, une petite entreprise de titrisation. J’ai suivi.

Pourquoi?

Je voulais faire l’essai de travailler pour une très petite entreprise entrepreneuriale qui servait un créneau bien défini. Si vous vous rappelez la crise financière de 2008 et le rôle que les titres garantis par des créances y ont joué, c’est le créneau dont je parle. J’y ai occupé un poste d’analyste en placements et j’étais responsable du suivi de portefeuilles. Cette entreprise a fini par être rachetée par son principal actionnaire.

D’après votre CV, il semble que vous ayez sauté de là à une société fiduciaire, donc de grande firme à petite firme à grande firme.

Je dirais plutôt de grande firme à petite firme à grande firme à firme de taille moyenne. Après Nereus, mon prochain employeur a été Towers Perrin, où j’ai travaillé pour le groupe conseil en actifs, avant de passer à l’emploi de ResMor Trust, une société fiduciaire qui appartenait à une société internationale beaucoup plus grande. L’activité de ResMor consistait à proposer des prêts hypothécaires par le biais de courtiers, ce qui est similaire à ce que fait First National, mais à une plus petite échelle. Je jouais un rôle dans les marchés de capitaux similaire à celui que je joue aujourd’hui : financement, titrisation et négociation. Outre la taille, la seule autre différence est que ResMor acceptait des dépôts alors que les dépôts de consommateurs ne s’inscrivent pas dans le profil de financement de First National.

Vous travaillez pour First National depuis 2012, Comment avez-vous été embauché?

J’ai toujours eu connaissance de First National et j’avais également rencontré Jason Ellis, qui faisait alors partie du groupe des marchés de capitaux. Comme moi, Jason était un ancien de Manuvie, mais cela n’a pas vraiment aidé ma cause, car il ne se rappelait pas de m’avoir rencontré! ResMor était sur le point d’être vendue. En fait, mon dernier emploi là-bas consistait à céder son portefeuille de prêts hypothécaires et il était donc temps pour moi de passer à autre chose. First National procédait à des changements dans son groupe des marchés de capitaux. Les étoiles étaient donc alignées et j’ai été embauché comme analyste principal de la trésorerie. À l’époque, il s’agissait de la trésorerie.

Y a-t-il quelque chose de particulier qui ressort à propos du processus d’embauche?

Je pense que j’ai été interviewé trois fois, deux fois par Jason et une fois par Stephen Smith. Je me souviens que Stephen, ingénieur diplômé de l’Université Queens, m’avait demandé l’université que j’avais fréquentée. Je lui ai répondu l’Université de Toronto, en génie. Sa réponse : bon, c’est une école pas si mal. Stephen est toujours resté fidèle à son alma mater. Il m’a aussi dit qu’il aimait mes chaussettes. J’ai pris ça comme un beau compliment.

Y a-t-il quelque chose dans votre passé qui, selon vous, a favorisé votre embauche?

Je pense qu’il a été vu d’un bon œil que je possédais une expérience variée acquise au sein d’entreprises de tailles et de types différents. Cela m’a permis de démontrer une certaine connaissance du monde en général. Cette expérience variée m’a absolument aidé à établir des relations avec d’autres acteurs du marché et à comprendre les personnes avec lesquelles je travaille, en particulier les investisseurs. First National travaille en partenariat avec plusieurs différents types de prêteurs, dont certains sont régis par le BSIF et d’autres non et dont certains sont plus grands et d’autres plus petits. Je pense que cela aurait été un inconvénient pour moi d’avoir travaillé pour une seule entreprise et de n’avoir connu qu’une seule façon de faire les choses. Le fait que je connaissais déjà le monde de la titrisation et le milieu hypothécaire a été la clé de mon embauche par First National.

En quoi First National est-il un prêteur différent aujourd’hui par rapport à ce qu’il était à vos débuts, il y a huit ans?

Très différent en termes de taille, de portée et de complexité. Je veux dire par cela que notre portefeuille a pris de l’ampleur, nous montons plus de prêts, nous employons plus de monde, nos facilités de financement se sont multipliées, tout comme notre nombre d’investisseurs. Bref, à peu près tout a pris du galon. Je suis sûr que si vous aviez posé cette même question à Jason il y a huit ans, il aurait probablement répondu la même chose à propos de la décennie précédente.

Vous avez dit que c’est différent en termes de complexité.

C’est exact, rien ne devient plus simple dans le secteur hypothécaire, jamais. Les gouvernements modifient leurs règlements et leurs politiques, ce qui contribue à rendre la vie plus compliquée. Les types de transactions dont nous nous chargerons sont aussi plus complexes.

À combien de transactions individuelles votre équipe veille-t-elle au cours d’une année donnée?

Un nombre incalculable. Si vous prenez la mesure en fonction du nombre d’initiations et de renouvellements, nous en sommes à près de 28 milliards de dollars par année qui doivent être financés et cela exclut les prêts commerciaux conventionnels sur mesure qui ne passent pas par notre groupe des marchés de capitaux. Nous nous occupons d’un certain nombre d’activités en marge des prêts assurés par la SCHL qui financent les achats d’immeubles résidentiels individuels et multifamiliaux jusqu’à concurrence de ces 28 milliards de dollars, dont le financement des prêts au fur et à mesure qu’ils entrent, la couverture du risque lié aux taux d’intérêt, la titrisation et les ventes aux investisseurs.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris à propos First National depuis votre arrivée au sein de l’entreprise?

Ce qui me surprend est que, malgré notre taille, nous avons réussi à maintenir une culture positive et heureuse. Cela fait 30 ans que l’entreprise existe, mais, d’après ce que je peux voir, l’esprit sous-jacent de l’entreprise en démarrage n’a pas changé. C’est une atmosphère très collégiale et il arrive probablement plus souvent que les entreprises perdent leur collégialité au fil du temps et dans la poursuite de la croissance, mais ce n’est pas notre cas.

Qu’en est-il de jalons personnels franchis au fil des ans?

Je n’ai vraiment pas ainsi que je pense. Je me perçois pratiquement comme un prolongement de First National. Mon travail consiste à faire en sorte que l’entreprise puisse se développer aussi vite que nécessaire et qu’elle soit prête à relever les défis que l’avenir lui réserve. Mes succès et mes jalons découlent de ceux de First National.

Quelle est la seule chose que vos collègues ne savent pas sur vous qui les surprendrait?

Je mange des croustilles à l’aide de baguettes.

Une dernière question. Qu’est-ce que vous espérez accomplir dans votre rôle allant de l’avant?

En termes simples, soutenir la croissance continue de First National. Pour ce faire, nous travaillerons avec l’ensemble de l’équipe de First National afin de nous assurer que nous disposons des ressources nécessaires pour soutenir la croissance de nos services d’initiation et bien servir nos investisseurs.

Pour en lire davantage de la plume de Thomas, suivez à publication de ses commentaires sur le marché à intervalles périodiques.