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Andrew Masliwec passe en revue les annonces économiques de la semaine

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour, bonsoir ou bonne nuit,

Je ne sais jamais où ou quand nos fidèles lecteurs se trouvent lorsqu’ils nourrissent leur intérêt pour les facteurs qui font évoluer les taux d’intérêt. Une chose demeure immuable, cependant : mon travail consiste à vous garder éveillés et engagés, alors préparez-vous à des montagnes russes.

Taux d’intérêt et autres

Deux semaines se sont écoulées depuis le dernier commentaire et vous savez tous maintenant que la Banque du Canada a haussé son taux à un jour. Voici donc quelques petits rappels :

  1. Taux d’intérêt – Les rendements obligataires ont augmenté depuis la plus récente hausse des taux d’intérêt décrétée mercredi dernier. Le taux à un jour s’établit maintenant à 1,75 %. Pour mettre cela en contexte historique, mon terminal sophistiqué me dit que le taux cible n’a jamais été fixé à 1,75 %. C’est un fait insignifiant, mais intéressant. C’est à peu près où nous nous trouvions en pleine crise financière, alors que le taux à un jour cible était passé de 2,25 % en octobre à 1,5 % en décembre. Ce fut une période forte en émotions, j’imagine, mais je n’en sais rien, car Selena Gomez n’en a pas dit mot dans Le Casse du siècle. Nos obligations de référence ont été à peu de choses près liquidées depuis la réunion de mercredi. L’obligation de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,43 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,50 %. C’est en hausse d’environ 9 points de base et 11 points de base respectivement par rapport à la clôture des marchés vendredi dernier. Les OHC de référence ont pas mal suivi la même tendance : l’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,7 % et celle de 10 ans, de 2,89 %, en hausse de 6 points de base et de 9 points de base respectivement par rapport à vendredi dernier. Qui sait ce que la prochaine semaine nous réserve. Nous ne faisons aucune prévision en matière de taux, alors cessez d’hésiter et faites bloquer le vôtre!
  2. Actions – Comme vous le savez bien, les marchés boursiers ont pris une tournure turbulente au cours des deux dernières semaines. Le TSX a atteint son cours le plus bas de la dernière année vendredi dernier et le bain de sang s’est poursuivi lundi et mardi de cette semaine. Cependant, nous avons droit à une modeste reprise pour terminer la semaine. Le marché évolue de mystérieuses façons, dit-on, et les raisons de cette volatilité peuvent donc être très variables : rendements élevés, guerres commerciales, assassinats perpétrés dans des consulats de l’Arabie saoudite et ainsi de suite. Toutefois, en cas de doute, j’ai appris à jeter le blâme sur les systèmes algorithmiques. Quelle sauvagerie...
  3. Bitcoin – C’est une farce, on sait bien que plus personne ne se préoccupe du Bitcoin. Il se négocie quelque 9 000 contrats par jour en moyenne dans le marché à terme Bitcoin du CBOE. C’est très, très peu et j’ai déjà passé trop de temps à vous écrire là-dessus.

Annonces économiques et Poloz et compagnie

Cette semaine, nous avons droit à des chiffres sur le PIB de même que sur l’emploi. Le 31 octobre, nous avons appris que le PIB avait gagné 0,1 % en août (sur un mois), alors que le beau fixe (0 %) était prévu. Le taux annualisé (2,5 %) a aussi été plus élevé que prévu (2,4 %). Globalement, cependant, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Aujourd’hui, nous avons aussi eu droit à l’annonce d’un taux de chômage historiquement bas de 5,8 %, ce qui est encore plus bas que ce qui était prévu. Habituellement, il s’agirait d’une bonne nouvelle pour les marchés, mais le reste du portrait n’est pas aussi positif.

Les salaires des travailleurs permanents ont baissé de 2,2 % par rapport à 1,9 % en septembre et nous sommes bien loin du sommet de 3,9 % atteint en mai 2018. Des travailleurs à la fois à temps plein et à temps partiel ont encaissé des baisses de gains de l’ordre de 2,4 % à 2,2 %. Plus les salaires augmentent, plus les prix augmentent, ce qui contribuerait à justifier une hausse de taux d’intérêt. Aussi, il s’est créé au net 11 200 emplois, alors qu’on en prévoyait 15 000.

Mis à part les données économiques objectives annoncées, les marchés ont suivi de près les discours prononcés par certains gouverneurs de la Banque du Canada. Poloz et Wilkins ont tous les deux pris la parole cette semaine, ce qui a récemment influencé les taux dans les marchés. Dans un discours plus tôt cette semaine, ils ont laissés avoir que les taux directeurs demeurent en fait négatifs (en termes réels), car l’inflation est supérieure à 1,75 %. Ils ont surtout affirmé que la plage neutre de taux d’intérêt devrait être établie à entre 2,5 % et 3,5 % (dont à la hausse) allant de l’avant. Cela a provoqué une autre liquidation d’obligations; c’est devenu le nouveau statu quo pour établir là où la Banque du Canada envisage de fixer les taux pour atteindre sa cible d’inflation. Aussi, on a beaucoup parlé du terme « graduelle » utilisé par la BdC dans ses énoncés de politique, les observateurs du marché cherchant désespérément à utiliser ce terme pour gauger le rythme des hausses à venir. Ayant vu cela, la BdC a décidé de ne carrément plus utiliser le terme pour ainsi faire en sorte que chaque réunion de la BdC soit perçue comme une évaluation figée dans le temps des probabilités de futures hausses de taux. Poloz a aussi indiqué que les mesures commerciales continuent de lui causer de l’insomnie et il cherche à nous faire comprendre qu’un taux directeur de 3 % est tout à fait normal.

Tout cela signifie que, à l’heure actuelle, la probabilité d’une hausse le mois prochain s’établit à environ 25 %, mais tout cela pourrait changer après que Poloz aura pris la parole au Royaume-Uni lundi.

Enfin, vous avez été plusieurs à réclamer le retour du gars de la trésorerie. Quoi, je ne fais pas l’affaire? Je ne suis pas assez divertissant? Ne vous en faites pas. Jason m’a assuré qu’il sera de retour, même s’il est maintenant directeur de l’exploitation, comme vous avez pu l’apprendre. Il a tout simplement été très occupé à célébrer les formidables résultats enregistrés par First National au troisième trimestre. Ces résultats ont été rendus publics cette semaine et Jason travaille fort pour qu’il en reste de même. Les revenus ont augmenté de 13 % au cours de la dernière année et les actifs sous gestion atteignent désormais un montant à couper le souffle de 105 milliards de dollars. Wow! Je ne serais même pas capable de compter jusque-là.

Bonne nuit et bonne chance!

Andrew

 

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  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour, bonsoir ou bonne nuit,

Je ne sais jamais où ou quand nos fidèles lecteurs se trouvent lorsqu’ils nourrissent leur intérêt pour les facteurs qui font évoluer les taux d’intérêt. Une chose demeure immuable, cependant : mon travail consiste à vous garder éveillés et engagés, alors préparez-vous à des montagnes russes.

Taux d’intérêt et autres

Deux semaines se sont écoulées depuis le dernier commentaire et vous savez tous maintenant que la Banque du Canada a haussé son taux à un jour. Voici donc quelques petits rappels :

  1. Taux d’intérêt – Les rendements obligataires ont augmenté depuis la plus récente hausse des taux d’intérêt décrétée mercredi dernier. Le taux à un jour s’établit maintenant à 1,75 %. Pour mettre cela en contexte historique, mon terminal sophistiqué me dit que le taux cible n’a jamais été fixé à 1,75 %. C’est un fait insignifiant, mais intéressant. C’est à peu près où nous nous trouvions en pleine crise financière, alors que le taux à un jour cible était passé de 2,25 % en octobre à 1,5 % en décembre. Ce fut une période forte en émotions, j’imagine, mais je n’en sais rien, car Selena Gomez n’en a pas dit mot dans Le Casse du siècle. Nos obligations de référence ont été à peu de choses près liquidées depuis la réunion de mercredi. L’obligation de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,43 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,50 %. C’est en hausse d’environ 9 points de base et 11 points de base respectivement par rapport à la clôture des marchés vendredi dernier. Les OHC de référence ont pas mal suivi la même tendance : l’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,7 % et celle de 10 ans, de 2,89 %, en hausse de 6 points de base et de 9 points de base respectivement par rapport à vendredi dernier. Qui sait ce que la prochaine semaine nous réserve. Nous ne faisons aucune prévision en matière de taux, alors cessez d’hésiter et faites bloquer le vôtre!
  2. Actions – Comme vous le savez bien, les marchés boursiers ont pris une tournure turbulente au cours des deux dernières semaines. Le TSX a atteint son cours le plus bas de la dernière année vendredi dernier et le bain de sang s’est poursuivi lundi et mardi de cette semaine. Cependant, nous avons droit à une modeste reprise pour terminer la semaine. Le marché évolue de mystérieuses façons, dit-on, et les raisons de cette volatilité peuvent donc être très variables : rendements élevés, guerres commerciales, assassinats perpétrés dans des consulats de l’Arabie saoudite et ainsi de suite. Toutefois, en cas de doute, j’ai appris à jeter le blâme sur les systèmes algorithmiques. Quelle sauvagerie...
  3. Bitcoin – C’est une farce, on sait bien que plus personne ne se préoccupe du Bitcoin. Il se négocie quelque 9 000 contrats par jour en moyenne dans le marché à terme Bitcoin du CBOE. C’est très, très peu et j’ai déjà passé trop de temps à vous écrire là-dessus.

Annonces économiques et Poloz et compagnie

Cette semaine, nous avons droit à des chiffres sur le PIB de même que sur l’emploi. Le 31 octobre, nous avons appris que le PIB avait gagné 0,1 % en août (sur un mois), alors que le beau fixe (0 %) était prévu. Le taux annualisé (2,5 %) a aussi été plus élevé que prévu (2,4 %). Globalement, cependant, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Aujourd’hui, nous avons aussi eu droit à l’annonce d’un taux de chômage historiquement bas de 5,8 %, ce qui est encore plus bas que ce qui était prévu. Habituellement, il s’agirait d’une bonne nouvelle pour les marchés, mais le reste du portrait n’est pas aussi positif.

Les salaires des travailleurs permanents ont baissé de 2,2 % par rapport à 1,9 % en septembre et nous sommes bien loin du sommet de 3,9 % atteint en mai 2018. Des travailleurs à la fois à temps plein et à temps partiel ont encaissé des baisses de gains de l’ordre de 2,4 % à 2,2 %. Plus les salaires augmentent, plus les prix augmentent, ce qui contribuerait à justifier une hausse de taux d’intérêt. Aussi, il s’est créé au net 11 200 emplois, alors qu’on en prévoyait 15 000.

Mis à part les données économiques objectives annoncées, les marchés ont suivi de près les discours prononcés par certains gouverneurs de la Banque du Canada. Poloz et Wilkins ont tous les deux pris la parole cette semaine, ce qui a récemment influencé les taux dans les marchés. Dans un discours plus tôt cette semaine, ils ont laissés avoir que les taux directeurs demeurent en fait négatifs (en termes réels), car l’inflation est supérieure à 1,75 %. Ils ont surtout affirmé que la plage neutre de taux d’intérêt devrait être établie à entre 2,5 % et 3,5 % (dont à la hausse) allant de l’avant. Cela a provoqué une autre liquidation d’obligations; c’est devenu le nouveau statu quo pour établir là où la Banque du Canada envisage de fixer les taux pour atteindre sa cible d’inflation. Aussi, on a beaucoup parlé du terme « graduelle » utilisé par la BdC dans ses énoncés de politique, les observateurs du marché cherchant désespérément à utiliser ce terme pour gauger le rythme des hausses à venir. Ayant vu cela, la BdC a décidé de ne carrément plus utiliser le terme pour ainsi faire en sorte que chaque réunion de la BdC soit perçue comme une évaluation figée dans le temps des probabilités de futures hausses de taux. Poloz a aussi indiqué que les mesures commerciales continuent de lui causer de l’insomnie et il cherche à nous faire comprendre qu’un taux directeur de 3 % est tout à fait normal.

Tout cela signifie que, à l’heure actuelle, la probabilité d’une hausse le mois prochain s’établit à environ 25 %, mais tout cela pourrait changer après que Poloz aura pris la parole au Royaume-Uni lundi.

Enfin, vous avez été plusieurs à réclamer le retour du gars de la trésorerie. Quoi, je ne fais pas l’affaire? Je ne suis pas assez divertissant? Ne vous en faites pas. Jason m’a assuré qu’il sera de retour, même s’il est maintenant directeur de l’exploitation, comme vous avez pu l’apprendre. Il a tout simplement été très occupé à célébrer les formidables résultats enregistrés par First National au troisième trimestre. Ces résultats ont été rendus publics cette semaine et Jason travaille fort pour qu’il en reste de même. Les revenus ont augmenté de 13 % au cours de la dernière année et les actifs sous gestion atteignent désormais un montant à couper le souffle de 105 milliards de dollars. Wow! Je ne serais même pas capable de compter jusque-là.

Bonne nuit et bonne chance!

Andrew

 

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Bonjour, bonsoir ou bonne nuit,

Je ne sais jamais où ou quand nos fidèles lecteurs se trouvent lorsqu’ils nourrissent leur intérêt pour les facteurs qui font évoluer les taux d’intérêt. Une chose demeure immuable, cependant : mon travail consiste à vous garder éveillés et engagés, alors préparez-vous à des montagnes russes.

Taux d’intérêt et autres

Deux semaines se sont écoulées depuis le dernier commentaire et vous savez tous maintenant que la Banque du Canada a haussé son taux à un jour. Voici donc quelques petits rappels :

  1. Taux d’intérêt – Les rendements obligataires ont augmenté depuis la plus récente hausse des taux d’intérêt décrétée mercredi dernier. Le taux à un jour s’établit maintenant à 1,75 %. Pour mettre cela en contexte historique, mon terminal sophistiqué me dit que le taux cible n’a jamais été fixé à 1,75 %. C’est un fait insignifiant, mais intéressant. C’est à peu près où nous nous trouvions en pleine crise financière, alors que le taux à un jour cible était passé de 2,25 % en octobre à 1,5 % en décembre. Ce fut une période forte en émotions, j’imagine, mais je n’en sais rien, car Selena Gomez n’en a pas dit mot dans Le Casse du siècle. Nos obligations de référence ont été à peu de choses près liquidées depuis la réunion de mercredi. L’obligation de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,43 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,50 %. C’est en hausse d’environ 9 points de base et 11 points de base respectivement par rapport à la clôture des marchés vendredi dernier. Les OHC de référence ont pas mal suivi la même tendance : l’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,7 % et celle de 10 ans, de 2,89 %, en hausse de 6 points de base et de 9 points de base respectivement par rapport à vendredi dernier. Qui sait ce que la prochaine semaine nous réserve. Nous ne faisons aucune prévision en matière de taux, alors cessez d’hésiter et faites bloquer le vôtre!
  2. Actions – Comme vous le savez bien, les marchés boursiers ont pris une tournure turbulente au cours des deux dernières semaines. Le TSX a atteint son cours le plus bas de la dernière année vendredi dernier et le bain de sang s’est poursuivi lundi et mardi de cette semaine. Cependant, nous avons droit à une modeste reprise pour terminer la semaine. Le marché évolue de mystérieuses façons, dit-on, et les raisons de cette volatilité peuvent donc être très variables : rendements élevés, guerres commerciales, assassinats perpétrés dans des consulats de l’Arabie saoudite et ainsi de suite. Toutefois, en cas de doute, j’ai appris à jeter le blâme sur les systèmes algorithmiques. Quelle sauvagerie...
  3. Bitcoin – C’est une farce, on sait bien que plus personne ne se préoccupe du Bitcoin. Il se négocie quelque 9 000 contrats par jour en moyenne dans le marché à terme Bitcoin du CBOE. C’est très, très peu et j’ai déjà passé trop de temps à vous écrire là-dessus.

Annonces économiques et Poloz et compagnie

Cette semaine, nous avons droit à des chiffres sur le PIB de même que sur l’emploi. Le 31 octobre, nous avons appris que le PIB avait gagné 0,1 % en août (sur un mois), alors que le beau fixe (0 %) était prévu. Le taux annualisé (2,5 %) a aussi été plus élevé que prévu (2,4 %). Globalement, cependant, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Aujourd’hui, nous avons aussi eu droit à l’annonce d’un taux de chômage historiquement bas de 5,8 %, ce qui est encore plus bas que ce qui était prévu. Habituellement, il s’agirait d’une bonne nouvelle pour les marchés, mais le reste du portrait n’est pas aussi positif.

Les salaires des travailleurs permanents ont baissé de 2,2 % par rapport à 1,9 % en septembre et nous sommes bien loin du sommet de 3,9 % atteint en mai 2018. Des travailleurs à la fois à temps plein et à temps partiel ont encaissé des baisses de gains de l’ordre de 2,4 % à 2,2 %. Plus les salaires augmentent, plus les prix augmentent, ce qui contribuerait à justifier une hausse de taux d’intérêt. Aussi, il s’est créé au net 11 200 emplois, alors qu’on en prévoyait 15 000.

Mis à part les données économiques objectives annoncées, les marchés ont suivi de près les discours prononcés par certains gouverneurs de la Banque du Canada. Poloz et Wilkins ont tous les deux pris la parole cette semaine, ce qui a récemment influencé les taux dans les marchés. Dans un discours plus tôt cette semaine, ils ont laissés avoir que les taux directeurs demeurent en fait négatifs (en termes réels), car l’inflation est supérieure à 1,75 %. Ils ont surtout affirmé que la plage neutre de taux d’intérêt devrait être établie à entre 2,5 % et 3,5 % (dont à la hausse) allant de l’avant. Cela a provoqué une autre liquidation d’obligations; c’est devenu le nouveau statu quo pour établir là où la Banque du Canada envisage de fixer les taux pour atteindre sa cible d’inflation. Aussi, on a beaucoup parlé du terme « graduelle » utilisé par la BdC dans ses énoncés de politique, les observateurs du marché cherchant désespérément à utiliser ce terme pour gauger le rythme des hausses à venir. Ayant vu cela, la BdC a décidé de ne carrément plus utiliser le terme pour ainsi faire en sorte que chaque réunion de la BdC soit perçue comme une évaluation figée dans le temps des probabilités de futures hausses de taux. Poloz a aussi indiqué que les mesures commerciales continuent de lui causer de l’insomnie et il cherche à nous faire comprendre qu’un taux directeur de 3 % est tout à fait normal.

Tout cela signifie que, à l’heure actuelle, la probabilité d’une hausse le mois prochain s’établit à environ 25 %, mais tout cela pourrait changer après que Poloz aura pris la parole au Royaume-Uni lundi.

Enfin, vous avez été plusieurs à réclamer le retour du gars de la trésorerie. Quoi, je ne fais pas l’affaire? Je ne suis pas assez divertissant? Ne vous en faites pas. Jason m’a assuré qu’il sera de retour, même s’il est maintenant directeur de l’exploitation, comme vous avez pu l’apprendre. Il a tout simplement été très occupé à célébrer les formidables résultats enregistrés par First National au troisième trimestre. Ces résultats ont été rendus publics cette semaine et Jason travaille fort pour qu’il en reste de même. Les revenus ont augmenté de 13 % au cours de la dernière année et les actifs sous gestion atteignent désormais un montant à couper le souffle de 105 milliards de dollars. Wow! Je ne serais même pas capable de compter jusque-là.

Bonne nuit et bonne chance!

Andrew

 

Andrew Masliwec passe en revue les annonces économiques de la semaine

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour, bonsoir ou bonne nuit,

Je ne sais jamais où ou quand nos fidèles lecteurs se trouvent lorsqu’ils nourrissent leur intérêt pour les facteurs qui font évoluer les taux d’intérêt. Une chose demeure immuable, cependant : mon travail consiste à vous garder éveillés et engagés, alors préparez-vous à des montagnes russes.

Taux d’intérêt et autres

Deux semaines se sont écoulées depuis le dernier commentaire et vous savez tous maintenant que la Banque du Canada a haussé son taux à un jour. Voici donc quelques petits rappels :

  1. Taux d’intérêt – Les rendements obligataires ont augmenté depuis la plus récente hausse des taux d’intérêt décrétée mercredi dernier. Le taux à un jour s’établit maintenant à 1,75 %. Pour mettre cela en contexte historique, mon terminal sophistiqué me dit que le taux cible n’a jamais été fixé à 1,75 %. C’est un fait insignifiant, mais intéressant. C’est à peu près où nous nous trouvions en pleine crise financière, alors que le taux à un jour cible était passé de 2,25 % en octobre à 1,5 % en décembre. Ce fut une période forte en émotions, j’imagine, mais je n’en sais rien, car Selena Gomez n’en a pas dit mot dans Le Casse du siècle. Nos obligations de référence ont été à peu de choses près liquidées depuis la réunion de mercredi. L’obligation de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,43 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,50 %. C’est en hausse d’environ 9 points de base et 11 points de base respectivement par rapport à la clôture des marchés vendredi dernier. Les OHC de référence ont pas mal suivi la même tendance : l’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,7 % et celle de 10 ans, de 2,89 %, en hausse de 6 points de base et de 9 points de base respectivement par rapport à vendredi dernier. Qui sait ce que la prochaine semaine nous réserve. Nous ne faisons aucune prévision en matière de taux, alors cessez d’hésiter et faites bloquer le vôtre!
  2. Actions – Comme vous le savez bien, les marchés boursiers ont pris une tournure turbulente au cours des deux dernières semaines. Le TSX a atteint son cours le plus bas de la dernière année vendredi dernier et le bain de sang s’est poursuivi lundi et mardi de cette semaine. Cependant, nous avons droit à une modeste reprise pour terminer la semaine. Le marché évolue de mystérieuses façons, dit-on, et les raisons de cette volatilité peuvent donc être très variables : rendements élevés, guerres commerciales, assassinats perpétrés dans des consulats de l’Arabie saoudite et ainsi de suite. Toutefois, en cas de doute, j’ai appris à jeter le blâme sur les systèmes algorithmiques. Quelle sauvagerie...
  3. Bitcoin – C’est une farce, on sait bien que plus personne ne se préoccupe du Bitcoin. Il se négocie quelque 9 000 contrats par jour en moyenne dans le marché à terme Bitcoin du CBOE. C’est très, très peu et j’ai déjà passé trop de temps à vous écrire là-dessus.

Annonces économiques et Poloz et compagnie

Cette semaine, nous avons droit à des chiffres sur le PIB de même que sur l’emploi. Le 31 octobre, nous avons appris que le PIB avait gagné 0,1 % en août (sur un mois), alors que le beau fixe (0 %) était prévu. Le taux annualisé (2,5 %) a aussi été plus élevé que prévu (2,4 %). Globalement, cependant, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Aujourd’hui, nous avons aussi eu droit à l’annonce d’un taux de chômage historiquement bas de 5,8 %, ce qui est encore plus bas que ce qui était prévu. Habituellement, il s’agirait d’une bonne nouvelle pour les marchés, mais le reste du portrait n’est pas aussi positif.

Les salaires des travailleurs permanents ont baissé de 2,2 % par rapport à 1,9 % en septembre et nous sommes bien loin du sommet de 3,9 % atteint en mai 2018. Des travailleurs à la fois à temps plein et à temps partiel ont encaissé des baisses de gains de l’ordre de 2,4 % à 2,2 %. Plus les salaires augmentent, plus les prix augmentent, ce qui contribuerait à justifier une hausse de taux d’intérêt. Aussi, il s’est créé au net 11 200 emplois, alors qu’on en prévoyait 15 000.

Mis à part les données économiques objectives annoncées, les marchés ont suivi de près les discours prononcés par certains gouverneurs de la Banque du Canada. Poloz et Wilkins ont tous les deux pris la parole cette semaine, ce qui a récemment influencé les taux dans les marchés. Dans un discours plus tôt cette semaine, ils ont laissés avoir que les taux directeurs demeurent en fait négatifs (en termes réels), car l’inflation est supérieure à 1,75 %. Ils ont surtout affirmé que la plage neutre de taux d’intérêt devrait être établie à entre 2,5 % et 3,5 % (dont à la hausse) allant de l’avant. Cela a provoqué une autre liquidation d’obligations; c’est devenu le nouveau statu quo pour établir là où la Banque du Canada envisage de fixer les taux pour atteindre sa cible d’inflation. Aussi, on a beaucoup parlé du terme « graduelle » utilisé par la BdC dans ses énoncés de politique, les observateurs du marché cherchant désespérément à utiliser ce terme pour gauger le rythme des hausses à venir. Ayant vu cela, la BdC a décidé de ne carrément plus utiliser le terme pour ainsi faire en sorte que chaque réunion de la BdC soit perçue comme une évaluation figée dans le temps des probabilités de futures hausses de taux. Poloz a aussi indiqué que les mesures commerciales continuent de lui causer de l’insomnie et il cherche à nous faire comprendre qu’un taux directeur de 3 % est tout à fait normal.

Tout cela signifie que, à l’heure actuelle, la probabilité d’une hausse le mois prochain s’établit à environ 25 %, mais tout cela pourrait changer après que Poloz aura pris la parole au Royaume-Uni lundi.

Enfin, vous avez été plusieurs à réclamer le retour du gars de la trésorerie. Quoi, je ne fais pas l’affaire? Je ne suis pas assez divertissant? Ne vous en faites pas. Jason m’a assuré qu’il sera de retour, même s’il est maintenant directeur de l’exploitation, comme vous avez pu l’apprendre. Il a tout simplement été très occupé à célébrer les formidables résultats enregistrés par First National au troisième trimestre. Ces résultats ont été rendus publics cette semaine et Jason travaille fort pour qu’il en reste de même. Les revenus ont augmenté de 13 % au cours de la dernière année et les actifs sous gestion atteignent désormais un montant à couper le souffle de 105 milliards de dollars. Wow! Je ne serais même pas capable de compter jusque-là.

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