Bonjour,
Dieu que le monde a changé depuis le dernier commentaire. Comment? Bien, pour commencer, le coronavirus n’était qu’une lueur dans l’œil de l’hôte dont il avait muté. Ensuite, si j’interprétais correctement ce que je lisais sur Twitter, la Troisième Guerre mondiale était sur le point d’être déclarée en raison de la situation avec l’Iran. C’est fou comme les choses changent vite. Les marchés s’intéressent désormais moins à l’Iran et se concentrent entièrement sur le coronavirus. Vous ne me croyez pas? Il suffit de jeter un coup d’œil aux tendances sur Google :

*Note : Cela exclut les 1 000 utilisateurs de Bing.
Parce qu’il faut se rappeler que le sentiment du consommateur moyen est le moteur de ces marchés!
Taux
Dans quelle direction sont allés les taux dans la foulée de la pandémie de coronavirus? L’obligation du GdC de 5 ans se négocie actuellement à 1,36 % et celui de 10 ans, à 1,34 %. Le « ventre » de notre courbe est toujours inversé. Par rapport à il y a une semaine, le rendement sur 5 ans était de 1,28 % et celui sur 10 ans, de 1,27 %. Si l’on remonte un mois en arrière, à peu près au moment de notre dernier commentaire (on vous entend, mesdames du marketing), les obligations du gouvernement du Canada de 5 ans et de 10 ans affichaient toutes deux un rendement de 1,63 %.
Les rendements des obligations hypothécaires du Canada (OHC) sont également moins élevés qu’il y a un mois. L’OHC de 5 ans rapporte actuellement 1,64 % et celle de 10 ans, 1,71 %. Par rapport au mois dernier, l’obligation de 5 ans a perdu 25 points de base et celle de 10 ans, 30 points de base. C’est le moment idéal pour souscrire une hypothèque commerciale « à taux fixe » auprès de First National. Aidez-nous à vous aider.
Nouvelles économiques
Comment se porte l’économie? Bien mieux que ce que la Banque du Canada voudrait vous faire croire. Les dernières réunion et déclaration de la Banque du Canada ont été qualifiées de « conciliantes » par beaucoup de personnes dans le marché. Si vous vous souvenez bien, la Banque mise sur le maintien de la faiblesse des données pour décréter de nouvelles baisses de taux. Depuis, c’est exactement le contraire qui s’est produit.
À titre d’exemple, les chiffres d’emploi au Canada pour le mois de janvier ont été présentés aujourd’hui. Le marché de l’emploi a dépassé les attentes en ajoutant 34 500 emplois par rapport aux 17 500 qui étaient prévus. Quant au taux de chômage, il a baissé à 5,5 %. C’est une bonne nouvelle à tous les égards. L’ajout de 35 700 postes à plein temps est également encourageant, tout comme la hausse de 4,4 % du salaire horaire moyen des travailleurs permanents. S’il y avait une ombre au tableau, ce serait celle-ci : il ne s’est créé que 5 000 emplois dans le secteur privé contre 21 300 dans le secteur public – la nette majorité.
Les solides chiffres d’emploi d’aujourd’hui n’ont fait qu’ajouter à la série de robustes données économiques qui ont dépassé les attentes. Les ventes au détail, le PIB et les rapports commerciaux depuis la dernière réunion de la Banque du Canada ont tous dépassé les attentes du marché. Dans l’ensemble, tout indique que le potentiel de réduction des taux en 2020 est plus faible. Le marché évalue actuellement à 5 % la probabilité d’une baisse des taux à la prochaine réunion, le 4 mars.
Enfin, le président des États-Unis, Donald Trump, a été acquitté par le Sénat au terme de son procès en destitution cette dernière semaine. À la lumière de tout le drame et tout l’esprit bipartisan au sud de la frontière, je suppose que nous pouvons trouver du réconfort dans le fait que le plus grand bouleversement ici a été la nouvelle barbe que se laisse pousser notre premier ministre. Quelle est la prochaine surprise qu’il nous réserve?
Bonne fin de semaine!
Andrew