Plusieurs des principaux propriétaires, promoteurs et décideurs de l’industrie de l’immobilier commercial ont convergé sur Toronto pour assister au 28e forum immobilier national annuel, du 3 au 5 décembre 2019, où ils ont pu discuter d’enjeux, de tendances, de défis, de risques et d’occasions en matière d’acquisition, d’investissement, de gestion, de financement, de développement et de location dans toutes les classes d’actifs immobiliers. Participant au groupe de discussion sur les marchés des capitaux et des emprunts, Jeremy Wedgbury, vice-président directeur, Prêts hypothécaires commerciaux, de First National a fait part des observations suivantes.
Les habitations multifamiliales et les immeubles industriels forment les deux classes d’actifs immobiliers les plus solides au Canada et il y a des liquidités considérables dans le marché pour financer les achats immobiliers. En ce qui concerne ces actifs, la demande arrive de partout : sociétés de placement immobilier, caisses de retraite et propriétaires privés. First National est le plus important prêteur dans ces classes d’actifs et la valeur de ses financements commerciaux dépassera probablement 7 milliards de dollars en 2019.
En raison de la forte demande et d’une variation de la courbe de rendement, les écarts des prêts hypothécaires assurés de dix ans ont augmenté d’entre 10 et 20 points de base au cours des six derniers mois. Pour faciliter la vie aux emprunteurs, First National offre depuis récemment des prêts hypothécaires assurés par la SCHL sur 15 ou 20 ans.
Les taux d’intérêt risquent de demeurer « faibles pour longtemps », mais les stratégies de couverture du risque de taux d’intérêt demeurent importantes. Bien que les taux d’intérêt puissent demeurer faibles pendant encore un certain temps, ils demeurent volatils de jour en jour en raison des forces du marché, dont certaines s’étendent au-delà des frontières canadiennes. Pour tirer profit des replis du marché, il devient avantageux de travailler avec un prêteur comme First National vu les options qu’il propose en matière de blocage de taux.
Les prix des terrains sur lesquels seront érigés des unités en copropriété et des logements locatifs varient aujourd’hui énormément entre différents marchés. La demande de copropriétés dans le marché de la prévente à Vancouver stagne et le marché des copropriétés est inactif en Alberta. Cette tendance nuit à la capacité de financer l’achat de terrains selon l’emplacement et l’usage définitif.
Les acheteurs sont agressifs et les variations dépendent souvent de projections de flux de trésorerie futurs. Aujourd’hui, c’est chose commune de voir un taux d’actualisation de 2,5 % s’appliquer aux achats d’immeubles résidentiels multifamiliaux à Toronto. Cela signifie qu’il n’a souvent pas assez de flux de trésorerie pour réaliser un montage de prêt à 75 %. Il s’agit d’un important changement sur le plan économique au cours de la dernière année, car les emprunteurs injectent désormais beaucoup plus de liquidités dans leurs transactions, étant entendu qu’ils réaliseront un taux de rendement plus élevé à terme.
Les acheteurs d’immeubles d’appartements qui procèdent à des achats à un taux d’actualisation de 2,5 % dans un grand marché espèrent réaliser un rendement intéressant sur base d’endettement en optant pour le bon plan. Pour réaliser un rendement élevé de moins de dix pour cent sur une propriété achetée à un taux d’actualisation de 2,5 %, cela suppose une majoration des taux de loyer dans les deux ou trois ans suivant l’acquisition pour atteindre un taux d’actualisation stabilisé (hors endettement) de 4,5 % à 5 %. En gros, un taux d’actualisation de 4,5 % représenterait actuellement un écart de 300 points de base de plus que les rendements obligataires nominaux.
Le potentiel d’une guerre économique ou commerciale mondiale qui nuirait aux entrées de capitaux, la pénurie d’entrepreneurs qualifiés et la réglementation gouvernementale demeurent les principaux risques macroéconomiques qui planent sur l’industrie immobilière canadienne. Déjà, Vancouver subit l’impact d’une baisse des entrées de capitaux en provenance de la Chine. Dans les grandes villes, des chantiers de construction ont été retardés et les coûts de construction sont à la hausse en raison d’une pénurie d’entrepreneurs et de hausses de prix. De plus, dans des villes comme Toronto et Vancouver, le manque de logements locatifs abordables pourrait mener à de nouvelles formes de contrôle des loyers. Il y a lieu de tenir compte de ces risques, mais les promoteurs et propriétaires immobiliers d’expérience continueront de prospérer.
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