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Quels sont les plus récents chiffres relatifs à l’IPC et que signifient-ils? Découvrez-les ici

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Bon vendredi à tous nos lecteurs. J’ai toujours présumé que notre public cible – notre lectorat – était concentré dans le marché canadien, mais les statistiques de marketing fournies par LinkedIn nous indiquent que nous comptons des lecteurs en Australie, en Nouvelle-Zélande et même dans la lointaine ville de New York. Je ne devrais pas en être très surpris vu l’adage selon lequel les bonnes nouvelles voyagent loin. Après tout, nos commentaires mettent toujours l’accent sur le fait que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Cela étant dit, passons sans plus tarder aux nouvelles de la semaine!

La nouvelle du vendredi : l’IPC

Vous savez bien que la seule raison pour laquelle nous avons hâte aux vendredis est que c’est le jour de la semaine où les grandes annonces économiques sont faites. Ce vendredi ne fait pas exception puisque nous avons eu droit aux données relatives à l’IPC pour le mois d’août. Les chiffres sur l’inflation mensuelle sont à -0,1 % de ce que les économistes sondés prévoyaient. Ça donne donc un taux annualisé de 2,8 %, qui est aussi conforme à la prévision ayant fait consensus. Donc, aucune surprise à ce chapitre. Pour ce qui est de l’inflation de référence (qui exclut la nourriture, l’énergie et les effets des taxes), elle est légèrement plus élevée que prévu, à un taux annualisé de 2,1 %. L’inflation a donc grimpé de 2 % à 2,1 % et affiche son rythme de croissance le plus rapide des six dernières années. C’est important, car la Banque du Canada est sûre de s’en servir pour justifier une prochaine hausse de taux. Préparez-vous donc à votre tour.

Maintenant, scrutons quelques détails. Les prix de l’essence ont baissé de 1,6 %, ce qui a contribué à une baisse de l’ordre de 0,05 % de l’inflation mensuelle globale. Les coûts d’habitation ont augmenté de 0,3 %, notamment en raison d’une légère hausse de 0,6 % des coûts de l’intérêt hypothécaire. Vous vous rappelez quand la BdC a haussé les taux d’intérêt? Bien, tout taux d’intérêt hypothécaire lié au taux préférentiel contribuerait bien sûr à une augmentation des coûts de l’intérêt hypothécaire. Donc, allant de l’avant, vous verrez fort probablement les coûts de l’intérêt hypothécaire continuer d’augmenter. Le coût des repas achetés au restaurant a grimpé de 0,2 % et il s’agit, en fait, du 29e mois consécutif d’augmentation pour les gens qui fréquentent les restaurants. Je ne suis pas encore convaincu, toutefois, que la bulle de la restauration éclatera au cours du quatrième trimestre de 2018 et j’avoue avoir un faible pour le poulet épicé à la Nashville.

Nous avons aussi eu droit à des chiffres sur les ventes au détail aujourd’hui. Les chiffres sur les ventes au détail, incluant les automobiles, affichent une hausse de 0,3 % au cours du dernier mois, ce qui est conforme à la prévision ayant fait consensus. Si les ventes d’automobiles sont exclues du portrait, la hausse est plus élevée que prévu (0,9 % contre 0,6 %). Globalement, les chiffres annoncés correspondent aux attentes et n’annoncent donc pas un grand changement de discours du côté de la Banque du Canada. À l’actuelle, la probabilité du décret d’une hausse de taux par la BdC le 24 octobre est de 90 %+. Quant à celle d’une hausse en mars prochain, elle est actuellement de 100 %.

Autres nouvelles de ce vendredi

L’ALENA demeure un grand sujet de conversation dans le marché ces jours-ci. Ce vendredi ne fait pas exception, car un conseiller de la Maison-Blanche a affirmé sur Fox News que les États-Unis se rapprochent de plus de plus d’un accord bilatéral avec le Mexique en remplacement de l’ALENA, un accord tripartite auquel le Canada est partie, rappelons-le. Le Canada demeure une partie aux négociations, mais c’est clair que les États-Unis ont déjà un accord de principe en poche avec le Mexique. Cela serait un enjeu pour la Banque du Canada (et l’ensemble du Canada en fait) allant de l’avant. Cependant, à l’approche des élections de mi-mandat en novembre chez nos voisins du sud, je m’attendrais à ce que la situation se résorbe plus tôt que tard.

Taux

Ça vaut la peine de faire un retour sur l’évolution des taux d’intérêt au cours du dernier mois. Il y a eu liquidation d’obligations dans le marché canadien en septembre causant ainsi les taux à grimper sur l’ensemble de la courbe de rendement. Les obligations du gouvernement du Canada de 5 ans rapportent actuellement 2,33 %, ce qui est 16 points de base de plus qu’au début de septembre. L’obligation du GdC de 10 ans affiche un rendement de 2,43 %, ce qui est près de 20 points de base de plus que le 3 septembre dernier. Il faut aussi souligner, comme nous l’avons fait dans le passé, que la courbe de rendement au Canada est très plane, à peine 10 points de base séparant les rendements des obligations de 5 ans et de 10 ans. Dans les faits, c’est quatre points de base de plus qu’il y a une semaine, alors que l’écart n’était que de six points de base! Personne, alors, ne devrait être surpris que le Canada affiche la courbe de rendement la plus plane des pays du G7.

 Les raisons expliquant la récente liquidation pourraient être variées, mais il est toujours utile de jeter un coup d’œil sur ce qui se passe du côté de nos voisins du sud à titre comparatif. Mois après mois, l’économie américaine demeure forte et c’est encore plus le cas en septembre. Relativement parlant, l’économie canadienne affiche un rendement supérieur à celui de l’économie américaine malgré les craintes suscitées par le dossier de l’ALENA. Cependant, vu l’imminence du décret d’une hausse de taux par la BdC, il ne faut pas se surprendre que les taux d’intérêt de ce côté-ci de la frontière réagissent en conséquence. Si vous êtes un emprunteur qui craint une hausse des taux d’intérêt, sachez que nous n’avons pas encore atteint les niveaux qui prévalaient avant 2010. Vous avez un prêt hypothécaire d’un terme de dix ans dont l’échéance approche? Néanmoins, si l’idée d’une hausse de taux vous préoccupe, sachez que First National vous offre l’option de bloquer un taux à l’avance. Nous sommes là pour répondre à tous vos besoins d’emprunt.

Bonne fin de semaine!

Andrew Masliwec

 

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  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Bon vendredi à tous nos lecteurs. J’ai toujours présumé que notre public cible – notre lectorat – était concentré dans le marché canadien, mais les statistiques de marketing fournies par LinkedIn nous indiquent que nous comptons des lecteurs en Australie, en Nouvelle-Zélande et même dans la lointaine ville de New York. Je ne devrais pas en être très surpris vu l’adage selon lequel les bonnes nouvelles voyagent loin. Après tout, nos commentaires mettent toujours l’accent sur le fait que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Cela étant dit, passons sans plus tarder aux nouvelles de la semaine!

La nouvelle du vendredi : l’IPC

Vous savez bien que la seule raison pour laquelle nous avons hâte aux vendredis est que c’est le jour de la semaine où les grandes annonces économiques sont faites. Ce vendredi ne fait pas exception puisque nous avons eu droit aux données relatives à l’IPC pour le mois d’août. Les chiffres sur l’inflation mensuelle sont à -0,1 % de ce que les économistes sondés prévoyaient. Ça donne donc un taux annualisé de 2,8 %, qui est aussi conforme à la prévision ayant fait consensus. Donc, aucune surprise à ce chapitre. Pour ce qui est de l’inflation de référence (qui exclut la nourriture, l’énergie et les effets des taxes), elle est légèrement plus élevée que prévu, à un taux annualisé de 2,1 %. L’inflation a donc grimpé de 2 % à 2,1 % et affiche son rythme de croissance le plus rapide des six dernières années. C’est important, car la Banque du Canada est sûre de s’en servir pour justifier une prochaine hausse de taux. Préparez-vous donc à votre tour.

Maintenant, scrutons quelques détails. Les prix de l’essence ont baissé de 1,6 %, ce qui a contribué à une baisse de l’ordre de 0,05 % de l’inflation mensuelle globale. Les coûts d’habitation ont augmenté de 0,3 %, notamment en raison d’une légère hausse de 0,6 % des coûts de l’intérêt hypothécaire. Vous vous rappelez quand la BdC a haussé les taux d’intérêt? Bien, tout taux d’intérêt hypothécaire lié au taux préférentiel contribuerait bien sûr à une augmentation des coûts de l’intérêt hypothécaire. Donc, allant de l’avant, vous verrez fort probablement les coûts de l’intérêt hypothécaire continuer d’augmenter. Le coût des repas achetés au restaurant a grimpé de 0,2 % et il s’agit, en fait, du 29e mois consécutif d’augmentation pour les gens qui fréquentent les restaurants. Je ne suis pas encore convaincu, toutefois, que la bulle de la restauration éclatera au cours du quatrième trimestre de 2018 et j’avoue avoir un faible pour le poulet épicé à la Nashville.

Nous avons aussi eu droit à des chiffres sur les ventes au détail aujourd’hui. Les chiffres sur les ventes au détail, incluant les automobiles, affichent une hausse de 0,3 % au cours du dernier mois, ce qui est conforme à la prévision ayant fait consensus. Si les ventes d’automobiles sont exclues du portrait, la hausse est plus élevée que prévu (0,9 % contre 0,6 %). Globalement, les chiffres annoncés correspondent aux attentes et n’annoncent donc pas un grand changement de discours du côté de la Banque du Canada. À l’actuelle, la probabilité du décret d’une hausse de taux par la BdC le 24 octobre est de 90 %+. Quant à celle d’une hausse en mars prochain, elle est actuellement de 100 %.

Autres nouvelles de ce vendredi

L’ALENA demeure un grand sujet de conversation dans le marché ces jours-ci. Ce vendredi ne fait pas exception, car un conseiller de la Maison-Blanche a affirmé sur Fox News que les États-Unis se rapprochent de plus de plus d’un accord bilatéral avec le Mexique en remplacement de l’ALENA, un accord tripartite auquel le Canada est partie, rappelons-le. Le Canada demeure une partie aux négociations, mais c’est clair que les États-Unis ont déjà un accord de principe en poche avec le Mexique. Cela serait un enjeu pour la Banque du Canada (et l’ensemble du Canada en fait) allant de l’avant. Cependant, à l’approche des élections de mi-mandat en novembre chez nos voisins du sud, je m’attendrais à ce que la situation se résorbe plus tôt que tard.

Taux

Ça vaut la peine de faire un retour sur l’évolution des taux d’intérêt au cours du dernier mois. Il y a eu liquidation d’obligations dans le marché canadien en septembre causant ainsi les taux à grimper sur l’ensemble de la courbe de rendement. Les obligations du gouvernement du Canada de 5 ans rapportent actuellement 2,33 %, ce qui est 16 points de base de plus qu’au début de septembre. L’obligation du GdC de 10 ans affiche un rendement de 2,43 %, ce qui est près de 20 points de base de plus que le 3 septembre dernier. Il faut aussi souligner, comme nous l’avons fait dans le passé, que la courbe de rendement au Canada est très plane, à peine 10 points de base séparant les rendements des obligations de 5 ans et de 10 ans. Dans les faits, c’est quatre points de base de plus qu’il y a une semaine, alors que l’écart n’était que de six points de base! Personne, alors, ne devrait être surpris que le Canada affiche la courbe de rendement la plus plane des pays du G7.

 Les raisons expliquant la récente liquidation pourraient être variées, mais il est toujours utile de jeter un coup d’œil sur ce qui se passe du côté de nos voisins du sud à titre comparatif. Mois après mois, l’économie américaine demeure forte et c’est encore plus le cas en septembre. Relativement parlant, l’économie canadienne affiche un rendement supérieur à celui de l’économie américaine malgré les craintes suscitées par le dossier de l’ALENA. Cependant, vu l’imminence du décret d’une hausse de taux par la BdC, il ne faut pas se surprendre que les taux d’intérêt de ce côté-ci de la frontière réagissent en conséquence. Si vous êtes un emprunteur qui craint une hausse des taux d’intérêt, sachez que nous n’avons pas encore atteint les niveaux qui prévalaient avant 2010. Vous avez un prêt hypothécaire d’un terme de dix ans dont l’échéance approche? Néanmoins, si l’idée d’une hausse de taux vous préoccupe, sachez que First National vous offre l’option de bloquer un taux à l’avance. Nous sommes là pour répondre à tous vos besoins d’emprunt.

Bonne fin de semaine!

Andrew Masliwec

 

Quels sont les plus récents chiffres relatifs à l’IPC et que signifient-ils? Découvrez-les ici

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Bon vendredi à tous nos lecteurs. J’ai toujours présumé que notre public cible – notre lectorat – était concentré dans le marché canadien, mais les statistiques de marketing fournies par LinkedIn nous indiquent que nous comptons des lecteurs en Australie, en Nouvelle-Zélande et même dans la lointaine ville de New York. Je ne devrais pas en être très surpris vu l’adage selon lequel les bonnes nouvelles voyagent loin. Après tout, nos commentaires mettent toujours l’accent sur le fait que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Cela étant dit, passons sans plus tarder aux nouvelles de la semaine!

La nouvelle du vendredi : l’IPC

Vous savez bien que la seule raison pour laquelle nous avons hâte aux vendredis est que c’est le jour de la semaine où les grandes annonces économiques sont faites. Ce vendredi ne fait pas exception puisque nous avons eu droit aux données relatives à l’IPC pour le mois d’août. Les chiffres sur l’inflation mensuelle sont à -0,1 % de ce que les économistes sondés prévoyaient. Ça donne donc un taux annualisé de 2,8 %, qui est aussi conforme à la prévision ayant fait consensus. Donc, aucune surprise à ce chapitre. Pour ce qui est de l’inflation de référence (qui exclut la nourriture, l’énergie et les effets des taxes), elle est légèrement plus élevée que prévu, à un taux annualisé de 2,1 %. L’inflation a donc grimpé de 2 % à 2,1 % et affiche son rythme de croissance le plus rapide des six dernières années. C’est important, car la Banque du Canada est sûre de s’en servir pour justifier une prochaine hausse de taux. Préparez-vous donc à votre tour.

Maintenant, scrutons quelques détails. Les prix de l’essence ont baissé de 1,6 %, ce qui a contribué à une baisse de l’ordre de 0,05 % de l’inflation mensuelle globale. Les coûts d’habitation ont augmenté de 0,3 %, notamment en raison d’une légère hausse de 0,6 % des coûts de l’intérêt hypothécaire. Vous vous rappelez quand la BdC a haussé les taux d’intérêt? Bien, tout taux d’intérêt hypothécaire lié au taux préférentiel contribuerait bien sûr à une augmentation des coûts de l’intérêt hypothécaire. Donc, allant de l’avant, vous verrez fort probablement les coûts de l’intérêt hypothécaire continuer d’augmenter. Le coût des repas achetés au restaurant a grimpé de 0,2 % et il s’agit, en fait, du 29e mois consécutif d’augmentation pour les gens qui fréquentent les restaurants. Je ne suis pas encore convaincu, toutefois, que la bulle de la restauration éclatera au cours du quatrième trimestre de 2018 et j’avoue avoir un faible pour le poulet épicé à la Nashville.

Nous avons aussi eu droit à des chiffres sur les ventes au détail aujourd’hui. Les chiffres sur les ventes au détail, incluant les automobiles, affichent une hausse de 0,3 % au cours du dernier mois, ce qui est conforme à la prévision ayant fait consensus. Si les ventes d’automobiles sont exclues du portrait, la hausse est plus élevée que prévu (0,9 % contre 0,6 %). Globalement, les chiffres annoncés correspondent aux attentes et n’annoncent donc pas un grand changement de discours du côté de la Banque du Canada. À l’actuelle, la probabilité du décret d’une hausse de taux par la BdC le 24 octobre est de 90 %+. Quant à celle d’une hausse en mars prochain, elle est actuellement de 100 %.

Autres nouvelles de ce vendredi

L’ALENA demeure un grand sujet de conversation dans le marché ces jours-ci. Ce vendredi ne fait pas exception, car un conseiller de la Maison-Blanche a affirmé sur Fox News que les États-Unis se rapprochent de plus de plus d’un accord bilatéral avec le Mexique en remplacement de l’ALENA, un accord tripartite auquel le Canada est partie, rappelons-le. Le Canada demeure une partie aux négociations, mais c’est clair que les États-Unis ont déjà un accord de principe en poche avec le Mexique. Cela serait un enjeu pour la Banque du Canada (et l’ensemble du Canada en fait) allant de l’avant. Cependant, à l’approche des élections de mi-mandat en novembre chez nos voisins du sud, je m’attendrais à ce que la situation se résorbe plus tôt que tard.

Taux

Ça vaut la peine de faire un retour sur l’évolution des taux d’intérêt au cours du dernier mois. Il y a eu liquidation d’obligations dans le marché canadien en septembre causant ainsi les taux à grimper sur l’ensemble de la courbe de rendement. Les obligations du gouvernement du Canada de 5 ans rapportent actuellement 2,33 %, ce qui est 16 points de base de plus qu’au début de septembre. L’obligation du GdC de 10 ans affiche un rendement de 2,43 %, ce qui est près de 20 points de base de plus que le 3 septembre dernier. Il faut aussi souligner, comme nous l’avons fait dans le passé, que la courbe de rendement au Canada est très plane, à peine 10 points de base séparant les rendements des obligations de 5 ans et de 10 ans. Dans les faits, c’est quatre points de base de plus qu’il y a une semaine, alors que l’écart n’était que de six points de base! Personne, alors, ne devrait être surpris que le Canada affiche la courbe de rendement la plus plane des pays du G7.

 Les raisons expliquant la récente liquidation pourraient être variées, mais il est toujours utile de jeter un coup d’œil sur ce qui se passe du côté de nos voisins du sud à titre comparatif. Mois après mois, l’économie américaine demeure forte et c’est encore plus le cas en septembre. Relativement parlant, l’économie canadienne affiche un rendement supérieur à celui de l’économie américaine malgré les craintes suscitées par le dossier de l’ALENA. Cependant, vu l’imminence du décret d’une hausse de taux par la BdC, il ne faut pas se surprendre que les taux d’intérêt de ce côté-ci de la frontière réagissent en conséquence. Si vous êtes un emprunteur qui craint une hausse des taux d’intérêt, sachez que nous n’avons pas encore atteint les niveaux qui prévalaient avant 2010. Vous avez un prêt hypothécaire d’un terme de dix ans dont l’échéance approche? Néanmoins, si l’idée d’une hausse de taux vous préoccupe, sachez que First National vous offre l’option de bloquer un taux à l’avance. Nous sommes là pour répondre à tous vos besoins d’emprunt.

Bonne fin de semaine!

Andrew Masliwec

 

Quels sont les plus récents chiffres relatifs à l’IPC et que signifient-ils? Découvrez-les ici

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Bon vendredi à tous nos lecteurs. J’ai toujours présumé que notre public cible – notre lectorat – était concentré dans le marché canadien, mais les statistiques de marketing fournies par LinkedIn nous indiquent que nous comptons des lecteurs en Australie, en Nouvelle-Zélande et même dans la lointaine ville de New York. Je ne devrais pas en être très surpris vu l’adage selon lequel les bonnes nouvelles voyagent loin. Après tout, nos commentaires mettent toujours l’accent sur le fait que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Cela étant dit, passons sans plus tarder aux nouvelles de la semaine!

La nouvelle du vendredi : l’IPC

Vous savez bien que la seule raison pour laquelle nous avons hâte aux vendredis est que c’est le jour de la semaine où les grandes annonces économiques sont faites. Ce vendredi ne fait pas exception puisque nous avons eu droit aux données relatives à l’IPC pour le mois d’août. Les chiffres sur l’inflation mensuelle sont à -0,1 % de ce que les économistes sondés prévoyaient. Ça donne donc un taux annualisé de 2,8 %, qui est aussi conforme à la prévision ayant fait consensus. Donc, aucune surprise à ce chapitre. Pour ce qui est de l’inflation de référence (qui exclut la nourriture, l’énergie et les effets des taxes), elle est légèrement plus élevée que prévu, à un taux annualisé de 2,1 %. L’inflation a donc grimpé de 2 % à 2,1 % et affiche son rythme de croissance le plus rapide des six dernières années. C’est important, car la Banque du Canada est sûre de s’en servir pour justifier une prochaine hausse de taux. Préparez-vous donc à votre tour.

Maintenant, scrutons quelques détails. Les prix de l’essence ont baissé de 1,6 %, ce qui a contribué à une baisse de l’ordre de 0,05 % de l’inflation mensuelle globale. Les coûts d’habitation ont augmenté de 0,3 %, notamment en raison d’une légère hausse de 0,6 % des coûts de l’intérêt hypothécaire. Vous vous rappelez quand la BdC a haussé les taux d’intérêt? Bien, tout taux d’intérêt hypothécaire lié au taux préférentiel contribuerait bien sûr à une augmentation des coûts de l’intérêt hypothécaire. Donc, allant de l’avant, vous verrez fort probablement les coûts de l’intérêt hypothécaire continuer d’augmenter. Le coût des repas achetés au restaurant a grimpé de 0,2 % et il s’agit, en fait, du 29e mois consécutif d’augmentation pour les gens qui fréquentent les restaurants. Je ne suis pas encore convaincu, toutefois, que la bulle de la restauration éclatera au cours du quatrième trimestre de 2018 et j’avoue avoir un faible pour le poulet épicé à la Nashville.

Nous avons aussi eu droit à des chiffres sur les ventes au détail aujourd’hui. Les chiffres sur les ventes au détail, incluant les automobiles, affichent une hausse de 0,3 % au cours du dernier mois, ce qui est conforme à la prévision ayant fait consensus. Si les ventes d’automobiles sont exclues du portrait, la hausse est plus élevée que prévu (0,9 % contre 0,6 %). Globalement, les chiffres annoncés correspondent aux attentes et n’annoncent donc pas un grand changement de discours du côté de la Banque du Canada. À l’actuelle, la probabilité du décret d’une hausse de taux par la BdC le 24 octobre est de 90 %+. Quant à celle d’une hausse en mars prochain, elle est actuellement de 100 %.

Autres nouvelles de ce vendredi

L’ALENA demeure un grand sujet de conversation dans le marché ces jours-ci. Ce vendredi ne fait pas exception, car un conseiller de la Maison-Blanche a affirmé sur Fox News que les États-Unis se rapprochent de plus de plus d’un accord bilatéral avec le Mexique en remplacement de l’ALENA, un accord tripartite auquel le Canada est partie, rappelons-le. Le Canada demeure une partie aux négociations, mais c’est clair que les États-Unis ont déjà un accord de principe en poche avec le Mexique. Cela serait un enjeu pour la Banque du Canada (et l’ensemble du Canada en fait) allant de l’avant. Cependant, à l’approche des élections de mi-mandat en novembre chez nos voisins du sud, je m’attendrais à ce que la situation se résorbe plus tôt que tard.

Taux

Ça vaut la peine de faire un retour sur l’évolution des taux d’intérêt au cours du dernier mois. Il y a eu liquidation d’obligations dans le marché canadien en septembre causant ainsi les taux à grimper sur l’ensemble de la courbe de rendement. Les obligations du gouvernement du Canada de 5 ans rapportent actuellement 2,33 %, ce qui est 16 points de base de plus qu’au début de septembre. L’obligation du GdC de 10 ans affiche un rendement de 2,43 %, ce qui est près de 20 points de base de plus que le 3 septembre dernier. Il faut aussi souligner, comme nous l’avons fait dans le passé, que la courbe de rendement au Canada est très plane, à peine 10 points de base séparant les rendements des obligations de 5 ans et de 10 ans. Dans les faits, c’est quatre points de base de plus qu’il y a une semaine, alors que l’écart n’était que de six points de base! Personne, alors, ne devrait être surpris que le Canada affiche la courbe de rendement la plus plane des pays du G7.

 Les raisons expliquant la récente liquidation pourraient être variées, mais il est toujours utile de jeter un coup d’œil sur ce qui se passe du côté de nos voisins du sud à titre comparatif. Mois après mois, l’économie américaine demeure forte et c’est encore plus le cas en septembre. Relativement parlant, l’économie canadienne affiche un rendement supérieur à celui de l’économie américaine malgré les craintes suscitées par le dossier de l’ALENA. Cependant, vu l’imminence du décret d’une hausse de taux par la BdC, il ne faut pas se surprendre que les taux d’intérêt de ce côté-ci de la frontière réagissent en conséquence. Si vous êtes un emprunteur qui craint une hausse des taux d’intérêt, sachez que nous n’avons pas encore atteint les niveaux qui prévalaient avant 2010. Vous avez un prêt hypothécaire d’un terme de dix ans dont l’échéance approche? Néanmoins, si l’idée d’une hausse de taux vous préoccupe, sachez que First National vous offre l’option de bloquer un taux à l’avance. Nous sommes là pour répondre à tous vos besoins d’emprunt.

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