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Un aperçu des rendements obligataires de cette semaine.

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Salutations au monde hypothécaire!

Comme vous êtes nombreux à ne pas avoir encore repris vos forces à la suite du forum immobilier tenu cette semaine à Toronto, je propose de passer directement au vif du sujet. La dernière chose que je souhaite est que vous sombriez dans un sommeil profond et rien ne garde nos lecteurs plus engagés que des nouvelles percutantes concernant les taux d’intérêt.

Taux

Les rendements obligataires ont fléchi cette semaine à la lumière de malaises grandissantes dans le marché canadien. En fait, par rapport au rendement des obligations du GdC de 5 ans, il y a deux semaines, nous fermions à 2,37 %, alors qu’au moment où j’écris ces lignes, les obligations se négocient autour de 2,20 %. Il s’agit d’une baisse de 17 points de base pour l’obligation de référence. L’obligation de 10 ans a connu une évolution similaire. Elle affiche actuellement un rendement de 2,27 %; il y a deux semaines, elle avait clôturé la semaine à 2,45 % – pour une baisse de 18 points de base. Bon, vous fournir ces statistiques me rend service, car ça m’aide à atteindre mon minimum de 200 mots, mais il me faut aussi montrer à vous, l’emprunteur, combien rapidement les rendements peuvent varier. Comme vous le savez, les taux varient quotidiennement. Ils peuvent augmenter ou baisser, varier en votre faveur ou à votre détriment. Cependant, si vous êtes heureux avec là où ils sont aujourd’hui, éliminez l’incertitude et demandez à First National de bloquer dès maintenant votre taux idéal.

Les écarts de taux, ces obligations citées à un rendement supérieur à celui des obligations de référence susmentionnées, se sont creusés considérablement au cours des deux dernières semaines. Vous avez peut-être aussi remarqué que votre portefeuille en a pris un coup au cours des dernières semaines. Ou, pis encore, si vous détenez des Bitcoin ou des actions de producteurs de cannabis. Vous avez raison d’affirmer que les marchés boursiers – à l’exception de quelques jours positifs ici et là – sont en baisse depuis octobre. Lorsque les marchés boursiers se portent mal, les effets se font sentir jusque dans le domaine du crédit, car les investisseurs prennent leurs distances par rapport à des obligations « plus risquées ». En fait, selon les calculs d’une banque, la concession sur de nouvelles émissions pour dette était de 10-15 points de base plus large cette semaine par rapport à la semaine dernière. Cela suggère que l’appétit de crédit des investisseurs serait en baisse et que ça coûte maintenant plus cher aux émetteurs. Bien entendu, cela a des impacts sur les obligations que nous suivons de près, soit les obligations hypothécaires du Canada. L’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,51 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,71 %. Pour mettre ces rendements en contexte, l’écart de l’OHC de 5 ans s’approche d’un sommet des six derniers mois et celui de l’OHC de 10 ans atteint 44 points de base, un sommet des douze derniers mois. Voici ce que vous devez savoir : les écarts des OHC se creusent et vous pourriez potentiellement voir les rendements augmenter.

La Réserve fédérale, l’AEUMC et le PIB

Mercredi était une journée très attendue des marchés. En effet, c’est mercredi dernier que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a livré une allocution. Globalement, le marché a qualifié son discours d’« axé sur le compromis », car Powell a fait savoir que la Fed ne haussera pas les taux selon des règles fixées à l’avance. Powell a mentionné que la politique américaine en matière de taux est de viser tout juste sous des taux d’intérêt neutres (le niveau naturel des intérêts pour suivre l’inflation et maintenir le plein emploi dans l’économie). Le marché a interprété cela comme voulant dire qu’il y aura possiblement, probablement moins de hausse de taux allant de l’avant. Dans la foulée de la nouvelle, les marchés boursiers ont connu une bonne journée. L’indice S&P a gagné 2,3 % – le plus fort gain des huit derniers mois.

Aujourd’hui, deux événements importants se sont produits ici au Canada :

  • Les chiffres du PIB pour le troisième trimestre sont été dévoilés et la croissance de 2,0 % correspond parfaitement au consensus qui avait été établi. En septembre, le portrait a été pire que prévu. En fait, il y a eu baisse de 0,1 % alors qu’une hausse de 0,1 % était prévue. La déception provient principalement des investissements fixes des entreprises et de la demande intérieure. Plus préoccupante est la tendance en ce qui concerne la demande intérieure (la consommation dans l’économie) : +2,2 %, +1,8 % et -0,1 % pour les premier, deuxième et troisième trimestres respectivement. Si vous vous demandiez quel était l’incidence de taux d’intérêt plus élevés sur le PIB, sachez que les investissements résidentiels ont baissé de 0,5 % et que la croissance de la consommation a été plus faible que prévue. La probabilité du décret d’une hausse de taux par la Banque du Canada en décembre demeure stable dans la foulée de la nouvelle, à plus ou moins 20 %.
  • À Buenos Aires, là où il fait beau et chaud en ce moment, l’AEUMC a été officiellement signé par les trois chefs d’État concernés. Donc, nous pouvons arrêter de parler de l’ALENA et commencer plutôt à parler de ce nouvel accord dont l’acronyme se prononce bien mal. Dans l’ensemble, il s’agit d’un pas positif vers l’avant et ça élimine une certaine inquiétude du marché.

Autres nouvelles...

Allant de l’avant, cette fin de semaine sera marquée par une importante réunion entre Trump et le président chinois, Xi Jinping. Le G20 se tient en Argentine et les deux chefs d’État, empêtrés dans une guerre commerciale, doivent se rencontrer samedi. On ne connaît pas encore ce qui est au menu. Du bœuf argentin ou des steaks de marque Trump? J’ai eu droit à de bons mots concernant les deux. Si cette rencontre connaît une issue positive, ça devrait contribuer à stabiliser les marchés boursiers ainsi que les écarts de crédit. Cependant, personne ne peut prédire avec certitude quelle sera l’issue de cette rencontre.

Au cas où vous l’aviez manqué, il y a une semaine, c’était le Vendredi noir aux États-Unis. Voici quelques statistiques provenant de nos amis de la TD :

  • Les ventes nettes conclues par les centres commerciaux et les magasins traditionnels aux États-Unis ont baissé d’entre 4 % et 7 % par rapport à l’an dernier à pareilles dates (jours de la Thanksgiving et du Vendredi noir), tandis que l’achalandage a baissé de l’ordre de 5 % à 9 % pendant les deux jours.
  • Les ventes en ligne ont monté en flèche, soit de +23 %, et franchi le cap des 6 G$.

L’impact de ces données se répercutera sur les chiffres du PIB pour le quatrième trimestre. Je suis sûr que vous trépignez d’impatience... Voici le fruit de ma propre recherche. Ma boîte de courriel a reçu 83 offres du Vendredi noir, ce qui représente une hausse annualisée de 14 %. Par contre, mes achats sont demeurés stables à 0 %. Il y a toujours l’année prochaine, je suppose.

Passez un bon week-end.

Andrew

 

Un aperçu des rendements obligataires de cette semaine.

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Salutations au monde hypothécaire!

Comme vous êtes nombreux à ne pas avoir encore repris vos forces à la suite du forum immobilier tenu cette semaine à Toronto, je propose de passer directement au vif du sujet. La dernière chose que je souhaite est que vous sombriez dans un sommeil profond et rien ne garde nos lecteurs plus engagés que des nouvelles percutantes concernant les taux d’intérêt.

Taux

Les rendements obligataires ont fléchi cette semaine à la lumière de malaises grandissantes dans le marché canadien. En fait, par rapport au rendement des obligations du GdC de 5 ans, il y a deux semaines, nous fermions à 2,37 %, alors qu’au moment où j’écris ces lignes, les obligations se négocient autour de 2,20 %. Il s’agit d’une baisse de 17 points de base pour l’obligation de référence. L’obligation de 10 ans a connu une évolution similaire. Elle affiche actuellement un rendement de 2,27 %; il y a deux semaines, elle avait clôturé la semaine à 2,45 % – pour une baisse de 18 points de base. Bon, vous fournir ces statistiques me rend service, car ça m’aide à atteindre mon minimum de 200 mots, mais il me faut aussi montrer à vous, l’emprunteur, combien rapidement les rendements peuvent varier. Comme vous le savez, les taux varient quotidiennement. Ils peuvent augmenter ou baisser, varier en votre faveur ou à votre détriment. Cependant, si vous êtes heureux avec là où ils sont aujourd’hui, éliminez l’incertitude et demandez à First National de bloquer dès maintenant votre taux idéal.

Les écarts de taux, ces obligations citées à un rendement supérieur à celui des obligations de référence susmentionnées, se sont creusés considérablement au cours des deux dernières semaines. Vous avez peut-être aussi remarqué que votre portefeuille en a pris un coup au cours des dernières semaines. Ou, pis encore, si vous détenez des Bitcoin ou des actions de producteurs de cannabis. Vous avez raison d’affirmer que les marchés boursiers – à l’exception de quelques jours positifs ici et là – sont en baisse depuis octobre. Lorsque les marchés boursiers se portent mal, les effets se font sentir jusque dans le domaine du crédit, car les investisseurs prennent leurs distances par rapport à des obligations « plus risquées ». En fait, selon les calculs d’une banque, la concession sur de nouvelles émissions pour dette était de 10-15 points de base plus large cette semaine par rapport à la semaine dernière. Cela suggère que l’appétit de crédit des investisseurs serait en baisse et que ça coûte maintenant plus cher aux émetteurs. Bien entendu, cela a des impacts sur les obligations que nous suivons de près, soit les obligations hypothécaires du Canada. L’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,51 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,71 %. Pour mettre ces rendements en contexte, l’écart de l’OHC de 5 ans s’approche d’un sommet des six derniers mois et celui de l’OHC de 10 ans atteint 44 points de base, un sommet des douze derniers mois. Voici ce que vous devez savoir : les écarts des OHC se creusent et vous pourriez potentiellement voir les rendements augmenter.

La Réserve fédérale, l’AEUMC et le PIB

Mercredi était une journée très attendue des marchés. En effet, c’est mercredi dernier que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a livré une allocution. Globalement, le marché a qualifié son discours d’« axé sur le compromis », car Powell a fait savoir que la Fed ne haussera pas les taux selon des règles fixées à l’avance. Powell a mentionné que la politique américaine en matière de taux est de viser tout juste sous des taux d’intérêt neutres (le niveau naturel des intérêts pour suivre l’inflation et maintenir le plein emploi dans l’économie). Le marché a interprété cela comme voulant dire qu’il y aura possiblement, probablement moins de hausse de taux allant de l’avant. Dans la foulée de la nouvelle, les marchés boursiers ont connu une bonne journée. L’indice S&P a gagné 2,3 % – le plus fort gain des huit derniers mois.

Aujourd’hui, deux événements importants se sont produits ici au Canada :

  • Les chiffres du PIB pour le troisième trimestre sont été dévoilés et la croissance de 2,0 % correspond parfaitement au consensus qui avait été établi. En septembre, le portrait a été pire que prévu. En fait, il y a eu baisse de 0,1 % alors qu’une hausse de 0,1 % était prévue. La déception provient principalement des investissements fixes des entreprises et de la demande intérieure. Plus préoccupante est la tendance en ce qui concerne la demande intérieure (la consommation dans l’économie) : +2,2 %, +1,8 % et -0,1 % pour les premier, deuxième et troisième trimestres respectivement. Si vous vous demandiez quel était l’incidence de taux d’intérêt plus élevés sur le PIB, sachez que les investissements résidentiels ont baissé de 0,5 % et que la croissance de la consommation a été plus faible que prévue. La probabilité du décret d’une hausse de taux par la Banque du Canada en décembre demeure stable dans la foulée de la nouvelle, à plus ou moins 20 %.
  • À Buenos Aires, là où il fait beau et chaud en ce moment, l’AEUMC a été officiellement signé par les trois chefs d’État concernés. Donc, nous pouvons arrêter de parler de l’ALENA et commencer plutôt à parler de ce nouvel accord dont l’acronyme se prononce bien mal. Dans l’ensemble, il s’agit d’un pas positif vers l’avant et ça élimine une certaine inquiétude du marché.

Autres nouvelles...

Allant de l’avant, cette fin de semaine sera marquée par une importante réunion entre Trump et le président chinois, Xi Jinping. Le G20 se tient en Argentine et les deux chefs d’État, empêtrés dans une guerre commerciale, doivent se rencontrer samedi. On ne connaît pas encore ce qui est au menu. Du bœuf argentin ou des steaks de marque Trump? J’ai eu droit à de bons mots concernant les deux. Si cette rencontre connaît une issue positive, ça devrait contribuer à stabiliser les marchés boursiers ainsi que les écarts de crédit. Cependant, personne ne peut prédire avec certitude quelle sera l’issue de cette rencontre.

Au cas où vous l’aviez manqué, il y a une semaine, c’était le Vendredi noir aux États-Unis. Voici quelques statistiques provenant de nos amis de la TD :

  • Les ventes nettes conclues par les centres commerciaux et les magasins traditionnels aux États-Unis ont baissé d’entre 4 % et 7 % par rapport à l’an dernier à pareilles dates (jours de la Thanksgiving et du Vendredi noir), tandis que l’achalandage a baissé de l’ordre de 5 % à 9 % pendant les deux jours.
  • Les ventes en ligne ont monté en flèche, soit de +23 %, et franchi le cap des 6 G$.

L’impact de ces données se répercutera sur les chiffres du PIB pour le quatrième trimestre. Je suis sûr que vous trépignez d’impatience... Voici le fruit de ma propre recherche. Ma boîte de courriel a reçu 83 offres du Vendredi noir, ce qui représente une hausse annualisée de 14 %. Par contre, mes achats sont demeurés stables à 0 %. Il y a toujours l’année prochaine, je suppose.

Passez un bon week-end.

Andrew

 

Un aperçu des rendements obligataires de cette semaine.

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Salutations au monde hypothécaire!

Comme vous êtes nombreux à ne pas avoir encore repris vos forces à la suite du forum immobilier tenu cette semaine à Toronto, je propose de passer directement au vif du sujet. La dernière chose que je souhaite est que vous sombriez dans un sommeil profond et rien ne garde nos lecteurs plus engagés que des nouvelles percutantes concernant les taux d’intérêt.

Taux

Les rendements obligataires ont fléchi cette semaine à la lumière de malaises grandissantes dans le marché canadien. En fait, par rapport au rendement des obligations du GdC de 5 ans, il y a deux semaines, nous fermions à 2,37 %, alors qu’au moment où j’écris ces lignes, les obligations se négocient autour de 2,20 %. Il s’agit d’une baisse de 17 points de base pour l’obligation de référence. L’obligation de 10 ans a connu une évolution similaire. Elle affiche actuellement un rendement de 2,27 %; il y a deux semaines, elle avait clôturé la semaine à 2,45 % – pour une baisse de 18 points de base. Bon, vous fournir ces statistiques me rend service, car ça m’aide à atteindre mon minimum de 200 mots, mais il me faut aussi montrer à vous, l’emprunteur, combien rapidement les rendements peuvent varier. Comme vous le savez, les taux varient quotidiennement. Ils peuvent augmenter ou baisser, varier en votre faveur ou à votre détriment. Cependant, si vous êtes heureux avec là où ils sont aujourd’hui, éliminez l’incertitude et demandez à First National de bloquer dès maintenant votre taux idéal.

Les écarts de taux, ces obligations citées à un rendement supérieur à celui des obligations de référence susmentionnées, se sont creusés considérablement au cours des deux dernières semaines. Vous avez peut-être aussi remarqué que votre portefeuille en a pris un coup au cours des dernières semaines. Ou, pis encore, si vous détenez des Bitcoin ou des actions de producteurs de cannabis. Vous avez raison d’affirmer que les marchés boursiers – à l’exception de quelques jours positifs ici et là – sont en baisse depuis octobre. Lorsque les marchés boursiers se portent mal, les effets se font sentir jusque dans le domaine du crédit, car les investisseurs prennent leurs distances par rapport à des obligations « plus risquées ». En fait, selon les calculs d’une banque, la concession sur de nouvelles émissions pour dette était de 10-15 points de base plus large cette semaine par rapport à la semaine dernière. Cela suggère que l’appétit de crédit des investisseurs serait en baisse et que ça coûte maintenant plus cher aux émetteurs. Bien entendu, cela a des impacts sur les obligations que nous suivons de près, soit les obligations hypothécaires du Canada. L’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,51 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,71 %. Pour mettre ces rendements en contexte, l’écart de l’OHC de 5 ans s’approche d’un sommet des six derniers mois et celui de l’OHC de 10 ans atteint 44 points de base, un sommet des douze derniers mois. Voici ce que vous devez savoir : les écarts des OHC se creusent et vous pourriez potentiellement voir les rendements augmenter.

La Réserve fédérale, l’AEUMC et le PIB

Mercredi était une journée très attendue des marchés. En effet, c’est mercredi dernier que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a livré une allocution. Globalement, le marché a qualifié son discours d’« axé sur le compromis », car Powell a fait savoir que la Fed ne haussera pas les taux selon des règles fixées à l’avance. Powell a mentionné que la politique américaine en matière de taux est de viser tout juste sous des taux d’intérêt neutres (le niveau naturel des intérêts pour suivre l’inflation et maintenir le plein emploi dans l’économie). Le marché a interprété cela comme voulant dire qu’il y aura possiblement, probablement moins de hausse de taux allant de l’avant. Dans la foulée de la nouvelle, les marchés boursiers ont connu une bonne journée. L’indice S&P a gagné 2,3 % – le plus fort gain des huit derniers mois.

Aujourd’hui, deux événements importants se sont produits ici au Canada :

  • Les chiffres du PIB pour le troisième trimestre sont été dévoilés et la croissance de 2,0 % correspond parfaitement au consensus qui avait été établi. En septembre, le portrait a été pire que prévu. En fait, il y a eu baisse de 0,1 % alors qu’une hausse de 0,1 % était prévue. La déception provient principalement des investissements fixes des entreprises et de la demande intérieure. Plus préoccupante est la tendance en ce qui concerne la demande intérieure (la consommation dans l’économie) : +2,2 %, +1,8 % et -0,1 % pour les premier, deuxième et troisième trimestres respectivement. Si vous vous demandiez quel était l’incidence de taux d’intérêt plus élevés sur le PIB, sachez que les investissements résidentiels ont baissé de 0,5 % et que la croissance de la consommation a été plus faible que prévue. La probabilité du décret d’une hausse de taux par la Banque du Canada en décembre demeure stable dans la foulée de la nouvelle, à plus ou moins 20 %.
  • À Buenos Aires, là où il fait beau et chaud en ce moment, l’AEUMC a été officiellement signé par les trois chefs d’État concernés. Donc, nous pouvons arrêter de parler de l’ALENA et commencer plutôt à parler de ce nouvel accord dont l’acronyme se prononce bien mal. Dans l’ensemble, il s’agit d’un pas positif vers l’avant et ça élimine une certaine inquiétude du marché.

Autres nouvelles...

Allant de l’avant, cette fin de semaine sera marquée par une importante réunion entre Trump et le président chinois, Xi Jinping. Le G20 se tient en Argentine et les deux chefs d’État, empêtrés dans une guerre commerciale, doivent se rencontrer samedi. On ne connaît pas encore ce qui est au menu. Du bœuf argentin ou des steaks de marque Trump? J’ai eu droit à de bons mots concernant les deux. Si cette rencontre connaît une issue positive, ça devrait contribuer à stabiliser les marchés boursiers ainsi que les écarts de crédit. Cependant, personne ne peut prédire avec certitude quelle sera l’issue de cette rencontre.

Au cas où vous l’aviez manqué, il y a une semaine, c’était le Vendredi noir aux États-Unis. Voici quelques statistiques provenant de nos amis de la TD :

  • Les ventes nettes conclues par les centres commerciaux et les magasins traditionnels aux États-Unis ont baissé d’entre 4 % et 7 % par rapport à l’an dernier à pareilles dates (jours de la Thanksgiving et du Vendredi noir), tandis que l’achalandage a baissé de l’ordre de 5 % à 9 % pendant les deux jours.
  • Les ventes en ligne ont monté en flèche, soit de +23 %, et franchi le cap des 6 G$.

L’impact de ces données se répercutera sur les chiffres du PIB pour le quatrième trimestre. Je suis sûr que vous trépignez d’impatience... Voici le fruit de ma propre recherche. Ma boîte de courriel a reçu 83 offres du Vendredi noir, ce qui représente une hausse annualisée de 14 %. Par contre, mes achats sont demeurés stables à 0 %. Il y a toujours l’année prochaine, je suppose.

Passez un bon week-end.

Andrew

 

Un aperçu des rendements obligataires de cette semaine.

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Salutations au monde hypothécaire!

Comme vous êtes nombreux à ne pas avoir encore repris vos forces à la suite du forum immobilier tenu cette semaine à Toronto, je propose de passer directement au vif du sujet. La dernière chose que je souhaite est que vous sombriez dans un sommeil profond et rien ne garde nos lecteurs plus engagés que des nouvelles percutantes concernant les taux d’intérêt.

Taux

Les rendements obligataires ont fléchi cette semaine à la lumière de malaises grandissantes dans le marché canadien. En fait, par rapport au rendement des obligations du GdC de 5 ans, il y a deux semaines, nous fermions à 2,37 %, alors qu’au moment où j’écris ces lignes, les obligations se négocient autour de 2,20 %. Il s’agit d’une baisse de 17 points de base pour l’obligation de référence. L’obligation de 10 ans a connu une évolution similaire. Elle affiche actuellement un rendement de 2,27 %; il y a deux semaines, elle avait clôturé la semaine à 2,45 % – pour une baisse de 18 points de base. Bon, vous fournir ces statistiques me rend service, car ça m’aide à atteindre mon minimum de 200 mots, mais il me faut aussi montrer à vous, l’emprunteur, combien rapidement les rendements peuvent varier. Comme vous le savez, les taux varient quotidiennement. Ils peuvent augmenter ou baisser, varier en votre faveur ou à votre détriment. Cependant, si vous êtes heureux avec là où ils sont aujourd’hui, éliminez l’incertitude et demandez à First National de bloquer dès maintenant votre taux idéal.

Les écarts de taux, ces obligations citées à un rendement supérieur à celui des obligations de référence susmentionnées, se sont creusés considérablement au cours des deux dernières semaines. Vous avez peut-être aussi remarqué que votre portefeuille en a pris un coup au cours des dernières semaines. Ou, pis encore, si vous détenez des Bitcoin ou des actions de producteurs de cannabis. Vous avez raison d’affirmer que les marchés boursiers – à l’exception de quelques jours positifs ici et là – sont en baisse depuis octobre. Lorsque les marchés boursiers se portent mal, les effets se font sentir jusque dans le domaine du crédit, car les investisseurs prennent leurs distances par rapport à des obligations « plus risquées ». En fait, selon les calculs d’une banque, la concession sur de nouvelles émissions pour dette était de 10-15 points de base plus large cette semaine par rapport à la semaine dernière. Cela suggère que l’appétit de crédit des investisseurs serait en baisse et que ça coûte maintenant plus cher aux émetteurs. Bien entendu, cela a des impacts sur les obligations que nous suivons de près, soit les obligations hypothécaires du Canada. L’OHC de 5 ans affiche actuellement un rendement de 2,51 % et celle de 10 ans, un rendement de 2,71 %. Pour mettre ces rendements en contexte, l’écart de l’OHC de 5 ans s’approche d’un sommet des six derniers mois et celui de l’OHC de 10 ans atteint 44 points de base, un sommet des douze derniers mois. Voici ce que vous devez savoir : les écarts des OHC se creusent et vous pourriez potentiellement voir les rendements augmenter.

La Réserve fédérale, l’AEUMC et le PIB

Mercredi était une journée très attendue des marchés. En effet, c’est mercredi dernier que le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a livré une allocution. Globalement, le marché a qualifié son discours d’« axé sur le compromis », car Powell a fait savoir que la Fed ne haussera pas les taux selon des règles fixées à l’avance. Powell a mentionné que la politique américaine en matière de taux est de viser tout juste sous des taux d’intérêt neutres (le niveau naturel des intérêts pour suivre l’inflation et maintenir le plein emploi dans l’économie). Le marché a interprété cela comme voulant dire qu’il y aura possiblement, probablement moins de hausse de taux allant de l’avant. Dans la foulée de la nouvelle, les marchés boursiers ont connu une bonne journée. L’indice S&P a gagné 2,3 % – le plus fort gain des huit derniers mois.

Aujourd’hui, deux événements importants se sont produits ici au Canada :

  • Les chiffres du PIB pour le troisième trimestre sont été dévoilés et la croissance de 2,0 % correspond parfaitement au consensus qui avait été établi. En septembre, le portrait a été pire que prévu. En fait, il y a eu baisse de 0,1 % alors qu’une hausse de 0,1 % était prévue. La déception provient principalement des investissements fixes des entreprises et de la demande intérieure. Plus préoccupante est la tendance en ce qui concerne la demande intérieure (la consommation dans l’économie) : +2,2 %, +1,8 % et -0,1 % pour les premier, deuxième et troisième trimestres respectivement. Si vous vous demandiez quel était l’incidence de taux d’intérêt plus élevés sur le PIB, sachez que les investissements résidentiels ont baissé de 0,5 % et que la croissance de la consommation a été plus faible que prévue. La probabilité du décret d’une hausse de taux par la Banque du Canada en décembre demeure stable dans la foulée de la nouvelle, à plus ou moins 20 %.
  • À Buenos Aires, là où il fait beau et chaud en ce moment, l’AEUMC a été officiellement signé par les trois chefs d’État concernés. Donc, nous pouvons arrêter de parler de l’ALENA et commencer plutôt à parler de ce nouvel accord dont l’acronyme se prononce bien mal. Dans l’ensemble, il s’agit d’un pas positif vers l’avant et ça élimine une certaine inquiétude du marché.

Autres nouvelles...

Allant de l’avant, cette fin de semaine sera marquée par une importante réunion entre Trump et le président chinois, Xi Jinping. Le G20 se tient en Argentine et les deux chefs d’État, empêtrés dans une guerre commerciale, doivent se rencontrer samedi. On ne connaît pas encore ce qui est au menu. Du bœuf argentin ou des steaks de marque Trump? J’ai eu droit à de bons mots concernant les deux. Si cette rencontre connaît une issue positive, ça devrait contribuer à stabiliser les marchés boursiers ainsi que les écarts de crédit. Cependant, personne ne peut prédire avec certitude quelle sera l’issue de cette rencontre.

Au cas où vous l’aviez manqué, il y a une semaine, c’était le Vendredi noir aux États-Unis. Voici quelques statistiques provenant de nos amis de la TD :

  • Les ventes nettes conclues par les centres commerciaux et les magasins traditionnels aux États-Unis ont baissé d’entre 4 % et 7 % par rapport à l’an dernier à pareilles dates (jours de la Thanksgiving et du Vendredi noir), tandis que l’achalandage a baissé de l’ordre de 5 % à 9 % pendant les deux jours.
  • Les ventes en ligne ont monté en flèche, soit de +23 %, et franchi le cap des 6 G$.

L’impact de ces données se répercutera sur les chiffres du PIB pour le quatrième trimestre. Je suis sûr que vous trépignez d’impatience... Voici le fruit de ma propre recherche. Ma boîte de courriel a reçu 83 offres du Vendredi noir, ce qui représente une hausse annualisée de 14 %. Par contre, mes achats sont demeurés stables à 0 %. Il y a toujours l’année prochaine, je suppose.

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