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Un coup d’œil sur les OHC, les rendements et les plus récentes données concernant le PIB

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Nous voilà maintenant en mars et le printemps est peut-être enfin à nos portes. Difficile d’y croire puisque Toronto demeure recouverte d’un mélange de sel, de neige brunie et de vieilles tasses « Dé-r-r-roule le rebord » de Tim Hortons. Nous avons droit à un vrai paradis hivernal.  La bonne nouvelle? La marmotte Wiarton Willie nous a annoncé un printemps hâtif. Je ne sais pas pour vous, mais je regarde Les Soprano pour une deuxième fois et j’ai appris de ne jamais faire confiance à un rat.

Quoi? Vous voulez d’autres faits intéressants concernant le mois de mars? Bien, vous avez la bonne personne pour vous en fournir :

  • Mars vient du mot latin Maritus, du nom du dieu romain de la guerre, Mars.
  • Autrefois, le calendrier romain commençait par mars, mois marquant le début de la saison de la guerre.
  • Le 20 mars, au Canada, est la Journée nationale des diététistes et le mois de mars et le Mois national de la nutrition. Alors mangez vos légumes.
  • En plus, aux États-Unis, mars est le mois national des aliments surgelés, la journée de la saucisse sur bâtonnet et le mois du céleri. Une saucisse sur bâtonnet et du céleri, une combinaison gagnante.

Nouvelles économiques

Mars a aussi été annonciateur de mauvaises nouvelles pour l’économie canadienne ce matin. Les « beaux jours ensoleillés » de l’économie ont connu des moments sombres au quatrième trimestre, avec une croissance du PIB de seulement 0,4 %. Cette croissance a été inférieure au consensus de marché, qui prévoyait une croissance de 1,0 %, et même inférieure à la prévision économique la plus pessimiste. L’ensemble de l’annonce économique était teinte d’un certain marasme. On y faisait état de creux en matière de dépenses de ménages et d’investissements commerciaux qui n’avaient pas été enregistrés depuis plusieurs années.  Le revenu national brut réel a chuté de 1 %, principalement en raison de la baisse des prix du pétrole brut à l’exportation. Le logement, un enjeu auquel la BdC est sensible, explique en bonne partie la faiblesse du PIB. Les investissements dans le logement ont baissé de 3,9 % et les plus fortes baisses ont été enregistrées du côté des constructions neuves (-5,5 %), des rénovations (-2,7 %) et des coûts de transfert de propriété (-2,6 %).  Bien que ces taux soient tous à un chiffre, il s’agit néanmoins de la plus forte baisse dans le secteur depuis le premier trimestre de 2009. Mais ne me blâmez pas, je ne suis qu’un millénial!

Vendredi dernier, nous avons aussi eu droit aux données de l’IPC, qui mesure l’inflation dans notre économie. En janvier, nous avons atteint le consensus de +0,1 % et l’IPC a crû de 1,4 % sur douze mois. Ce taux est inférieur au taux cible utilisé par la Banque du Canada, autour de 2,0 %.  Pas de faucons inflationnistes ici.

Donc, qu’est-ce que tout cela veut dire? Bien, en ce qui concerne la semaine prochaine, il y a une probabilité d’environ 1 % que la Banque du Canada hausse le taux à un jour mercredi prochain. Aussi bien dire zéro, car la BdC n’a pas l’habitude de prendre de court les observateurs du marché. En fait, vu le ralentissement de l’économie, la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt n’est pas de zéro.  La probabilité d’une hausse de taux d’ici décembre 2019 est d’environ 30 %.

Rendements

Que s’est donc passé avec les taux d’intérêt? Bien, comparativement à la semaine dernière, le taux de l’obligation de 5 ans demeure pratiquement inchangé et oscille autour de 1,80 %. Celui de l’obligation de 10 ans a gagné environ 3 points de base au cours de la dernière semaine et l’obligation se transigeait autour de 1,93 % ce matin.  Sur la courbe de crédit, les obligations hypothécaires du Canada de 5 ans se négocient à 2,11 %, ce qui est inférieur au rendement de la semaine passée. En fait, c’est en baisse de 2 points de base par rapport à la semaine précédente (2,13 %). Et c’est 16 points de base de moins qu’à la même période l’année précédente! L’OHC de 10 ans s’est resserrée de quelque 3 points de base ce matin dans la foulée de l’annonce concernant le PIB. Elle se transigeait à environ 2,37 % ce matin.  Il s’agit d’un resserrement de 23 points de base sur douze mois.

Parlant d’OHC de 10 ans, la réouverture de la série venant à échéance le 15 décembre 2018 est passée inaperçue en février pendant que toute l’équipe du marketing était en vacances. Le marché et des émetteurs comme votre humble serviteur ont été surpris d’apprendre que les tailles d’allocation des émetteurs étaient beaucoup moins élevées que prévu. Qu’est-ce que cela veut dire? Bien, on dirait que la SCHL oriente le marché vers le financement sur cinq ans. Pour les emprunteurs, le financement sur dix ans pourrait donc être plus difficile à obtenir et on pourrait s’attendre à ce que les écarts se déplacent en conséquence.  À part de cela, le montage a été bien accueilli et la prochaine émission de titres de cinq ans s’annonce similaire. Nous connaîtrons le prix la semaine du 11[TSF1]  mars. Espérons que les gains réalisés du côté des titres de cinq ans compensent le flop du côté des dix ans. 

Autres nouvelles

Les deux leaders mondiaux dont le nom de famille commence par T ont fait l’objet de témoignages teints de scandales politiques au cours de la dernière semaine. Cela montre bien que personne n’a droit à une passe gratuite dans le paysage politique mondial, et ce, peu importe la tête qu’il a.  Tout ce brouhaha concernant les deux chefs d’État n’a pas vraiment eu d’influence sur les marchés, mais, si tout tourne au vinaigre, les répercussions pourraient être multiples. L’autre grand inconnu est l’accord commercial que la Chine et les États-Unis tardent toujours à conclure. La date limite avait été initialement fixée à aujourd’hui, mais elle a depuis été repoussée.  Vous en saurez plus à cet égard dès que j’en saurai plus. Malheureusement, malgré mes commentaires, je n’ai pas un droit d’accès aux chefs d’État. Du moins, pas encore.

En matière de titrisation, la Banque de Montréal est active sur le terrain des marges de crédit hypothécaires. Fortified Trust, la désignation de l’unité, sollicitera les investisseurs à compter d’aujourd’hui selon Bloomberg News. C’est une nouvelle intéressante pour les investisseurs et les utilisateurs de produits de titrisation.  La valeur des marges de crédit hypothécaires a atteint un sommet de 243 milliards de dollars le 31 octobre 2018. C’est environ 11,3 % de tout le crédit consenti aux ménages et le montant le plus élevé depuis le milieu de 2015 selon DBRS. Les marges de crédit hypothécaires servent à financer des rénovations domiciliaires et des achats de motoneiges entre autres. Deux bonnes utilisations du crédit selon moi.

Passez un bon week-end et un excellent mois de mars!

Andrew Masliwec

 

 

Un coup d’œil sur les OHC, les rendements et les plus récentes données concernant le PIB

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Nous voilà maintenant en mars et le printemps est peut-être enfin à nos portes. Difficile d’y croire puisque Toronto demeure recouverte d’un mélange de sel, de neige brunie et de vieilles tasses « Dé-r-r-roule le rebord » de Tim Hortons. Nous avons droit à un vrai paradis hivernal.  La bonne nouvelle? La marmotte Wiarton Willie nous a annoncé un printemps hâtif. Je ne sais pas pour vous, mais je regarde Les Soprano pour une deuxième fois et j’ai appris de ne jamais faire confiance à un rat.

Quoi? Vous voulez d’autres faits intéressants concernant le mois de mars? Bien, vous avez la bonne personne pour vous en fournir :

  • Mars vient du mot latin Maritus, du nom du dieu romain de la guerre, Mars.
  • Autrefois, le calendrier romain commençait par mars, mois marquant le début de la saison de la guerre.
  • Le 20 mars, au Canada, est la Journée nationale des diététistes et le mois de mars et le Mois national de la nutrition. Alors mangez vos légumes.
  • En plus, aux États-Unis, mars est le mois national des aliments surgelés, la journée de la saucisse sur bâtonnet et le mois du céleri. Une saucisse sur bâtonnet et du céleri, une combinaison gagnante.

Nouvelles économiques

Mars a aussi été annonciateur de mauvaises nouvelles pour l’économie canadienne ce matin. Les « beaux jours ensoleillés » de l’économie ont connu des moments sombres au quatrième trimestre, avec une croissance du PIB de seulement 0,4 %. Cette croissance a été inférieure au consensus de marché, qui prévoyait une croissance de 1,0 %, et même inférieure à la prévision économique la plus pessimiste. L’ensemble de l’annonce économique était teinte d’un certain marasme. On y faisait état de creux en matière de dépenses de ménages et d’investissements commerciaux qui n’avaient pas été enregistrés depuis plusieurs années.  Le revenu national brut réel a chuté de 1 %, principalement en raison de la baisse des prix du pétrole brut à l’exportation. Le logement, un enjeu auquel la BdC est sensible, explique en bonne partie la faiblesse du PIB. Les investissements dans le logement ont baissé de 3,9 % et les plus fortes baisses ont été enregistrées du côté des constructions neuves (-5,5 %), des rénovations (-2,7 %) et des coûts de transfert de propriété (-2,6 %).  Bien que ces taux soient tous à un chiffre, il s’agit néanmoins de la plus forte baisse dans le secteur depuis le premier trimestre de 2009. Mais ne me blâmez pas, je ne suis qu’un millénial!

Vendredi dernier, nous avons aussi eu droit aux données de l’IPC, qui mesure l’inflation dans notre économie. En janvier, nous avons atteint le consensus de +0,1 % et l’IPC a crû de 1,4 % sur douze mois. Ce taux est inférieur au taux cible utilisé par la Banque du Canada, autour de 2,0 %.  Pas de faucons inflationnistes ici.

Donc, qu’est-ce que tout cela veut dire? Bien, en ce qui concerne la semaine prochaine, il y a une probabilité d’environ 1 % que la Banque du Canada hausse le taux à un jour mercredi prochain. Aussi bien dire zéro, car la BdC n’a pas l’habitude de prendre de court les observateurs du marché. En fait, vu le ralentissement de l’économie, la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt n’est pas de zéro.  La probabilité d’une hausse de taux d’ici décembre 2019 est d’environ 30 %.

Rendements

Que s’est donc passé avec les taux d’intérêt? Bien, comparativement à la semaine dernière, le taux de l’obligation de 5 ans demeure pratiquement inchangé et oscille autour de 1,80 %. Celui de l’obligation de 10 ans a gagné environ 3 points de base au cours de la dernière semaine et l’obligation se transigeait autour de 1,93 % ce matin.  Sur la courbe de crédit, les obligations hypothécaires du Canada de 5 ans se négocient à 2,11 %, ce qui est inférieur au rendement de la semaine passée. En fait, c’est en baisse de 2 points de base par rapport à la semaine précédente (2,13 %). Et c’est 16 points de base de moins qu’à la même période l’année précédente! L’OHC de 10 ans s’est resserrée de quelque 3 points de base ce matin dans la foulée de l’annonce concernant le PIB. Elle se transigeait à environ 2,37 % ce matin.  Il s’agit d’un resserrement de 23 points de base sur douze mois.

Parlant d’OHC de 10 ans, la réouverture de la série venant à échéance le 15 décembre 2018 est passée inaperçue en février pendant que toute l’équipe du marketing était en vacances. Le marché et des émetteurs comme votre humble serviteur ont été surpris d’apprendre que les tailles d’allocation des émetteurs étaient beaucoup moins élevées que prévu. Qu’est-ce que cela veut dire? Bien, on dirait que la SCHL oriente le marché vers le financement sur cinq ans. Pour les emprunteurs, le financement sur dix ans pourrait donc être plus difficile à obtenir et on pourrait s’attendre à ce que les écarts se déplacent en conséquence.  À part de cela, le montage a été bien accueilli et la prochaine émission de titres de cinq ans s’annonce similaire. Nous connaîtrons le prix la semaine du 11[TSF1]  mars. Espérons que les gains réalisés du côté des titres de cinq ans compensent le flop du côté des dix ans. 

Autres nouvelles

Les deux leaders mondiaux dont le nom de famille commence par T ont fait l’objet de témoignages teints de scandales politiques au cours de la dernière semaine. Cela montre bien que personne n’a droit à une passe gratuite dans le paysage politique mondial, et ce, peu importe la tête qu’il a.  Tout ce brouhaha concernant les deux chefs d’État n’a pas vraiment eu d’influence sur les marchés, mais, si tout tourne au vinaigre, les répercussions pourraient être multiples. L’autre grand inconnu est l’accord commercial que la Chine et les États-Unis tardent toujours à conclure. La date limite avait été initialement fixée à aujourd’hui, mais elle a depuis été repoussée.  Vous en saurez plus à cet égard dès que j’en saurai plus. Malheureusement, malgré mes commentaires, je n’ai pas un droit d’accès aux chefs d’État. Du moins, pas encore.

En matière de titrisation, la Banque de Montréal est active sur le terrain des marges de crédit hypothécaires. Fortified Trust, la désignation de l’unité, sollicitera les investisseurs à compter d’aujourd’hui selon Bloomberg News. C’est une nouvelle intéressante pour les investisseurs et les utilisateurs de produits de titrisation.  La valeur des marges de crédit hypothécaires a atteint un sommet de 243 milliards de dollars le 31 octobre 2018. C’est environ 11,3 % de tout le crédit consenti aux ménages et le montant le plus élevé depuis le milieu de 2015 selon DBRS. Les marges de crédit hypothécaires servent à financer des rénovations domiciliaires et des achats de motoneiges entre autres. Deux bonnes utilisations du crédit selon moi.

Passez un bon week-end et un excellent mois de mars!

Andrew Masliwec

 

 

Un coup d’œil sur les OHC, les rendements et les plus récentes données concernant le PIB

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Nous voilà maintenant en mars et le printemps est peut-être enfin à nos portes. Difficile d’y croire puisque Toronto demeure recouverte d’un mélange de sel, de neige brunie et de vieilles tasses « Dé-r-r-roule le rebord » de Tim Hortons. Nous avons droit à un vrai paradis hivernal.  La bonne nouvelle? La marmotte Wiarton Willie nous a annoncé un printemps hâtif. Je ne sais pas pour vous, mais je regarde Les Soprano pour une deuxième fois et j’ai appris de ne jamais faire confiance à un rat.

Quoi? Vous voulez d’autres faits intéressants concernant le mois de mars? Bien, vous avez la bonne personne pour vous en fournir :

  • Mars vient du mot latin Maritus, du nom du dieu romain de la guerre, Mars.
  • Autrefois, le calendrier romain commençait par mars, mois marquant le début de la saison de la guerre.
  • Le 20 mars, au Canada, est la Journée nationale des diététistes et le mois de mars et le Mois national de la nutrition. Alors mangez vos légumes.
  • En plus, aux États-Unis, mars est le mois national des aliments surgelés, la journée de la saucisse sur bâtonnet et le mois du céleri. Une saucisse sur bâtonnet et du céleri, une combinaison gagnante.

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Mars a aussi été annonciateur de mauvaises nouvelles pour l’économie canadienne ce matin. Les « beaux jours ensoleillés » de l’économie ont connu des moments sombres au quatrième trimestre, avec une croissance du PIB de seulement 0,4 %. Cette croissance a été inférieure au consensus de marché, qui prévoyait une croissance de 1,0 %, et même inférieure à la prévision économique la plus pessimiste. L’ensemble de l’annonce économique était teinte d’un certain marasme. On y faisait état de creux en matière de dépenses de ménages et d’investissements commerciaux qui n’avaient pas été enregistrés depuis plusieurs années.  Le revenu national brut réel a chuté de 1 %, principalement en raison de la baisse des prix du pétrole brut à l’exportation. Le logement, un enjeu auquel la BdC est sensible, explique en bonne partie la faiblesse du PIB. Les investissements dans le logement ont baissé de 3,9 % et les plus fortes baisses ont été enregistrées du côté des constructions neuves (-5,5 %), des rénovations (-2,7 %) et des coûts de transfert de propriété (-2,6 %).  Bien que ces taux soient tous à un chiffre, il s’agit néanmoins de la plus forte baisse dans le secteur depuis le premier trimestre de 2009. Mais ne me blâmez pas, je ne suis qu’un millénial!

Vendredi dernier, nous avons aussi eu droit aux données de l’IPC, qui mesure l’inflation dans notre économie. En janvier, nous avons atteint le consensus de +0,1 % et l’IPC a crû de 1,4 % sur douze mois. Ce taux est inférieur au taux cible utilisé par la Banque du Canada, autour de 2,0 %.  Pas de faucons inflationnistes ici.

Donc, qu’est-ce que tout cela veut dire? Bien, en ce qui concerne la semaine prochaine, il y a une probabilité d’environ 1 % que la Banque du Canada hausse le taux à un jour mercredi prochain. Aussi bien dire zéro, car la BdC n’a pas l’habitude de prendre de court les observateurs du marché. En fait, vu le ralentissement de l’économie, la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt n’est pas de zéro.  La probabilité d’une hausse de taux d’ici décembre 2019 est d’environ 30 %.

Rendements

Que s’est donc passé avec les taux d’intérêt? Bien, comparativement à la semaine dernière, le taux de l’obligation de 5 ans demeure pratiquement inchangé et oscille autour de 1,80 %. Celui de l’obligation de 10 ans a gagné environ 3 points de base au cours de la dernière semaine et l’obligation se transigeait autour de 1,93 % ce matin.  Sur la courbe de crédit, les obligations hypothécaires du Canada de 5 ans se négocient à 2,11 %, ce qui est inférieur au rendement de la semaine passée. En fait, c’est en baisse de 2 points de base par rapport à la semaine précédente (2,13 %). Et c’est 16 points de base de moins qu’à la même période l’année précédente! L’OHC de 10 ans s’est resserrée de quelque 3 points de base ce matin dans la foulée de l’annonce concernant le PIB. Elle se transigeait à environ 2,37 % ce matin.  Il s’agit d’un resserrement de 23 points de base sur douze mois.

Parlant d’OHC de 10 ans, la réouverture de la série venant à échéance le 15 décembre 2018 est passée inaperçue en février pendant que toute l’équipe du marketing était en vacances. Le marché et des émetteurs comme votre humble serviteur ont été surpris d’apprendre que les tailles d’allocation des émetteurs étaient beaucoup moins élevées que prévu. Qu’est-ce que cela veut dire? Bien, on dirait que la SCHL oriente le marché vers le financement sur cinq ans. Pour les emprunteurs, le financement sur dix ans pourrait donc être plus difficile à obtenir et on pourrait s’attendre à ce que les écarts se déplacent en conséquence.  À part de cela, le montage a été bien accueilli et la prochaine émission de titres de cinq ans s’annonce similaire. Nous connaîtrons le prix la semaine du 11[TSF1]  mars. Espérons que les gains réalisés du côté des titres de cinq ans compensent le flop du côté des dix ans. 

Autres nouvelles

Les deux leaders mondiaux dont le nom de famille commence par T ont fait l’objet de témoignages teints de scandales politiques au cours de la dernière semaine. Cela montre bien que personne n’a droit à une passe gratuite dans le paysage politique mondial, et ce, peu importe la tête qu’il a.  Tout ce brouhaha concernant les deux chefs d’État n’a pas vraiment eu d’influence sur les marchés, mais, si tout tourne au vinaigre, les répercussions pourraient être multiples. L’autre grand inconnu est l’accord commercial que la Chine et les États-Unis tardent toujours à conclure. La date limite avait été initialement fixée à aujourd’hui, mais elle a depuis été repoussée.  Vous en saurez plus à cet égard dès que j’en saurai plus. Malheureusement, malgré mes commentaires, je n’ai pas un droit d’accès aux chefs d’État. Du moins, pas encore.

En matière de titrisation, la Banque de Montréal est active sur le terrain des marges de crédit hypothécaires. Fortified Trust, la désignation de l’unité, sollicitera les investisseurs à compter d’aujourd’hui selon Bloomberg News. C’est une nouvelle intéressante pour les investisseurs et les utilisateurs de produits de titrisation.  La valeur des marges de crédit hypothécaires a atteint un sommet de 243 milliards de dollars le 31 octobre 2018. C’est environ 11,3 % de tout le crédit consenti aux ménages et le montant le plus élevé depuis le milieu de 2015 selon DBRS. Les marges de crédit hypothécaires servent à financer des rénovations domiciliaires et des achats de motoneiges entre autres. Deux bonnes utilisations du crédit selon moi.

Passez un bon week-end et un excellent mois de mars!

Andrew Masliwec

 

 

Un coup d’œil sur les OHC, les rendements et les plus récentes données concernant le PIB

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Nous voilà maintenant en mars et le printemps est peut-être enfin à nos portes. Difficile d’y croire puisque Toronto demeure recouverte d’un mélange de sel, de neige brunie et de vieilles tasses « Dé-r-r-roule le rebord » de Tim Hortons. Nous avons droit à un vrai paradis hivernal.  La bonne nouvelle? La marmotte Wiarton Willie nous a annoncé un printemps hâtif. Je ne sais pas pour vous, mais je regarde Les Soprano pour une deuxième fois et j’ai appris de ne jamais faire confiance à un rat.

Quoi? Vous voulez d’autres faits intéressants concernant le mois de mars? Bien, vous avez la bonne personne pour vous en fournir :

  • Mars vient du mot latin Maritus, du nom du dieu romain de la guerre, Mars.
  • Autrefois, le calendrier romain commençait par mars, mois marquant le début de la saison de la guerre.
  • Le 20 mars, au Canada, est la Journée nationale des diététistes et le mois de mars et le Mois national de la nutrition. Alors mangez vos légumes.
  • En plus, aux États-Unis, mars est le mois national des aliments surgelés, la journée de la saucisse sur bâtonnet et le mois du céleri. Une saucisse sur bâtonnet et du céleri, une combinaison gagnante.

Nouvelles économiques

Mars a aussi été annonciateur de mauvaises nouvelles pour l’économie canadienne ce matin. Les « beaux jours ensoleillés » de l’économie ont connu des moments sombres au quatrième trimestre, avec une croissance du PIB de seulement 0,4 %. Cette croissance a été inférieure au consensus de marché, qui prévoyait une croissance de 1,0 %, et même inférieure à la prévision économique la plus pessimiste. L’ensemble de l’annonce économique était teinte d’un certain marasme. On y faisait état de creux en matière de dépenses de ménages et d’investissements commerciaux qui n’avaient pas été enregistrés depuis plusieurs années.  Le revenu national brut réel a chuté de 1 %, principalement en raison de la baisse des prix du pétrole brut à l’exportation. Le logement, un enjeu auquel la BdC est sensible, explique en bonne partie la faiblesse du PIB. Les investissements dans le logement ont baissé de 3,9 % et les plus fortes baisses ont été enregistrées du côté des constructions neuves (-5,5 %), des rénovations (-2,7 %) et des coûts de transfert de propriété (-2,6 %).  Bien que ces taux soient tous à un chiffre, il s’agit néanmoins de la plus forte baisse dans le secteur depuis le premier trimestre de 2009. Mais ne me blâmez pas, je ne suis qu’un millénial!

Vendredi dernier, nous avons aussi eu droit aux données de l’IPC, qui mesure l’inflation dans notre économie. En janvier, nous avons atteint le consensus de +0,1 % et l’IPC a crû de 1,4 % sur douze mois. Ce taux est inférieur au taux cible utilisé par la Banque du Canada, autour de 2,0 %.  Pas de faucons inflationnistes ici.

Donc, qu’est-ce que tout cela veut dire? Bien, en ce qui concerne la semaine prochaine, il y a une probabilité d’environ 1 % que la Banque du Canada hausse le taux à un jour mercredi prochain. Aussi bien dire zéro, car la BdC n’a pas l’habitude de prendre de court les observateurs du marché. En fait, vu le ralentissement de l’économie, la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt n’est pas de zéro.  La probabilité d’une hausse de taux d’ici décembre 2019 est d’environ 30 %.

Rendements

Que s’est donc passé avec les taux d’intérêt? Bien, comparativement à la semaine dernière, le taux de l’obligation de 5 ans demeure pratiquement inchangé et oscille autour de 1,80 %. Celui de l’obligation de 10 ans a gagné environ 3 points de base au cours de la dernière semaine et l’obligation se transigeait autour de 1,93 % ce matin.  Sur la courbe de crédit, les obligations hypothécaires du Canada de 5 ans se négocient à 2,11 %, ce qui est inférieur au rendement de la semaine passée. En fait, c’est en baisse de 2 points de base par rapport à la semaine précédente (2,13 %). Et c’est 16 points de base de moins qu’à la même période l’année précédente! L’OHC de 10 ans s’est resserrée de quelque 3 points de base ce matin dans la foulée de l’annonce concernant le PIB. Elle se transigeait à environ 2,37 % ce matin.  Il s’agit d’un resserrement de 23 points de base sur douze mois.

Parlant d’OHC de 10 ans, la réouverture de la série venant à échéance le 15 décembre 2018 est passée inaperçue en février pendant que toute l’équipe du marketing était en vacances. Le marché et des émetteurs comme votre humble serviteur ont été surpris d’apprendre que les tailles d’allocation des émetteurs étaient beaucoup moins élevées que prévu. Qu’est-ce que cela veut dire? Bien, on dirait que la SCHL oriente le marché vers le financement sur cinq ans. Pour les emprunteurs, le financement sur dix ans pourrait donc être plus difficile à obtenir et on pourrait s’attendre à ce que les écarts se déplacent en conséquence.  À part de cela, le montage a été bien accueilli et la prochaine émission de titres de cinq ans s’annonce similaire. Nous connaîtrons le prix la semaine du 11[TSF1]  mars. Espérons que les gains réalisés du côté des titres de cinq ans compensent le flop du côté des dix ans. 

Autres nouvelles

Les deux leaders mondiaux dont le nom de famille commence par T ont fait l’objet de témoignages teints de scandales politiques au cours de la dernière semaine. Cela montre bien que personne n’a droit à une passe gratuite dans le paysage politique mondial, et ce, peu importe la tête qu’il a.  Tout ce brouhaha concernant les deux chefs d’État n’a pas vraiment eu d’influence sur les marchés, mais, si tout tourne au vinaigre, les répercussions pourraient être multiples. L’autre grand inconnu est l’accord commercial que la Chine et les États-Unis tardent toujours à conclure. La date limite avait été initialement fixée à aujourd’hui, mais elle a depuis été repoussée.  Vous en saurez plus à cet égard dès que j’en saurai plus. Malheureusement, malgré mes commentaires, je n’ai pas un droit d’accès aux chefs d’État. Du moins, pas encore.

En matière de titrisation, la Banque de Montréal est active sur le terrain des marges de crédit hypothécaires. Fortified Trust, la désignation de l’unité, sollicitera les investisseurs à compter d’aujourd’hui selon Bloomberg News. C’est une nouvelle intéressante pour les investisseurs et les utilisateurs de produits de titrisation.  La valeur des marges de crédit hypothécaires a atteint un sommet de 243 milliards de dollars le 31 octobre 2018. C’est environ 11,3 % de tout le crédit consenti aux ménages et le montant le plus élevé depuis le milieu de 2015 selon DBRS. Les marges de crédit hypothécaires servent à financer des rénovations domiciliaires et des achats de motoneiges entre autres. Deux bonnes utilisations du crédit selon moi.

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