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Perspectives d’un emprunteur : Alessandra et Rica Crecco, Les Placements Creccal ltée

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Alessandra et Rica Crecco sont membres de la direction de Les Placements Creccal ltée, une société de placements constituée en 1977 par leur père, Alberto Crecco. Cette société privée de placements immobiliers de Montréal possède et exploite des immeubles multifamiliaux, de vente au détail et de bureaux totalisant une superficie de plus de trois millions de pieds carrés. On y dénombre notamment 1 908 appartements, 450 000 pieds carrés d’espaces de bureaux et 426 000 pieds carrés de surfaces commerciales dans les marchés de Toronto et de Montréal.

Alessandra et Rica présentent leurs observations sur les marchés de Montréal et de Toronto, expliquent comment elles dénichent des occasions à saisir, expliquent leur vision de la croissance future et confient pourquoi le rôle conseil joué par First National est fondamental à leur succès en affaires à ce jour.

Q : Quelles sont vos perspectives concernant les marchés de Montréal et de Toronto?
AC : Le marché montréalais est en plein essor. Le caractère distinctif de la ville est attribuable à sa dualité linguistique et à son flair européen. Au cours des trois dernières années, nous avons eu la chance d’accueillir beaucoup d’immigrants, particulièrement de nombreux étudiants qui fréquentent les universités montréalaises de calibre mondial. Le marché immobilier de Montréal traverse un véritable boom. C’est notamment perceptible sur le plan de la construction de nouveaux appartements, de nouvelles copropriétés et de nouvelles résidences pour aînés.

RC : Le marché de Toronto croît à un rythme encore plus rapide en raison de l’immigration. Les unités locatives de qualité sont en très forte demande et l’offre est insuffisante. Des gens de tous les horizons veulent vivre et travailler à Toronto même. De plus en plus de gens tentent de concilier la vie professionnelle et la vie personnelle et cherchent donc à habiter des unités locatives de qualité situées à proximité de leur lieu de travail ou du réseau de transport en commun.

Q : Où se trouvent les possibilités selon vous?
RC : Il y aura toujours une demande de logement, car les gens auront toujours besoin d’un toit au-dessus de leur tête. C’est un besoin fondamental dans la vie. La location est généralement une option plus abordable. Par conséquent, la location d’unités de logement a toujours été un excellent créneau pour nous.

AC : À Montréal, les unités de logement locatif sont depuis toujours en forte demande. Compte tenu de l’immigration croissante, de nombreux Néo-Canadiens optent d’abord pour la location le temps qu’ils se familiarisent avec la ville. Dans bien des cas, les locataires vivent une expérience si positive en habitant nos propriétés qu’ils finissent par rester avec nous pour le long terme.

RC : Notre père investit dans des appartements et des espaces de bureaux à Westmount depuis plus de 30 ans. Nous comprenons donc les occasions qu’offrent des propriétés bien situées et présentant un potentiel de redressement. Notre acquisition du Carré Westmount le démontre très bien. Lorsque cette tour de bureaux emblématique a été mise en vente, nous savions que nous pourrions utiliser nos connaissances du marché secondaire, notre base de locataires et notre expérience opérationnelle pratique pour y créer de la valeur ajoutée.

Q : Quelle est votre vision en matière de croissance?
AC : Nos vies gravitent autour de l’immobilier. C’est une influence directe de notre père, Alberto. Il est un véritable visionnaire. Lorsqu’il circule en auto dans l’une des villes – que ce soit Toronto ou Montréal –, il est continuellement en train d’examiner des immeubles et tente de comprendre pourquoi les gens vivent, travaillent et magasinent là où ils le font. Nous avons hérité de sa passion pour l’immobilier et nous gérons notre portefeuille avec le même niveau de dévouement que lui. Notre approche est très pratico-pratique et nous nous concentrons toujours sur ce qui est le plus avantageux pour nos locataires et notre portefeuille. Ultimement, nous avons une vision à long terme. Nous avons une formule gagnante et nous n’y dérogeons jamais. C’est notre stratégie pour assurer une croissance soutenue.

RC : Nous cherchons des diamants bruts en matière d’immobilier. Pour nous, l’immeuble idéal est un immeuble dans lequel nous pourrons investir, dont nous pourrons rehausser la qualité et que nous pourrons louer à pleine capacité. Ce sont les immeubles qui offrent un tel potentiel qui suscitent notre intérêt. Par exemple, nous avions déniché un immeuble en piètre état situé à un emplacement de choix au cœur du centre-ville de Montréal. Quelque 30 appartements étaient vacants et les locaux commerciaux de l’immeuble étaient pratiquement tous vides. Nous avons acquis l’immeuble pour un prix intéressant et, moins d’un an et demi plus tard, tous les locaux commerciaux ainsi que la totalité des appartements étaient occupés par des locataires de qualité. L’immeuble a nécessité une solide gestion et l’injection de capitaux. C’est ce que nous avons fourni et, aujourd’hui, ce diamant poli brille de tous ses feux.

Q : Quel soutien First National vous apporte-t-elle dans la poursuite de vos objectifs de croissance?
RC : Cela fait maintenant dix ans que nous entretenons une relation avec First National. La société nous apporte une expertise, une connaissance du marché et une maîtrise des rouages de la SCHL sans précédent. L’équipe avec laquelle nous travaillons nous comprend comme si nous étions de la famille et elle connaît tout aussi bien notre portefeuille immobilier. Ces professionnels du financement savent comment nous opérons et savent que nous nous attendons à des résultats. Surtout, nous sommes toujours à l’aise et détendues lorsque nous travaillons avec First National. Nous entretenons une confiance et une foi mutuelles. L’équipe de First National respecte notre maîtrise opérationnelle et nous nous fions à ses antécédents démontrés en matière de conseils et d’expertise.

AC : Nous consultons systématiquement First National lorsque nous avons besoin de conseils et d’idées. Lorsque nous présentons une demande de financement d’un immeuble, nous voulons être fières de l’immeuble et nous voulons que First National partage notre fierté. Il est très important pour nous que notre équipe de First National voie la même chose que nous voyons par rapport à chaque immeuble et croie en son potentiel de croissance. C’est d’autant plus important vu que notre stratégie repose sur la recherche et le polissage de diamants immobiliers bruts. En sa qualité d’institution prêteuse, la société First National nous soutient et constate le potentiel de croissance que nous constatons dans chacun des immeubles que nous acquérons.

Q : Sur la base de votre expérience, comment First National fait-elle la démonstration qu’elle est « plus qu’un simple prêteur »?
AC : First National a son siège social à Toronto, mais les professionnels du financement avec lesquels nous travaillons ont une expérience poussée du marché montréalais. Ils connaissent la ville et ses spécificités. Pour eux, ce n’est jamais une simple adresse sur une carte. Ils connaissent les emplacements pour les avoir visités en personne et restent à l’affût de l’évolution du marché.

RC : Je suis très impressionnée par l’évaluation que fait notre équipe de First National de notre portefeuille et par la façon dont elle monte des transactions pour répondre à nos besoins précis. Dans le cas d’autres prêteurs, si vous n’entrez pas dans le moule, il n’y a rien à faire. First National n’a jamais recours à une approche unique. Elle adopte une approche globale. Bien entendu, les chiffres et la marge bénéficiaire sont importants, mais il y a d’autres facteurs qui sont pris en considération. Lorsqu’une occasion se présente, nous nous asseyons ensemble pour discuter de nos besoins et de nos exigences. L’équipe fait l’effort de monter le financement selon nos besoins, tout en demeurant rigoureuse et en faisant appel aux processus nécessaires.

Q : Qu’est-ce qui ressort le plus de votre relation de travail avec First National?
AC : Dans mon cas, c’est notre relation. C’est une relation d’affaires, mais c’est aussi une histoire de famille. Nous travaillons avec First National et, plus précisément avec Andrew Drexler, depuis dix ans. Aujourd’hui, nous le considérons comme un membre de la famille Creccal.

RC : Je partage l’avis d’Alessandra. Nous entretenons une profonde confiance dans la relation et nous sommes reconnaissantes de sa longévité. Andrew est aussi passionné et méticuleux que nous le sommes. Donc, nos opinions convergent. Lorsqu’Andrew vient à Montréal, il est le genre de personne qui fait toujours l’effort de nous rendre visite et de visiter nos propriétés. Nous sommes fières de lui montrer nos immeubles et leur progression. Nous discutons d’obstacles et de réalisations. C’est toujours une expérience très positive lorsque nous nous réunissons.

AC : Nous anticipons un avenir de croissance dynamique. Pouvoir compter sur First National en matière de prêts nous propulse vers l’avant. Nous savons que nous avons affaire à une ressource de confiance avec laquelle nous pouvons échanger des idées. Au lieu de tourner le dos à des occasions pouvant sembler plus risquées ou nécessitant des exceptions, nous les accueillons à bras ouverts grâce au soutien de First National. Travailler avec First National – la relation que nous entretenons avec elle et la confiance qu’elle nous inspire – nous permet de sortir des sentiers battus lorsqu’il est question de confiance.