Découvrez comment Claudia Yambo a célébré son histoire comme Noire au sein de First National

First National Financial LP 22 oct. 2022   mins
  • Mois de l’histoire des Noirs

Nous avons demandé à Claudia Yombo, gestionnaire de souscription de prêts résidentiels, de partager son point de vue et ses expériences en tant que personne noire membre de notre équipe.

Février est le Mois de l’histoire des Noirs. Pour célébrer l’occasion, nous avons demandé à Claudia Yombo, gestionnaire de souscription de prêts résidentiels, de partager son point de vue et ses expériences en tant que personne noire membre de notre équipe.

Claudia, où as-tu grandi?

Je suis née et j’ai fait mes études secondaires en République démocratique du Congo, qui était une colonie belge, puis j’ai déménagé en Belgique pour aller à l’université. Je suis restée en Belgique après avoir obtenu mon diplôme parce que ma sœur y vivait aussi. Après un certain temps, j’ai décidé de m’installer au Canada. C’était il y a environ 25 ans.

Quelles différences as tu remarquées entre la Belgique et la RDC?

Au Congo, tout le monde est noir. Lorsque j’ai déménagé à Namur (en Belgique), ce n’était pas le cas. Au moment de mon entrée à l’université, ma mère m’avait dit de me concentrer sur mes études et d’obtenir le diplôme le plus avancé possible et que, en tant que femme noire, je devais travailler plus fort que les autres pour montrer que je pouvais y arriver. On m’avait dit que les universités en Belgique sont exigeantes et qu’il arrive que des Noirs échouent même s’ils sont intelligents. J’ai en fait échoué ma première année d’études universitaires. J’étais carrément sous le choc. J’avais toujours été au sommet de ma classe. J’y ai réfléchi et j’ai réalisé que non, je n’avais pas échoué parce que quelqu’un avait décidé que je devais échouer parce que j’étais noire, mais parce que je n’avais pas étudié suffisamment. Étant dans un autre pays sans parents, ça avait été la fête! Après avoir été honnête avec moi-même, je me suis remise à étudier correctement et tout s’est mis en place. La leçon que j’ai apprise est la suivante. Si on fait ce qu’il faut et qu’on croit en soi, on peut y arriver.

Comment aimes-tu l’expérience canadienne?

J’adore ça. M’étant d’abord installée en Belgique, je n’ai pas eu de choc culturel en débarquant ici, à part le fait que tout était beaucoup plus grand et gros (les routes, les voitures, les réfrigérateurs, les cuisinières, etc.). Les Canadiens étaient très accueillants. Je me suis sentie chez moi ici. Je suis venue à l’origine pour rendre visite à des amis qui se mariaient ici à Montréal. J’y suis restée deux semaines. Comme j’adore voyager, je me suis rendue à Québec et à Toronto. À mon retour en Belgique, j’ai dit à ma sœur que j’aimais les Canadiens et tout ce qui concerne le Canada et je lui ai annoncé que j’avais l’intention de m’y installer. Sa première réaction a été de me dire « Mais c’est loin et il fait si froid là-bas! » Même si c’était l’été lors de ma visite et qu’il faisait chaud et ensoleillé, la réaction de ma sœur ne m’a pas arrêtée.

Depuis que j’ai déménagé au Canada et que je fais partie de la mosaïque multiculturelle de ce pays, je ne m’identifie pas vraiment comme une personne noire au Canada, mais plutôt comme une des nombreuses personnes immigrantes chanceuses ayant pu s’installer ici et y apporter une contribution positive.

A-t-il été facile de trouver un emploi à ton arrivée?

Ça n’a pas été facile au début. J’avais mon diplôme en comptabilité financière, mais je n’avais pas d’« expérience canadienne » et c’est quelque chose que les employeurs recherchaient. Mes amis m’ont dit qu’il serait difficile pour moi de trouver un poste dans mon domaine de spécialisation sans cette expérience. Ils m’ont conseillé de prendre des petits boulots juste pour l’expérience. J’ai pris ce conseil à cœur et, après trois mois de travail dans le secteur manufacturier, j’ai changé pour le service à la clientèle dans un centre d’appels, puis j’ai décidé que ça suffisait, que je n’avais pas été à l’école pour mettre des choses dans des boîtes. Je voulais faire plus. J’ai décidé que j’avais acquis suffisamment d’expérience canadienne et qu’il était temps pour moi de postuler pour des emplois que je voulais vraiment. J’ai visé les grandes banques et j’ai été convoquée à deux ou trois entrevues. Chaque fois, on m’a dit qu’on aimait mon profil, mais qu’on ne pouvait pas m’engager parce que je ne parlais pas anglais. J’ai donc décidé que je devais apprendre l’anglais rapidement et j’ai décidé de m’installer à Toronto pendant six mois pour apprendre l’anglais. J’y suis restée cinq ans.

Cela a-t-il débouché sur un emploi dans ton domaine de prédilection?

Pas tout de suite. Au début, j’ai suivi des cours d’anglais pour nouveaux arrivants, puis j’ai réalisé que ce n’était pas ce dont j’avais besoin. Je consacrais du temps à essayer de parler anglais avec des gens comme moi qui apprenaient et parlaient aussi avec des erreurs, alors que j’avais plutôt besoin d’être en contact avec des gens dont la langue maternelle était l’anglais. Le meilleur moyen de le faire, c’était de trouver un emploi. J’ai donc commencé par travailler pour une compagnie d’assistance routière comme agente du service à la clientèle francophone, mais je pratiquais mon anglais en parlant avec mes collègues de travail. (J’avais toujours mon dictionnaire français-anglais avec moi.) Mes collègues m’ont beaucoup aidé et certains d’entre eux sont devenus de bons amis, et nous restons en contact à ce jour. Après ça, j’ai fait mon entrée dans le domaine des prêts hypothécaires chez B2B Trust (la Banque Laurentienne) En entrevue, on m’a demandé ce que je connaissais des prêts hypothécaires. J’ai répondu « rien du tout », mais j’ai promis d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir très rapidement. On m’a cru sur parole et j’ai été embauchée. J’ai commencé comme agente du service à la clientèle, puis je suis devenue souscriptrice un an plus tard. J’ai retenu de cette expérience qu’il ne faut pas avoir peur de demander ce qu’on veut. Si quelqu’un dit non, très bien, mais il peut aussi dire oui. Vous ne saurez jamais si vous ne demandez pas

Comment as-tu abouti chez First National?

La gestionnaire qui m’avait embauchée pour B2B Trust (Banque Laurentienne) a quitté son poste pour se joindre à une jeune entreprise de prêts hypothécaires appelée Cervus Financial et elle m’a demandé de la suivre pour y devenir la première souscriptrice bilingue. Au fur et à mesure de sa croissance, Cervus Financial a ouvert ses portes au Québec et on m’a offert un poste à Montréal. Cervus Financial a fini par être achetée par Macquarie Financial et, en 2008, le nouveau propriétaire a procédé à une rationalisation du bureau de Montréal, si bien que je suis passée à la SCHL en tant que souscriptrice. En 2015, la SCHL a également procédé à une rationalisation, qui m’a coûté mon emploi. J’ai envoyé mon CV rapidement à un certain nombre de banques. À l’époque, j’avais beaucoup d’amis dans le secteur. Je recevais des appels de courtiers hypothécaires et ils me disaient tous la même chose : tu devrais postuler chez First National. J’ai donc envoyé mon curriculum vitae à René Allard, qui dirigeait l’équipe du Québec de First National à l’époque. Très vite, j’ai reçu trois offres d’emploi, mais c’est chez First National que je me sentais le mieux.

Pourquoi as-tu choisi First National?

En raison des gens, de la culture et de l’accueil que j’ai ressenti la première fois que j’ai mis pied dans les bureaux de First National. Je ne voulais pas travailler dans une grande banque où je ne serais qu’un numéro plutôt qu’une personne. Dès le premier jour chez First National, j’ai senti que j’étais à ma place et j’ai eu l’impression de faire partie de l’entreprise depuis des années. C’était très confortable. Je ne me considère pas vraiment comme une Noire au sein de l’équipe, mais je me vois plutôt comme une membre de l’équipe de First National. Tout le monde travaille pour bâtir quelque chose de grand, et les opinions et les idées tout un chacun sont respectées.

Trouves-tu que First National est une organisation diversifiée?

Oui, First National est l’organisation la plus diversifiée et multiculturelle pour laquelle j’ai jamais travaillé. Peu importe qui vous êtes, vous pouvez vous retrouver chez First National.

Que signifie pour toi le Mois de l’histoire des Noirs?

En tant que Noire, je n’attends pas un mois en particulier pour célébrer notre histoire. Le Mois de l’histoire des Noirs, on ne célèbre pas ça au Congo ou en Belgique. Ça n’existe pas. J’ai découvert le Mois de l’histoire des Noirs ici au Canada il y a quelques années et je ne savais pas trop de quoi il s’agissait. J’ai commencé à faire des recherches et j’ai appris que de nombreux Noirs avaient laissé leur marque dans l’histoire du Canada. Leurs contributions respectives méritent d’être célébrées. Notre place dans l’histoire du Canada n’est peut-être pas aussi bien reconnue qu’elle devrait l’être, d’où l’importance accordée au Mois de l’histoire des Noirs. Pour moi, il serait préférable d’en enseigner davantage à l’école, tous les jours, dans le cadre d’un programme multiculturel reconnaissant les contributions de tous les différents groupes au développement du Canada.

Du point de vue de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, recommanderais-tu à First National de faire quelque chose de différent ou de mieux?

Je pense que First National fait bien les choses, fait ce qu’il faut. J’aime l’accent que nous mettons sur la célébration des différentes cultures. Tout le monde a le sentiment de faire partie de la même famille, même si notre entreprise est en pleine croissance.

Quelque chose à ajouter en conclusion à l’intention de tes collègues de First National?

Célébrez notre culture multiculturelle et n’ayez pas peur de poser des questions sur l’héritage de quelqu’un si ça suscite votre curiosité. La sensibilité est importante, mais elle ne doit pas empêcher les gens d’échanger et d’apprendre à mieux se connaître.

Il y a des choses que nous pouvons contrôler et d’autres qui échappent à notre contrôle. Nous pouvons contrôler notre propre attitude, la façon dont nous interagissons avec les autres, nos connaissances et notre gentillesse à l’égard des autres. Ce sont des choses sur lesquelles, personnellement, je choisis toujours de me concentrer. Je pense que si vous restez positif et fidèle à vous-même, les choses sur lesquelles vous n’exercez aucun contrôle se mettront en place à un moment donné. Si ce n’est pas le cas, eh bien!, au moins je sais que j’ai fait de mon mieux!

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