
Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du du 6 octobre 2025
- Soyez l'expert
- oct. 6, 2025
- Financière First National SEC
Selon deux nouveaux rapports, l’abordabilité du logement au Canada s’améliore. Le chien de garde d’Ottawa en matière de finances publiques, soit le directeur parlementaire du budget (DPB), et Robert Hogue, économiste bien connu spécialisé dans le secteur du logement, estiment que la baisse des taux d’intérêt et l’augmentation des revenus des ménages sont les principaux facteurs qui expliquent cette amélioration de la situation.
Dans son rapport, l’économiste Hogue calcule que la part moyenne nationale du revenu des ménages nécessaire pour couvrir les coûts de propriété est tombée à 53,6 % (au deuxième trimestre de 2025), alors qu’elle avait atteint un niveau record de 63,5 % à la fin de 2023. Toutefois, ce pourcentage varie beaucoup selon où l’on se trouve au pays. À Vancouver, ça prend 89,2 % du revenu pour couvrir les coûts de logement, alors que le pourcentage est de 32,2 % à Edmonton.
M. Hogue précise également que le rythme des gains réalisés sur le plan de l’abordabilité devrait ralentir, principalement en raison de la baisse de la croissance des salaires à mesure que le marché de l’emploi s’affaiblit. Aujourd’hui, le taux de chômage au Canada s’élève à 7,1 %.
Dans son rapport, le directeur parlementaire du budget suit l’abordabilité du logement en fonction de l’écart entre les prix moyens des logements et ce que le ménage type peut se permettre. Il montre que des coûts d’emprunt moins élevés et des salaires plus élevés ont permis de réduire l’écart d’abordabilité de 80 % en septembre 2023 à 34 % en août 2025.
À l’instar de l’économiste Hogue, le DPB affirme que les gains réalisés sur le plan de l’abordabilité varient considérablement d’un bout à l’autre du pays. Les améliorations les plus importantes ont été observées à Toronto et à Hamilton pendant que Calgary, Montréal et Québec ont perdu en abordabilité.
Le taux directeur de la Banque du Canada a été abaissé à 2,25 % et une autre baisse d’un quart de point est attendue d’ici la fin de l’année.
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