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Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du 19 mai 2025

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L’incertitude économique pèse indéniablement sur le marché immobilier canadien et le traditionnel « marché printanier » ne s’est pas matérialisé. 

Le rapport d’avril de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) montre que le marché est retombé dans le malaise de la période de la pandémie. 

« À ce stade-ci, la situation de l’immobilier résidentiel au Canada en 2025 pourrait être décrite comme un retour aux marchés calmes que nous avons connus depuis 2022, le chaos tarifaire remplaçant les taux d’intérêt élevés comme cause de l’hésitation des acheteurs », a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI.

Les ventes sont restées stables en avril (-0,1 %) par rapport à mars, mais ont baissé de 9,8 % par rapport à avril 2024. Les prix sont également en baisse. Le prix moyen au pays des propriétés a baissé de 3,9 % par rapport à l’année précédente, pour s’établir à un peu moins de 680 000 $. La mesure de prix préférée de l’ACI, l’Indice des prix des propriétés MLS (IPP MLS), a reculé de 1,2 % par rapport à mars et de 3,6 % d’une année à l’autre.

Même si le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1,0 % en avril, l’offre de propriétés à vendre augmente. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions est de 46,8 %, en légère hausse par rapport à mars. Le marché au pays est toujours considéré comme statistiquement équilibré, mais il penche nettement du côté des acheteurs. Les chiffres sont toutefois trompeurs. C’est en Colombie-Britannique et en Ontario que les stocks sont les plus élevés, alors qu’ils sont très limités dans la majeure partie du reste du pays.

Il y a 183 000 propriétés inscrites au Canada, soit une augmentation de plus de 14 % par rapport à l’année dernière.