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Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du 21 juillet 2025

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Partout au pays, des observateurs du marché parlent d’une reprise de l’immobilier. L’optimisme repose en grande partie sur les résultats des ventes et des prix au cours des deux derniers mois.

Les chiffres de juin de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) montrent une augmentation des ventes de 2,8 % par rapport à mai, déjà en hausse de 3,5 % par rapport à avril. Sur douze mois, par rapport à juin 2024, les ventes ont augmenté de 3,5 %. Cette amélioration de la conjoncture s’explique en bonne partie par les transactions dans la région du Grand Toronto, qui ont fait un bond de plus de 17 % depuis avril. (Elles demeurent néanmoins à des niveaux historiquement bas.)

La domination du marché du Grand Toronto explique peut-être pourquoi les prix continuent de baisser. Le prix moyen national d’une maison a atteint 692 000 $ en juin, ce qui est 1,3 % de moins qu’un an plus tôt. L’« Indice des prix des propriétés » de l’ACI est en baisse de 3,7 % par rapport à juin 2024.

Les nouvelles inscriptions ont diminué de 2,9 % entre mai et juin, mais sont néanmoins 11,4 % plus élevées qu’il y a un an. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est un peu resserré, mais penche légèrement en faveur des acheteurs. En juin, le ratio s’est élevé à 50,1 %, contre 47,3 % en mai. L’ACI considère qu’un ratio entre 45 % et 65 % est indicateur d’un marché équilibré.

De nombreux observateurs du marché espèrent que le rebond se poursuivra jusqu’à l’automne, mais des analystes estiment que ce sont probablement les taux d’intérêt qui dicteront la suite des choses. Les attentes quant au décret d’autres baisses par la Banque du Canada ont diminué au cours des dernières semaines. Les experts s’attendent maintenant à ce qu’une prochaine baisse des taux n’ait lieu qu’en octobre. Ils citent le bon rapport sur l’emploi de juin et la persistance de l’inflation fondamentale. Les frais d’intérêt sur les prêts hypothécaires à taux fixe ont augmenté dans la foulée de nouvelles économiques qui renforcent les rendements des obligations gouvernementales canadiennes et américaines.