Les agents immobiliers du Canada espèrent que la reprise des ventes de logements en mai et en juin contribuera à soutenir le marché, même s’ils revoient à la baisse leurs prévisions pour le reste de l’année et jusqu’en 2026.
Les droits de douane américains font dérailler les prévisions
En début d’année, l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) prévoyait une reprise en 2025, mais les choses ont changé depuis avec l’apparition de perturbations commerciales et tarifaires en provenance des États-Unis.
Dans ses perspectives d’avril, l’ACI a abandonné sa prévision d’une augmentation des ventes de 8,6 % et a revu ses projections de ventes et de prix à la baisse. L’ACI s’attend maintenant à des baisses aux deux chapitres : les ventes diminueront de 3,0 % pour atteindre 469 500 unités et le prix moyen national diminuera de 1,7 % pour atteindre 677 000 $, soit environ 10 000 $ de moins que ce qui avait été prévu en avril.
La plupart des baisses seront enregistrées en Colombie-Britannique et en Ontario et compenseront des gains réalisés dans le reste du pays.
Encouragement attribuable à la récente reprise
Les agents immobiliers sont encouragés par les plus récents chiffres mensuels, qui font état d’une augmentation des ventes en mai et en juin. On observe également un léger resserrement des stocks de logements, mais pas suffisamment pour faire grimper les prix. Les prix de mai à juin sont restés largement inchangés, tandis que le prix moyen national d’un logement a baissé de 1,3 % par rapport à juin 2024. Une fois de plus, ce sont la Colombie-Britannique et l’Ontario qui ont été désignés comme les principaux responsables.
De meilleures perspectives pour 2026
Les prévisions de l’ACI pour 2026 sont beaucoup plus optimistes : les ventes devraient augmenter de 6,3 %, atteignant ainsi près de 500 000 unités. Le prix moyen national d’une propriété devrait augmenter de 3,0 % pour atteindre 698 000 $.